Un peu d’histoire…
L’Armée de Défense d’Israël (hébreu : צבא הגנה לישראל, ‘Tsva Haganah LeYisrael’) fut créée deux semaines après la création de l’État d’Israël au cours de la Guerre d’Indépendance, à la suite d’une décision prise par le gouvernement temporaire de l’État d’Israël le 26 mai 1948. La décision prit effet officiellement le 31 mai 1948. On considère cette date comme étant la date de la création de Tsahal et elle est célébrée chaque année dans l’armée israélienne. La déclaration fondatrice stipulait que Tsahal serait la force militaire exclusive de l’État d’Israël, comme il est de coutume dans n’importe quel autre État. Après la création de l’armée, les organisations militaires de la Haganah, du Palmah, de l’Irgoun et du Lehi furent réunies et intégrées dans Tsahal.
La déclaration fondatrice, qui fut signée par le Premier Ministre et Ministre de la Défense de l’époque David Ben Gourion, stipulait que l’Armée de Défense d’Israël serait constituée d’une Armée de l’Air, d’une Marine et de Forces Terrestres, et que tous les soldats de Tsahal, au moment de leur recrutement, devraient prêter serment d’allégeance en faveur de la protection de l’État d’Israël, de ses lois et de ses institutions. En septembre 1949, la Loi sur le Service Militaire fut votée ; elle déterminait les modalités du recrutement dans Tsahal et fut révisée plusieurs fois avant la promulgation de la version actuelle qui date de 1986. En 2008, la Loi sur les Réservistes fut votée, rendant le devoir de réserve militaire obligatoire. En 1976, la Knesset (le Parlement israélien) vota la Constitution Militaire qui stipule entre autres choses la subordination de Tsahal à l’État d’Israël.
Le premier Chef d’État-major de Tsahal fut le Lieutenant-général Yaakov Dori, et au total 20 chefs d’État-major ont dirigé Tsahal à ce jour. Les forces de défense israéliennes ont prit part à sept conflits armés majeurs :
la Guerre d’Indépendance, l’Opération franco-israélo-britannique de 1956, la Guerre des Six Jours, la Guerre d’Usure, la Guerre du Kippour, l’Opération Paix en Galilée et la Deuxième Guerre du Liban.Témoignages des pilotes:
Le Hamas avait caché leurs armes, rampes de lancement et munitions dans les zones d’habitations civiles, sous les écoles et jusque dans les mosquées du territoire, forçant les pilotes de Tsahal à s’aventurer au plus profond de la bande de Gaza pour faire cesser les attaques de roquettes sur le sud d’Israël.
«Nous avons des familles, un travail, un emploi du temps chargé, et pourtant chacun d’entre nous voulait remonter à bord de son avion et contribuer concrètement à l’opération. Nous avons tous téléphoné au commandant de notre escadron une fois par jour, pour lui signifier explicitement notre souhait de revêtir l’uniforme à nouveau, et de participer à l’opération».
Voila qui illustre parfaitement le sentiment des pilotes de réserve de l’armée de l’air il y a trois ans, lorsque Tsahal lançait l’Opération Plomb Durci dans la bande de Gaza.
Nous avons rencontré cette semaine le Lieutenant-colonel ,pilote d’hélicoptère, qui a participé à l’Opération avec le Colonel Avi et le Colonel Udi. Tous les trois sont réservistes. Ils nous ont raconté leurs souvenirs de l’Opération Plomb Durci, lancée dans le but de frapper les infrastructures du Hamas suite à la persistance des activités terroristes et des tirs de roquette émanant de la bande de Gaza et prenant pour cible des civils israéliens.
Pendant l’Opération, “Le mot d’ordre était d’éviter de blesser des civils innocents”
«La protection des civils était le point central de toutes les conversations entre les pilotes et leurs commandants. Nous faisions tout notre possible pour éviter de blesser des civils non impliqués».
Durant l’Opération, un cessez-le-feu entrait quotidiennement en vigueur pour permettre le passage de marchandises et d’aide humanitaire entre Israël et la bande de Gaza. Tous les jours, entre 12h et 15h, les transferts de marchandises reprenaient au point de passage de Kerem Shalom, et les pilotes devaient cesser toute activité.
