Le chef de l’armée égyptienne, le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, a annoncé sa candidature à la présidentielle.
3712061_400949456d7729e9f232257ca1208a2c84f67a6d_640x280

mais c’est officiel depuis ce mercredi soir. Le maréchal Abdel Fattah al-Sissi a annoncé, lors d’une allocution télévisée, qu’il était candidat à la présidentielle prévue dans le courant de ce printemps. Il a promis de «débarrasser l’Egypte du terrorisme», visant clairement les partisans des Frères musulmans.
Sissi, architecte de l’éviction du président islamiste Mohamed Morsi en juillet, est donné favori du scrutin présidentiel dans le plus peuplé des pays arabes. Il avait été nommé par l’ancien chef d’Etat, élu mais déchu, ministre de la Défense et vice-Premier ministre des autorités intérimaires. Pour être éligible, il devait démissionner.
«Je me tiens devant vous aujourd’hui pour la dernière fois dans un uniforme militaire, après avoir décidé de quitter mes fonctions de ministre et de chef de l’armée, a déclaré Abdel Fattah al-Sissi. Il est de loin la personnalité la plus populaire du pays, ses partisans le comparant au leader charismatique
Gamal Abdel Nasser.

 –

Un mort mercredi dans les manifestations
La tension reste intense en Egypte. Des heurts entre policiers et étudiants partisans de Morsi ont fait mercredi un mort et 14 blessés à l’Université du Caire, a indiqué le ministère égyptien de la Santé. Devant l’Université, dans le centre de la capitale égyptienne, des dizaines de policiers anti-émeutes tiraient des grenades lacrymogènes sur les étudiants qui protestaient contre la condamnation à mort, il y a deux jours, de plus de 500 pro-Morsi. Un organisateur de la manifestation étudiante a affirmé que la personne tuée était un lycéen, mortellement touché par balle, tandis que le ministère de l’Intérieur a assuré qu’il s’agissait d’un étudiant de l’université islamiste d’Al-Azhar deTanta, dans le delta duNil.Ailleurs dans le pays, des heurts entre étudiants islamistes et policiers ont fait 16 blessés à Zaqaziq, dans le nord, selon l’agence officielle Mena. Depuis l’éviction de Mohamed. Morsi en juillet, ces manifestations ont fait au moins 1.400 morts selon Amnesty International. Les islamistes, qui peinent désormais à mobiliser, ont fait des campus universitaires leur dernier bastion pour mener la contestation.

SUR LE MÊME SUJET

Bon comme un citron bien rond !