Rien dans les médias occidentaux sur la répression exercée par l’AP sur la presse arabe locale.

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Palestinian President Mahmoud Abbas

Les journalistes palestiniens protestent à Ramallah contre l’arrestation et l’agression de leurs collègues par les forces de sécurité palestiniennes, le 14 novembre 2013 .

La dictature de Mahmoud Abbas : contrôle et répression de la presse arabe locale. Tandis que Mahmoud Abbas réprime les médias palestiniens, les médias occidentaux regardent ailleurs.

Toutes les organisations des droits de l’homme, les groupes de médias et les gouvernements donateurs occidentaux,  gardent un œil très critique sur toute action des autorités israéliennes. Mais quand il s’agit de l’Autorité palestinienne en Judée-Samarie, ou du Hamas dans la bande de Gaza, ils  » ne voient aucun mal.  » Pour les gouvernements occidentaux, aussi longtemps que la direction de l’Autorité palestinienne affirme qu’elle est engagée dans le processus de paix avec Israël, ses dirigeants sont autorisés à se comporter en dictateurs.
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L’Autorité palestinienne apparemment ne veut pas que le monde extérieur, en particulier les donateurs internationaux entendent parler de sa corruption financière ou des violations de la liberté de ses médias. Elle préfère que la critique soit dirigée uniquement envers Israël dans l’espoir de renforcer la pression internationale sur les Israéliens pour qu’ils soient forcés d’accepter toutes les demandes d’Abbas à la table des négociations.
L’Autorité palestinienne a repris ses opérations de contrôle sur les journalistes et les blogueurs palestiniens en Judée-Samarie. Mais la répression, jusqu’ici n’a suscité que les protestations des journalistes palestiniens.
Les gouvernements occidentaux qui financent l’Autorité palestinienne continuent de fermer les yeux sur la violation de la liberté d’expression en Cisjordanie (Judée-Samarie). Les groupes internationaux de défense des droits de l’homme et les organisations qui prétendent défendre la liberté de la presse continuent également d’ignorer les violations de la liberté d’expression sous le régime de l’Autorité palestinienne.

Ces groupes ne voient que ce que les autorités israéliennes font. Du côté de l’Autorité palestinienne ou du Hamas dans la bande de Gaza, ils  » ne voient aucun mal. « Ils savent tout des agressions contre les journalistes palestiniens par les forces de sécurité palestiniennes. Mais ils préfèrent se mettre la tête dans le sable. Il est plus commode et plus sûr de critiquer Israël que l’Autorité palestinienne et le Hamas.

George Canawati, journaliste palestinien

George Canawati, journaliste palestinien

Pour les gouvernements occidentaux, aussi longtemps que la direction de l’Autorité palestinienne affirme qu’elle est engagée dans le processus de paix avec Israël, ses dirigeants sont libres de se comporter en dictateurs. Les diplomates occidentaux basés à Ramallah disent qu’ils sont pleinement conscients des mesures anti- démocratiques prises par l’Autorité palestinienne. Mais, ajoutent-ils, ces mesures sont une
«question palestinienne interne» qui ne concerne pas la communauté internationale.
Le silence de la communauté internationale a conduit les journalistes palestiniens à annoncer qu’ils en ont assez et que le temps est venu  d’organiser des manifestations publiques contre la répression

Des dizaines de journalistes ont organisé une manifestation devant le siège du gouvernement palestinien à Ramallah pour protester contre l’arrestation et l’agression de certains de leurs collègues par les forces de sécurité palestiniennes.

Les journalistes ont appelé à mettre fin à la persécution des journalistes palestiniens et ont manifesté avec des banderoles qui affichaient : «Où est la liberté des médias ? » et « Non à la répression et l’incarcération des journalistes. »La manifestation qui a été presque complètement ignorée des médias occidentaux opérant en Judée-Samarie, est intervenue après deux incidents au cours desquels des agents de sécurité palestiniens ont arrêté des journalistes.

Lors du premier incident, les policiers palestiniens ont attaqué la maison de George Canawati, directeur de Radio Bethléem 2000, et l’ont arrêté  d’une manière violente selon des témoins oculaires.

Canawati, un chrétien de la ville de Bet Sahour, près de Bethléem, a été accusé de « diffamation  » pour avoir critiqué le chef de la police de Bethléem, le colonel Omar Shalabi, lors de son émission de radio hebdomadaire .Le lendemain, Canawati a comparu devant un tribunal de Bethléem, l’œil au beurre noir et la chemise déchirée. Selon ses dires, il a été physiquement agressé par ses interrogateurs avant et pendant son interrogatoire.
Dans le second incident, les agents de sécurité palestiniens ont arrêté Sami al- Saee, un journaliste pour le site de Wattan News dans la ville de Tulkarem en Judée-Samarie. L’Autorité palestinienne n’a fourni aucune explication quant à la raison de son arrestation.

Les tortionnaires de l'AP sont entraînés par les agents de sécurité britannique MI5 et MI6  http://witnesshr.blogspot.fr/2013/05/palestinian-authority-torturers-lose.html

Les tortionnaires de l’AP sont entraînés par les agents de sécurité britannique MI5 et MI6

http://witnesshr.blogspot.fr/2013/05/palestinian-authority-torturers-lose.html

Quelques heures après la manifestation protestataire de Ramallah, les agents de sécurité palestiniens ont attaqué la maison d’une autre journaliste et blogueuse, Esmat Abdel Khalek, et lui ont confisqué des documents et un ordinateur portable.

Abdel Khalek, qui enseigne le journalisme à l’université de Judée-Samarie, a été arrêtée l’an dernier sur des soupçons de commentaires critiques postés sur son compte Facebook, à propos du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

Aucune raison n’a été donnée pour la dernière perquisition de sa maison à Ramallah, bien que les journalistes palestiniens aient déclaré que l’opération pourrait être liée à sa critique constante de la direction de l’Autorité palestinienne. «C’est malheureux et honteux que nous, les journalistes palestiniens soyons arrêtés et intimidés par notre Autorité palestinienne », a écrit un groupe de journalistes palestiniens dans une lettre au Premier ministre, Rami Hamdallah. « Nous réclamons une enquête sur l’arrestation et l’humiliation de George Canawati, ainsi que la détention de Sami al- Saee pendant plus de 12 heures à Tulkarem.» L’Autorité palestinienne refuse apparemment que les journalistes  évoquent des questions pouvant propager une image négative de ses dirigeants – sans doute la raison pour laquelle la critique de dirigeants palestiniens a souvent été dénoncée par l’Autorité palestinienne comme un acte de «trahison». La dernière vague de répression sur les médias vise à dissuader les journalistes de toute critique à l’égard de la direction palestinienne ; aux yeux de l’Autorité palestinienne, un journaliste est censé servir de porte-parole à son président et au gouvernement.

Nos médias occidentaux

L’Autorité palestinienne apparemment ne veut pas non plus que le monde extérieur, en particulier des donateurs internationaux, entendent parler de sa corruption financière et des violations de liberté des médias. Il veut que la critique soit dirigée uniquement contre Israël dans l’espoir d’accentuer la pression internationale sur les Israéliens et qu’ils soient forcés d’accepter toutes les demandes d’Abbas à la table de négociation.

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Bon comme un citron bien rond !