«Un jour, une demi-heure avant la fin du cessez-le-feu, nous avons identifié un groupe de terroristes armés qui se préparait en vue d’une attaque», raconte le Colonel Udi.
«Nous avons attendu jusqu’à 15h, et ce n’est qu’à ce moment que nous avons reçu l’autorisation de déjouer leur attaquer, alors que nous nous les avions repérés bien plus tôt».
Le Lieutenant-colonel G. ajoute qu’une heure avant chaque attaque, Tsahal appelait pour avertir les habitants de l’immeuble visé.
«Les fenêtres de l’hélicoptère «Cobra» dans lequel nous volions n’ont qu’un centimètre d’épaisseur», explique le le Lieutenant-colonel G.
«Il s’agissait là d’une menace très sérieuse pour tous les membres de l’équipage. En effet, une balle pouvait facilement transpercer la vitre. Il est important de comprendre que cette précaution – qui consistait à prévenir les civils de l’imminence d’un raid aérien – donnait un avantage net aux terroristes, qui pouvaient nous attendre et nous attaquer à notre arrivée. Nous étions prêts à prendre des risques énormes pour minimiser au maximum le nombre de victimes civiles».
«L’Opération Plomb Durci nous a montré comment le Hamas exploite cyniquement les populations civiles en temps de guerre» !
Déclare le Lieutenant-colonel G.
«Nous avons vu des terroristes tirer sur nous depuis des écoles. J’ai vu de mes propres yeux des roquettes Qassam tirées depuis le terrain d’une mosquée. C’est là que le Hamas concentrait ses forces, en pensant que nous n’attaquerions pas, de peur d’être discrédités par les médias».
Les pilotes d’hélicoptères d’attaque avaient le pouvoir de décider d’avorter une frappe s’il y avait un risque trop élevé de victimes civiles dans la zone.Pendant le conflit, Tsahal a autorisé le transfert d’énormes quantités d’aide humanitaire vers Gaza et a même déclaré unilatéralement un cessez-le-feu quotidien de trois heures, tout en sachant que cela donnerait au Hamas un temps et un espace précieux pour se regrouper, s’équiper et se redéployer pour ses futures attaques.
Mettre en oeuvre les leçons tirées de la Deuxième Guerre du Liban
Après la Deuxième Guerre du Liban (2006), nous avons pris conscience de la la nécessité d’une meilleure coopération entre les Forces Terrestres et l’armée de l’air.
«La coopération avec les Forces Terrestres a été exceptionnelle pendant l’Opération Plomb Durci», pour le Lieutenant-colonel G.
«C’est le résultat de la longue préparation qui a précédé l’opération. Nous avons effectué un travail de fond afin d’améliorer les points faibles identifiés lors de la Deuxième Guerre du Liban».
Le Colonel Avi a expliqué que cette coopération a sauvé la vie de nombreux soldats de Tsahal. Par exemple, les hélicoptères ont ouvert la voie et sécurisé le chemin que les soldats israéliens ont emprunté afin de les protéger. «Je voulais atteindre cet objectif : faire stopper les tirs de roquettes et permettre aux habitants du sud du pays de vivre en paix, » conclut le Colonnel Avi.
«Il est facile d’oublier la raison pour laquelle nous avons lancé cette opération», rappelle le Lieutenant-colonel G.
«Le monde a oublié. Ils ont oublié que des missiles ont été constamment tirés sur nous pendant huit ans».
“J’ai vu les autobus et le véhicule qui brûlaient, ils étaient entourés de corps”, se souvient le Commandant d’un escadron d’hélicoptères après avoir été mobilisé lors de la journée noire du 18 août.
Hélicopère de l’Armée de l’Air israélienne
Prêts à intervenir en permanence et pour n’importe quel type d’alerte, les pilotes d’hélicoptères ont joué un rôle clé dans la triple attaque terroriste de jeudi 18 août. “Les attaques terroristes de jeudi étaient complexes et sont en quelque sorte toujours en cours”, a expliqué le Commandant d’escadron Yaïr. “Après les attaques terroristes près d’Eilat, nous avons du faire face à de nombreux dilemmes. Il a fallu éviter de prendre des décisions précipitées et garder notre sang froid”.
