Selon toutes les chancelleries occidentales « un accord historique aurait été signé avec l’Iran » à Genève. Or à la lecture de cet accord on comprend très vite qu’il s’agit d’une grande mascarade sans aucune contrainte de part et d’autre. L’Iran s’engagerait à limiter son programme nucléaire et l’Occident s’engagerait en contrepartie à lever les sanctions… L’emploi ici du conditionnel démontre qu’il ne s’agit en rien d’un engagement ferme des parties. Au delà de cette grande pantalonnade diplomatique, se joue un drame: ce « vrai faux accord » sans contrainte donnera l’occasion à Obama et aux Européens d’alléger les sanctions ce qui permettra à l’Iran de poursuivre son programme nucléaire « l’air de rien ». Il ne restera plus qu’Israël pour empêcher que le régime islamique des Mollahs n’atteigne son objectif funeste. Israël se retrouve seul pour faire le « sale boulot » afin de détruire la capacité nucléaire iranienne. Benjamin Netanyahu et le gouvernement israélien ne sont pas dupes sur les conséquences probables de ce faux accord: il s’agit bien d’un renoncement à la fermeté tant de l’administration américaine que des pays européens. Il a déclaré « Cet accord n’est pas un accord historique mais une erreur historique » . « Israël n’est pas lié par cet accord et na laissera pas l’Iran se doter de la capacité nucléaire ! ». Téhéran a obtenu « ce qu’il voulait », selon le bureau du Premier ministre Benjamin Netanayahu. « C’est un mauvais accord qui offre exactement ce que l’Iran voulait: la levée significative des sanctions et le maintien d’une partie significative de son programme nucléaire ». Obama et John Kerry voulaient cet accord à n’importe quel prix afin d’avoir un prétexte pour ne pas intervenir en Iran. Cet accord est là pour ça, pour isolé Israëm qui devra détruire seul les installations nucléaires iraniennes. On sait le locataire de la Maison Blanche très frileux à une intervention militaire américaine, on l’a vu pour la Syrie. Cet accord confirme que face à l’Iran il ne faut rien attendre de ce gouvernement américain. Obama vient ainsi de signifier à Israël et aux alliés américains du Moyen Orient qu’ils devront se débrouiller seuls face à la menace du régime des ayatollahs.
Mais à en croire le document diffusé par l’administration américaine, l’Iran s’engagerait à : • Mettre un terme à l’enrichissement d’uranium supérieur à 5%
• Neutraliser son stock d’uranium enrichi à près de 20%
• Ne pas construire de nouvelles structures et centrifugeuses permettant l’enrichissement d’uranium
• Autoriser l’accès quotidien aux inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique des sites nucléraires de Natanz et Fordow, des centrifugeuses, des mines et sites d’expoitation d’uranium
Si tout cela est respecté par l’Iran, les pays du 5+1 (États-Unis, Chine, Russie, Royaume-Uni, France et Allemagne) s’engageraient en échange aux mesures d’apaisement principales suivantes pendant les 6 mois que l’accord est valable:
• Ne pas imposer de nouvelles sanctions liées au nucléaire
• Lever certaines sanctions sur l’or et d’autres métaux précieux, le secteur automobile et ses exports pétrochimiques
• Rendre possible des réparations et des inspections de sécurité pour certaines compagnies aériennes iraniennes
• Débloquer 4,2 milliars de dollars (3 milliards d’euros) provenant des ventes du pétrole — actuellement restreintes — sous formes de versements périodiques
• Autoriser le versement de 400 millions de dollars (soit 300 millions d’euros) pour financer les études d’étudiants iraniens
• Faciliter, pour le bien du peuple, les transactions humanitaires comme l’achat de nourriture, de matières premières agricoles et de médicaments.
On le voit ici il s’agit d’un « vrai faux accord » qui n’est pas sans rappeler les accords de Munich qui conduisirent tout droit à la Seconde Guerre Mondiale…
Peut-on déjà l’appeler Munich II, « le jour où l’Occident baissa son froc devant l’Iran »…
La bombe à retardement iranienne: Alors qui arrêtera l’Iran
L’Iran, en gagnant du temps grâce à trois années d’arguties
diplomatiques sur la scène internationale, s’est considérablement
rapproché de son objectif : devenir une puissance nucléaire civile et
militaire. Désormais dotés de centrifugeuses, les mollahs de Téhéran ont
acquis les moyens de leurs ambitions. Une menace pour la paix du monde ?
Tel est, semble-t-il, l’avis des pays riverains.
La chose est communément admise, et plus seulement dans les « milieux autorisés »: l’Iran veut « sa » bombe.
