Jusqu’à maintenant simplement en phase de test,
avec un nombre restreint d’utilisateurs, les lunettes interactives « Google Glass » seront commercialisées plus largement la semaine prochaine aux Etats-Unis.
Les Google Glass seront proposées lors d’une vente flash le 15 avril, pour les américains uniquement .

N’importe quel Américain prêt à dépenser 1.500 dollars (plus les taxes) pourra rejoindre les rangs jusqu’ici restreints des « explorateurs » qui testent les « Google Glass », à partir du 15 avril à 9h00 EDT (soit 15h00 à Paris) a annoncé jeudi le géant internet.

Pour l’occasion un site dédié a été créé et permet d’ores et déjà de se pré-enregistrer.
« Le site ne sera ouvert que pour une durée limitée, alors sortez vos agendas », prévient un message publié sur le réseau Google+. Mais le groupe ne précise par quand l’offre expirera.
Copie d’écran du site Google pour l’opération du 15 avril –
« Nos explorateurs sont des mères de famille, des artistes, des chirurgiens, des rockeurs, et chaque nouvel explorateur a apporté une nouvelle perspective qui améliore les lunettes », explique encore Google en justifiant sa démarche par les nombreuses demandes qu’il reçoit. « Tous les jours nous avons des demandes de ceux d’entre vous qui n’ont pas encore réussi à rentrer dans le programme, et nous voulons aussi votre avis. »

Pour Google il s’agit donc d’ une nouvelle étape dans le développement et la commercialisation future _ sans doute cette année _ de ces lunettes connectées. Et ce alors même que quelques ventes non officielle ont déjà fait leur apparition, en France notamment la semaine dernière.


Pour l’heure en effet, elles demeurent un prototype réservées avant tout à des développeurs ainsi qu’à des volontaires qui ont accepté de débourser la somme de 1.500 dollars, c’est à dire le même prix que pour celles qui seront commercialisée le 15 avril. Et de ce fait, la vente du 15 avril ne doit pas être prise pour une date de commercialisation. Il ne s’agira pas de proposer la version commerciale définitive des Google Glass, mais plutôt d’étendre le programme Explorer. Et sans doute, en effectuant sans trop de risques un test de popularité des lunettes, d’explorer le terrain en matière de prix public.
Améliorer le design:

Soucieux d’améliorer l’adoption par un plus large public, Google a donc fait des efforts ces derniers mois pour leur donner un aspect plus attractif. En début d’année, il a sorti des montures normales compatibles avec l’appareil, adaptées à des verres correcteurs ou solaires. Et il a fait un grand pas en avant le mois dernier avec l’annonce d’ un partenariat avec le groupe italien Luxottica, propriétaire entre autres des marques Ray-Ban ou Oakley.
Cette collaboration doit permettre d’améliorer le design des lunettes, et Google a laissé miroiter des collections exclusives. Luxottica dit vouloir mettre les premières paires sur le marché en 2015.

Réticences dans la vie réelle:
Restera après que la commercialisation ait été réellement décidé à voir si les Google Glass trouveront réellement leur place dans la vie quotidienne. Car jusqu’à présent, les personnes qui ont testé ces lunettes ont parfois été confrontées à des rejets dans leur vie quotidienne.
Certains se sont ainsi vu refuser l’entrée dans un restaurant ou un lieu public, d’autres ont aussi eu des problèmes alors qu’ils circulaient en voiture et portaient ces lunettes. Les forces de l’ordre doutant que cela permettent une conduite en toute sécurité. Mais finalement la conductrice de Californie n’a pas été condamnée.
Mais ce sont les questions de vie privée qui sont le plus souvent montées en épingle par les détracteurs de ces lunettes connectées qui sont équipées d’un appareil photo et d’une caméra pouvant être déclenchés discrètement, parfois d’un simple clignement d’œil, et leur connexion internet permet de diffuser rapidement ces images.
Code de bonne conduite
Conscient de ce problème, Google a tenté de minimiser le problème. Tout en publiant début février un « code de bonne conduite » (y conseillant de « respecter les autres », de demander l’autorisation avant de prendre quelqu’un en photo ou bien encore d’éteindre l’appareil dans les lieux où les téléphones portables ne sont pas autorisés) , les responsables de Google ont récemment expliqué qu’il y avait mieux pour faire de l’espionnage. « »Si quelqu’un veut vous enregistrer secrètement, il y a des caméras bien meilleures sur le marché que celle qu’on porte visiblement sur le visage et qui s’allume dès qu’elle reçoit une commande vocale ou qu’on presse un bouton », a fait valoir la société américaine. Les analystes prédisent un avenir radieux à ce marché: le cabinet de recherche IDC a encore indiqué jeudi s’attendre à un triplement des ventes de ce type d’appareils cette année, à 19 millions d’unités. Et le volume pourrait d’après lui atteindre 111,9 millions en 2018.

Pour faire sa publicité, un site d’e-commerce a proposé un stock limité de lunettes Google. Les modèles étaient des prototypes qui ne sont pas encore disponibles dans les enseignes traditionnelles.

Les Google Glass arrivent en France mais pas comme Google le souhaiterait. Ces lunettes intelligentes équipées d’une caméra et d’un micro, peuvent prendre des photos, enregistrer des vidéos ou encore lire des emails. Pour faire parler de lui, un site d’e-commerce en a mis en vente mercredi plusieurs dizaines. «Le stock mis en ligne vient d’être dévalisé en quelques minutes… C’est tout simplement incroyable!», s’est réjoui un responsable du site dans les commentaires. Plus de 1500 personnes auraient essayé de se les procurer. Pour les plus chanceux, les lunettes seront livrées dans les 15 jours ouvrés.

Les Google Glass étaient proposées au prix plutôt élevé de 1799 euros. «Aux États-Unis, elles sont vendues à 1500 dollars hors taxes […] Sur eBay, les Google Glass sont vendues de 2000 à 2500 dollars et pour être sincère, nous les avons payées plutôt autour de 2000 dollars hors taxes que 1500», a expliqué Cédric Dagault, le gérant de Qoqa interrogé par le journal Lyon Capitale. Sur le site d’enchères eBay, des internautes proposent ce produit à des prix très variables, mais c’est la première fois qu’un site français référençait les lunettes.

Une commercialisation sans l’accord de Google
Les Google Glass sont pour l’instant réservées aux développeurs et aux volontaires via le programme «Google Glass Explorer. Ils peuvent se les procurer pour 1500 dollars. Il est formellementinterdit de les revendre depuis début 2013. Il est possible uniquement de les prêter ou de les donner. Le géant américain avait brandit la menace de bloquer les lunettes à distance pour tout contrevenant, mais il s’est ravisé fin 2013. «Nous avons fait des recherches et nous n’avons trouvé personne avec des Google Glass bloquées. […] Google n’a pas les moyens de savoir si le produit a été acheté via le circuit traditionnel ou ailleurs», a précisé Cédric Dagault.
Le site Internet a donc bénéficié d’une excellente visibilité grâce à ce coup de publicité inédit. «Notre but était plus de faire de la communication que de marger dessus. Nous avons eu de nombreux articles, la mission est donc réussie», a déclaré le dirigeant. Les lunettes de Google ne sont pour l’instant qu’à l’état de prototype. Un achat précipité n’est donc pas conseillé.
Mieux vaut attendre le produit final qui pourrait être commercialisé en fin d’année pour 600 dollars. Google a débuté une petite tournée dans les villes américaines pour faire connaître son produit aux consommateurs en leur faisant essayer les lunettes.


melissalamontagne24
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modztreh
thanks for your comments.
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