Ukraine : 11 hélicoptères d’attaque survolent Sébastopol.

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Cela intervient alors que dans la nuit du 27 au 28 février des hommes armés ont bloqué l’aéroport de Sébastopol. Ces hommes appartiendraient, selon le ministre de l’Intérieur ukrainien, aux forces navales russes.
Le service de presse de la flotte russe a pour sa part affirmé, vendredi matin, n’avoir investi aucun aéroport, ni pris aucune autre mesure dans la ville.
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Vladimir Poutine est sorti de son long silence sur l’Ukraine en publiant, dans la nuit du jeudi 27 au vendredi 28 février, un bref communiqué sur le site du tremplin, dans lequel il s’efforce de circonscrire cette crise à un problème purement économique. Le président russe s’est en effet borné à demander à son gouvernement de « tenir des consultations avec ses partenaires étrangers, FMI et G8, pour organiser une assistance financière à Kiev ».
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Jusque-là, le silence de Vladimir Poutine n’avait d’égal que celui de Barack Obama. La Maison Blanche est manifestement inquiète des événements en Crimée, mais le président n’a pas fait de commentaires publics sur l’Ukraine depuis plusieurs jours. Jeudi, c’est au secrétaire à la défense, Chuck Hagel, qu’il est revenu de lancer une mise en garde à la Russie. En marge de la réunion des ministres de l’OTAN à Bruxelles, le ministre a plaidé pour « un leadership de sang-froid » et appelé le président russe à « ne pas prendre d’initiatives qui pourraient être mal interprétées ». Le Pentagone a en même temps fait savoir qu’il suivait de près les mouvements des troupes russes le long de la frontière ukrainienne.
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Le secrétaire d’Etat, John Kerry, a de son côté appelé son homologue Sergueï Lavrov. « Nous avons évoqué la situation très tendue qui règne en Crimée », a-t-il indiqué. Surtout, a insisté John Kerry, Sergueï Lavrov a répété que la Russie entendait « respecter l’intégrité territoriale de l’Ukraine ».


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Kiev – L’Ukraine a demandé vendredi au président russe Vladimir Poutine de mettre fin à son « agression » en Crimée, alors que le président déchu Viktor Ianoukovitch réapparaissait en Russie et déclarait vouloir « lutter pour l’avenir » du pays.

« Je m’adresse personnellement au président Poutine, pour lui demander d’arrêter immédiatement son agression non dissimulée et de retirer ses militaires en Crimée », a déclaré le président ukrainien par intérim Olexandre Tourtchinov.
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Il a dénoncé une provocation de Moscou: « On provoque le conflit et ensuite on annexe le territoire », selon un scénario déjà utilisé selon lui en Géorgie en 2008.

Selon le représentant du président ukrainien en Crimée, Serguiï Kounitsyne, « l’espace aérien (en Crimée) est fermé en raison du grand nombre d’atterrissages d’avions et d’hélicoptères russes ». Il a estimé que près de 2.000 militaires russes avaient ainsi été aérotransportés sur un aéroport militaire près de Simferopol, capitale de la république autonome de Crimée.

Jeudi, la Russie avait assuré que « la flotte russe de la mer Noire appliquait strictement les accords » conclus avec l’Ukraine et que le « déplacement de certains blindés de la flotte de la mer Noire s’était fait conformément aux accords et ne nécessitait aucune approbation » de Kiev.
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Peuplée majoritairement de russophones, la Crimée a appartenu à la Russie, au sein de l’URSS, avant d’être rattachée à l’Ukraine en 1954. Elle abrite toujours la flotte russe de la mer Noire à Sébastopol.

Des hommes armés étaient toujours présents vendredi en fin d’après-midi sur plusieurs sites stratégiques de Simféropol, a constaté l’AFP. Des témoins ont également signalé vendredi soir des mouvements de véhicules blindés non identifiés entre Sébastopol et Simferopol.
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Dans le centre de Simféropol, le Parlement local reste contrôlé par plusieurs dizaines d’hommes armés pro-russes, qui ont hissé jeudi le drapeau russe sur son toit. Les députés ont limogé le gouvernement local et voté la tenue le 25 mai d’un référendum pour plus d' »autonomie ». Le ministre suédois des Affaires étrangères Carl Bildt a appelé vendredi les forces russes à « immédiatement » retirer les forces qu’elle contrôle vers la zone de leurs bases normales. Simféropol est clairement en dehors de cette zone », a-t-il écrit sur Twitter.

– « Éviter l’escalade » –

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Rompant un long silence sur les derniers événements en Ukraine, M. Poutine avait auparavant jugé « extrêmement important d’éviter une escalade de la violence et indispensable de parvenir le plus vite possible à une normalisation de la situation » en Ukraine, au cours d’entretiens téléphoniques avec la chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre britannique David Cameron et le président du Conseil européen Herman Van Rompuy, selon le Kremlin.