Nostalgie de l’empire Perse, volonté d’hégémonie sur la région, sentiment
d’encerclement, résistance face aux impérialismes anciennement
soviétique ou, plus récemment, américain, outil stratégique aux mains
des mollahs face aux sunnites et à Israël…Les raisons sont nombreuses
pour l’Iran d’acquérir le précieux talisman.
Le Shah lui-même en avait fait une priorité nationale avec, à l’époque, l’acquisition de six
centrales civiles, dont la construction fut stoppée net par la guerre
contre l’Irak. Aux incrédules qui ont cru, ou qui croiraient encore, à une volonté
pacifique, un petit éclairage à caractère scientifique s’impose.
Une bombe atomique utilise soit de l’uranium enrichi soit du plutonium. Une
centrale civile se contente, quant à elle, d’uranium appauvri. Oui
mais…Une centrale civile produit des déchets « mixtes » contenant, tout à
la fois, plutonium et uranium appauvri qu’il convient de séparer. Si
l’on peut ainsi récupérer le plutonium, il est aussi possible d’enrichir
l’uranium obtenu via deux méthodes : la diffusion gazeuse ou
l’ultracentrifugation (celles-ci étant indistinctement qualifiées de «
centrifugeuses »). Autrement dit, une puissance nucléaire civile peut, avec du temps et
des moyens de hautes technologies, se transformer en nouveau venu dans
le club des possesseurs de bombe. Or, notre candidat iranien ne se contente plus de la centrale civile
de Buchehr. Depuis 2002, les services de renseignements occidentaux ont
révélé l’existence d’une centrale à « eau lourde » (autre méthode pour
enrichir l’uranium plus rapidement), située dans la ville d’Arak, et de
plusieurs usines souterraines équipées de centrifugeuses .
Une centrale à « eau lourde », dans une ville qui porte le nom du
pastis local (Arak), aurait de quoi faire rire si le sujet n’était pas
aussi sérieux.
Et maintenant ?
Désormais la course est lancée. L’Iran sera, d’ici peu, équipée de
l’arme suprême si personne n’intervient. Le deuxième exportateur mondial
de pétrole possède, certes, de quoi faire perdre la tête aux financiers
et aux multinationales qui s’exonèrent de considérations politiques.
Après tout, ce ne sera pas la première fois qu’aveuglés par l’argent, nos
princes du « business » adoptent des comportements irresponsables
menaçant la paix du monde. Comme pendant la crise des « subprimes »,
il sera toujours temps pour eux d’appeler les politiques à l’aide quand le pire arrivera.
Joyeux temps modernes où l’économique prime sur le politique !
L’Europe à portée de missile
Bref, l’Iran s’achemine vers son but, la bombe, sans oublier les moyens de la lancer.
Les missiles « Shihab 3 » lui permettent aujourd’hui d’atteindre Israël, la
Grèce, l’Ukraine ou la Pologne, et les nouveaux, en cours de
développement, mettront demain à sa portée l’Italie, l’Allemagne, la
France et la Grande Bretagne.
Alors qui arrêtera l’Iran ?
Tous les yeux convergent vers un petit pays du Moyen-Orient que Téhéran ne cesse de menacer de destruction : Israël.
Edifié par l’attaque sur la centrale Irakienne d’Osirak en 1981, (surnommé «O’Chirac » par les israéliens puisque vendue par Jacques Chirac),
puis d’un raid en 2007 sur une centrale en construction en Syrie, le monde attend de ce petit Etat qu’il renouvelle pareil exploit.
Car une bombe entre les mains d’une théocratie comme l’Iran, dont les
mollahs ne prennent leurs ordres que d’Allah, constitue un risque
évident que personne ne souhaite courir.
Pourtant sans « feu vert » de son allié américain, l’Etat hébreu ne
s’exposera pas, une nouvelle fois, à la vindicte universelle sur la
scène internationale, comme ce fut le cas pour Osirak (malgré les
remerciements en coulisse pour avoir fait le “sale boulot”).
A qui sait lire entre les lignes de l’histoire en marche, les signes sont évidents.
Virus : « Stuxnet » qui gêne la progression de l’enrichissement de l’uranium ,
condamnation d’ « espions » français ou allemands, sanctions à l’ONU,
assassinats, il y a quelques jours, de scientifiques iraniens… Téhéran,
nouveau nid d’espion de la décennie, est l’objet de toutes les
attentions des services secrets, à défaut de celles des « opinions
publiques » laissées, comme souvent, à la traîne.