Le Lieutenant-colonel Yaïr se souvient : “Encore sonné par la nouvelle, j’ai décollé à bord de mon hélicoptère et j’ai vu s’élever devant moi une épaisse fumée noire. J’ai vu les autobus brûlés, et un véhicule entouré par des corps. Lentement j’ai commencé à voler à plus basse altitude, et j’ai atterri afin de partir à la recherche des terroristes responsables de l’attaque.”
Les hélicoptères ont soutenu les forces d’infanterie sur le terrain dans la recherche des terroristes dans la zone. Peu de temps après, des avions de chasse ont aussi été mobilisés pour se rendre sur le lieu de l’évènement afin d’évacuer les blessés.
Les hélicoptères ont pour rôle d’assister les forces qui opèrent au sol et de les protéger. “La plupart des opérations qui ont été effectuées ces derniers jours ont eu lieu dans des zones que nous connaissons bien et dans lesquelles nous avons l’habitude de suivre des entraînements”, a expliqué le Lieutenant-colonel Yaïr. “Nous avons vraiment senti que nous avons apporté notre contribution à l’effort de l’Armée Israélienne”, a ajouté le Commandant ajoint de l’escadron, le Colonel Omri.
Suite à la triple attaque terroriste contre Israël du jeudi 18 août, des avions de chasse de l’Armée de l’Air Israélienne ont pris pour cible plusieurs sites terroristes dans la bande de Gaza afin de restaurer le calme pour les communautés du sud d’Israël. L’Aviation Israélienne a pris pour cible 5 cellules terroristes au nord et au centre de la bande de Gaza qui avaient tiré des roquettes et des obus de mortier sur Israël. Par ailleurs, l’Aviation Israélienne a frappé 15 sites d’activité terroriste dans la bande de Gaza. Il s’agit notamment d’infrastructures, d’avant-postes utilisés par les terroristes, de tunnels de contrebande, de tunnels utilisés par les terroristes pour stocker des armes et des roquettes qui serviront à attaquer Israël et d’usines d’armement.
Au cours d’une opération menée par Tsahal et l’Agence de Sécurité Israélienne, un avion de chasse de l’Aviation Israélienne a pris pour cible des membres de l’Organisation du Comité terroriste de Résistance Populaire au sud de la bande de Gaza (comité qui regroupe plusieurs organisations terroristes palestiniennes). Parmi les terroristes pris pour cible, on trouve notamment Kamal Nirab, le chef de l’organisation dans la bande de Gaza, Imad Hamed, le chef de la branche armée de l’organisation, et Khaled Sha’at, l’un des hauts responsables de l’organisation. Ces dirigeants étaient responsables de la triple attaque terroriste du jeudi 18 août, et avaient pour but de kidnapper un soldat ou un civil israélien.
Un avion de chasse israélien a pris pour cible Matez Karika, âgé de 29 ans et originaire de Sajiya, qui était un officier de la branche opérationnelle du Djihad Islamic. Matez Karika a joué un rôle majeure dans la planification et l’exécution des tirs de roquettes sur Israël. Les organisations terroristes implantées dans la bande de Gaza ont tiré plus de 70 roquettes Grad, Qassam et obus de mortier sur Israël.
L’Armée Israélienne ne tolérera aucune tentative de nuire à la population civile israélienne et à ses soldats, et répondra avec détermination à toute tentative d’utiliser le terrorisme contre l’État d’Israël. L’Armée Israélienne tient l’organisation terroriste du Hamas pour seule responsable de toutes les activités terroristes qui émanent de la bande de Gaza.
le Général de Division Shlomo Shamir, qui était Commandant du front sud pendant la Guerre d’Indépendance, décéda.
Les soldats et commandants de Tsahal opèrent selon la doctrine de l’armée israélienne qui évolue constamment en fonction du contexte et des conditions du moment, mais également en fonction de “L’Esprit de Tsahal“, le code éthique destiné à transmettre les valeurs fondamentales de Tsahal.