Londres a rapporté de son côté que MM. Cameron et Poutine s’étaient entendus sur le fait que « tous les pays doivent respecter l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine ».
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Le Conseil de sécurité de l’ONU a entamé une « réunion privée suivie de consultations », à huis clos, vendredi après-midi à New York sur la situation en Ukraine, ont annoncé les Nations unies. Il n’est pas certain que le Conseil publie une déclaration à l’issue de cette réunion car « les capitales ne veulent pas nécessairement traiter ce dossier à New York », a expliqué un diplomate du Conseil.

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Au Parlement à Kiev, les députés ont voté vendredi matin une résolution appelant les pays occidentaux à garantir la souveraineté de l’Ukraine. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Russie se sont portés garants de l’indépendance de l’Ukraine dans le Mémorandum de Budapest, signé en 1994, en échange de son renoncement aux armes nucléaires après la chute de l’Union soviétique dont elle faisait partie.

– Contexte de plus en plus tendu –

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C’est dans ce contexte de plus en plus tendu que le président déchu Viktor Ianoukovitch, recherché en Ukraine pour « meurtres de masse » après la mort de 82 personnes à Kiev la semaine dernière, a refait surface jeudi à Rostov-sur-le-Don en Russie.
Il s’agit de sa première apparition en public depuis sa destitution le 22 février par le Parlement. La Russie lui a accordé sa « protection » face aux « extrémistes » et n’a pas reconnu les nouvelles autorités de Kiev.
M. Ianoukovitch a déclaré avoir été contraint de quitter l’Ukraine après des menaces sur sa vie, affirmant que des « jeunes nationalistes et pro-fascistes » ont pris le pouvoir à Kiev.
Les bouleversements et les victimes des derniers jours en Ukraine sont le « résultat de la politique irresponsable de l’Occident qui a montré trop d’indulgence envers Maïdan », la place de l’Indépendance à Kiev et QG de la contestation anti-Ianoukovitch, a-t-il accusé.
« Tout ce qui se passe en Crimée est une réaction absolument naturelle à ce coup d’Etat de bandits », a estimé M. Ianoukovitch
lors de sa conférence de presse. Il a appelé la Crimée à rester au sein de l’Ukraine.L’Ukraine de son côté a lancé une procédure pour obtenir l’extradition de Ianoukovitch de Russie, selon un communiqué du parquet.
Viktor Ianoukovitch n’a plus aucune légitimité à diriger l’Ukraine, ont estimé vendredi les Etats-Unis. « Nous estimons que Ianoukovitch a perdu toute légitimité puisqu’il a failli à ses responsabilités. Il a quitté l’Ukraine », a déclaré la porte-parole du département d’Etat.
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Les nouvelles autorités à Kiev ont reçu le soutien des Occidentaux. Angela Merkel a félicité vendredi le nouveau Premier ministre Arseni Iatseniouk et l’a assuré de son soutien. « L’Union européenne et l’Allemagne feront tout ce qu’elles peuvent pour soutenir le nouveau gouvernement ukrainien », a-t-elle dit.
L’Autriche et la Suisse ont annoncé avoir gelé les avoirs d’une série de ressortissants ukrainiens à la demande du pouvoir de transition à Kiev.
La directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, s’est par ailleurs voulue rassurante quant à la santé de l’économie ukrainienne, que beaucoup voient au bord de la banqueroute.
« Nous ne voyons rien d’alarmant, rien qui mérite de paniquer pour le moment », a-t-elle déclaré à Washington, appelant les autorités ukrainiennes à se garder d’évoquer des montants d’aide qui « n’ont pas de sens ».
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Washington – Le président américain, Barack Obama, a mis en garde la Russie vendredi contre une intervention armée en Ukraine, prévenant qu’elle aurait un «coût», et exprimé la vive inquiétude des Etats-Unis face à une situation «volatile».


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«Nous sommes profondément inquiets au sujet d’informations sur des mouvements de troupes entrepris par la fédération russe en Ukraine», a déclaré le dirigeant américain dans la salle de presse de la Maison Blanche.

Il n’a toutefois pas confirmé les déclarations du président ukrainien par intérim, Olexandre Tourtchinov, qui, dénonçant une «agression» de Moscou, avait affirmé plus tôt vendredi que 2.000 militaires russes avaient ainsi été aérotransportés près de Simféropol, capitale de la république autonome de Crimée.

«Les Etats-Unis seront solidaires de la communauté internationale pour souligner qu’il y aura un coût à toute intervention militaire en Ukraine», a ajouté M. Obama.

Le président américain, qui a assuré que son administration restait en contact avec le gouvernement russe, a reconnu que Moscou avait des intérêts en Ukraine.

Mais il a estimé qu’une violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du pays serait «profondément déstabilisante».

Le dirigeant américain a également souligné qu’une intervention militaire russe en Ukraine, moins d’une semaine après la destitution du président pro-russe Viktor Ianoukovitch par le Parlement, «représenterait une interférence dans des affaires qui doivent être déterminées par les Ukrainiens».

Remarquant que «la situation reste très volatile», M. Obama a aussi révélé que le vice-président, Joe Biden, venait de parler avec le nouveau Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, «pour lui assurer qu’en ce moment difficile, les Etats-Unis soutiennent ses efforts et la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’avenir démocratique de l’Ukraine».

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