Des signaux alarmants
De la même façon, les agitations chiites au Yémen, en Irak ou en Arabie Saoudite, le
développement de l’Arsenal du Hezbollah, allié des Iraniens, à la
frontière nord d’Israël et ses infiltrations aux Etats-Unis, sa présence
aux côtés de « gardiens de la révolution » iraniens au Venezuela, les
contrats perses avec la Bolivie, qui a récemment découvert sur son
territoire le plus grand gisement d’uranium connu à ce jour, constituent
autant de signaux qui ne trompent pas. L’Iran étend sa toile et se
prépare, a minima, à une contre attaque au cas où son projet nucléaire
se verrait stoppé. Car, plus le temps passe, plus les sanctions de l’ONU s’avèrent
inutiles. Dès lors, une seule option envisageable s’impose :
l’intervention militaire. Les pions sont en place. La confrontation se profile à l’horizon mais
personne ne peut dire quand… ni même qui prendra la responsabilité de
l’offensive. L’Europe devenue, depuis 1945, pacifiste ne lèvera pas le petit doigt
autrement qu’en condamnations politiques ou en collectant des
renseignements via ses services secrets.
Les Etats Sunnites de la région, trop faibles militairement, attendent une aide extérieure.
Reste « Goliath » ou « David » : les Etats-Unis ou Israël…
Barak. Obama s’affichant moins « va-t-en guerre » que son prédécesseur, il
faudra attendre que son Etat Major parvienne à le convaincre. A moins
que tout le monde ne compte sur le « vilain petit Etat hébreu ». Tôt ou tard, dans cette affaire, quelqu’un devra prendre ses
responsabilités et, comme bien souvent en pareil cas, se verra accusé de
les avoir prises. Appelons cela « l’effet Prophète ». Annoncez au
monde la crise à venir, ce qui n’est certes pas agréable à entendre,
vous vous verrez aussitôt accusé de troubler la tranquillité générale.
Pourtant, il est une chose que l’histoire nous enseigne : refuser
d’agir, avant que la crise ne survienne, n’éloigne pas le danger mais,
au contraire, le renforce.
English: Identification of Iran air craft Français : Marque d’identification des avions de l’Iran (Photo credit: Wikipedia)
« L’esprit de Munich », hélas, n’a pas fait reculer le spectre de la guerre en 1938. Il n’a servi, au bout du compte, qu’à affaiblir le camp des démocraties, à miner leurs opinions publiques et à donner du temps aux agresseurs pour accroître leur puissance destructrice. Ce scénario pourrait bien se reproduire. Ses conséquences, cette fois, seraient incalculables.
Related articles
- Netanyahu: Israel to send team to US to work on final Iran nuclear deal (jpost.com)
- Barack The Uniter Strikes Again: Israel , Iran Agree … Nuke Deal Is Bad For Israel (youviewed.com)
- Canada vows to keep its Iran sanctions after deal (warsclerotic.wordpress.com)







modztreh
Thank you for your comments.
J’aimeJ’aime
clairprf
All folktales come with an easily understood moral towards the story which makes them great for preschoolers. [url=http://www.tuttovelavillaggio.it]tuttovelavillaggio[/url] Microfiber golf shoes are generally reasonable priced, too. If a shoe that’s in your normal size will not fit well, ask the sales clerk for the next size up or perhaps a wider width.
Most from the players wear high top trainers for absolute ankle support. [url=http://www.tuttovelavillaggio.it/nike-free-run-2-c-37/]nike free run prezzo[/url] Los Angeles, lunettes de soleil de collecte de gros vous pouvez trouver des lunettes de soleil allant de street wear aux lunettes de soleil de poker. But it is also one hell of the adventure!
Now pick up several toes, leaving the large toes on to the ground. [url=http://www.tuttovelavillaggio.it]www.tuttovelavillaggio.it[/url] Article Source: author has done hands-on testing with Vibram Five Fingers and just how they affect individuals with flat feet. The Salomon XT Wings 2 GTX trail running sneakers are made designed for trail running but sometimes in the same way easily transfer to road running.
Related Topics:
[url=http://vendeurs.langhalz.mailxu.com/vollgestopftem/crosspost/narvals/kenkeise/]http://vendeurs.langhalz.mailxu.com/vollgestopftem/crosspost/narvals/kenkeise/[/url]
[url=http://www.mzm.hr/index.php?option=com_ponygallery&Itemid=35&func=detail&id=789]http://www.mzm.hr/index.php?option=com_ponygallery&Itemid=35&func=detail&id=789[/url]
[url=http://www.muskytrap.com/forum/index.php?topic=162911.new#new]http://www.muskytrap.com/forum/index.php?topic=162911.new#new[/url]
J’aimeJ’aime
modztreh
thanks for your comments.
J’aimeJ’aime
modztreh
Thank you for your comments.
J’aimeJ’aime
Ping: Report: Netanyahu orders Mossad to find proof Iran violating nuclear accord | LES RAISONS DU CITRON