BRAUD-ET-SAINT-LOUIS, Gironde (Reuters)
Le sort de la centrale nucléaire du Blayais, près de Bordeaux, l’une des plus anciennes de France, suscite l’inquiétude des associations écologistes après l’accident de Fukushima au Japon.

 

Dans la nuit du 27 au 28 décembre 1999, l’eau de l’estuaire de la Gironde avait franchi les digues et inondé les sous-sols de cette centrale qui fête ses 30 ans en 2011 et devrait continuer son activité encore une dizaine d’années encore.

Un accident majeur avait été redouté mais il fut finalement été classé en alerte de niveau 2 sur une échelle de sept.

Toutefois, les tranches 1 et 2 du Centre nucléaire de production d’électricité (CNPE) avaient été envahies par l’eau, mettant hors d’usage des installations de sécurité.

Près de douze ans plus tard, des enseignements ont été tirés de cet événement et des travaux ont été effectués pour relever les digues, au point qu’EDF compte prolonger de dix ans la durée de vie de ses quatre réacteurs.

Même si l’audit ordonné par le gouvernement sur la sécurité de toutes les centrales françaises est susceptible de changer la donne, ce projet est jugé irresponsable par les écologistes.

Stéphane Lhomme, président de l’Association anti-nucléaire « Tchernoblaye« , en référence à la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986, et de l’Observatoire du nucléaire, demande la fermeture pure et simple de l’installation le 12 juin, date anniversaire des 30 ans du réacteur n°1.

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« La centrale cumule tous les risques spécifiques. Elle arrive à 30 ans d’âge, date prévue pour son arrêt à l’origine, et il y a eu l’inondation de 1999″, explique-t-il.
« EDF dit qu’elle en a tiré les enseignements mais comment croire les spécialistes du nucléaire quand on voit de qui s’est passé au Japon ? », ajoute-t-il.
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LES RISQUES SONT CONNUS

Les mêmes inquiétudes se font jour pour la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), la plus ancienne de France. Elle a été mise en service en 1977 dans une zone sismique.

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A Braud-et-Saint-Louis, commune de 1.400 habitants du nord de la Gironde sur laquelle est implantée l’installation du Blayais, des doutes existent sur la sécurité en cas d’accident.

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Le président de la Commission locale d’information nucléaire (Clin), Jacques Maugein, a mis l’accent sur les possibilités d’inondation par le marais qui isolerait la centrale, la route d’accès pour les secours pouvant être submergée.

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« Le risque est connu, EDF doit prendre ses responsabilités« ,
a-t-il indiqué à la presse.

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EDF, estime-t-il, devrait donner des informations précises « sur les conditions d’utilisation des eaux de refroidissement », alors qu’une étude hydraulique demandée après la tempête de 1999 a selon lui été interrompue. Habitants et autorités locales semblent cependant faire preuve d’un certain flegme. Le maire socialiste Jean-Michel Rigal assure que la population est « très bien informée de ce qu’il faut faire en cas d’accident à la centrale ». « Chaque habitant a reçu un document d’information communale sur les risques majeurs, ils ont eu un bon de retrait de pastilles d’iode et sont tenus informés des exercices effectués dans le cadre du Plan particulier d’intervention (PPI) effectués tous les trois ans », explique-t-il.

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Les habitants ne se disent pas tous rassurés mais, pour eux, la vie continue.
« Ça fait 13 ans que j’habite ici et on s’y habitue. Chaque fois que je vois la centrale, je pense aux risques mais pas plus », dit l’un d’eux, Benoît Despujos.
Monique Renaud et son mari y ont fait construire leur maison il y a sept ans. Elle reconnaît que « si ça arrive ailleurs ça peut arriver ici. D’habitude, on n’y pense pas mais avec tout ce qu’on voit au Japon, je me pose des questions », dit-elle.

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Un peu plus loin, Jeanine assure qu’elle et son mari n’ont « pas peur du tout ».
« On n’y pense même pas, on n’a jamais été inquiété par cette centrale. On est bien informé, on a des pastilles d’iode, tout va bien », assure-t-elle.

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La catastrophe du Japon a pourtant placé la pharmacie quasiment en rupture de stocks de pastilles d’iode.

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La centrale du Blayais comporte quatre réacteurs de 900 mégawatts chacun, soit une puissance totale de 3.600 MW. En 2010, 26,3 milliards de kWh soit 6,15% de la production d’électricité nucléaire en France, y ont été produits.

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Blayais: Centrale nucléaire

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L’exploitation de l’énergie nucléaire est un danger pour l’homme et l’environnement.

L’exploitation et l’enrichissement de l’uranium, tout comme la fabrication du combustible nuisent à l’environnement et mènent à des maladies, voire même la mort chez l’homme. En fonctionnement normal, la centrale nucléaire du Blayais rejette de la radioactivité cancérogène dans la nature. Un accident grave ou une attaque terroriste peut avoir lieu à tout moment et mettrait la vie et la santé de centaines de milliers de personnes en danger. De grandes zones seraient inhabitables à long terme. Les centrales et les armes nucléaires sont des « sœurs-siamoises ». L’utilisation « civile » de l’énergie nucléaire conduit à la prolifération des armes nucléaires dans le monde. Les usines de retraitement sont encore plus problématiques et dangereuses que les centrales nucléaires. Le pouvoir et la prise d’influence des groupes nucléaires EDF, EnBW, Areva et Siemens sur la politique sont antidémocratiques. Ils essaient de faire oublier leur coresponsabilité quant au changement climatique en faisant de la propagande pour la protection du climat. Les déchets nucléaires produits dans les centrales nucléaires doivent être stockés en sécurité pendant un million d’années et mettent la vie des générations futures en danger.

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De nombreuses centrales nucléaires
fonctionnent avec des réacteurs à eau pressurisée. Dans ce type de réacteur, la fission des atomes d’Uranium 235, voire de Plutonium, produit, en plus des neutrons, des rayonnements divers, des produits de fission et de la chaleur qui porte l’eau du circuit primaire, sous une pression de 150 bars, à une température de 320 degrés Celsius. Des grappes de commande ou barres de contrôle servent à réguler et arrêter la réaction en chaîne. Quand une barre est introduite dans le coeur du réacteur, elle absorbe une partie des neutrons libérés par la fission, de sorte qu’ils ne sont plus disponibles pour l’entretien de la réaction en chaîne. C’est ce système de barres qui doit empêcher l’emballement du réacteur, à condition qu’aucun attentat, qu’aucun séisme ne vienne les bloquer dans leurs gaines. Le circuit primaire transmet sa chaleur au circuit secondaire dans un échangeur de chaleur servant également de générateur de vapeur. Cette vapeur du circuit secondaire active les turbines.

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La centrale nucléaire du Blayais vue du ciel:

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Toute centrale nucléaire produit, par année et par Mégawatt électrique, l’équivalent en radioactivité d’une bombe de type Hiroshima. Ce qui veut dire que les quatre réacteurs du Blayais,

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Terrorisme: Danger pour le Blayais !

D’une puissance de 900 MWe chacun, produisent en une année la radioactivité d’environ 3600 bombes Hiroshima. Une partie de ces substances perdent leur radioactivité rapidement, d’autres (par exemple le plutonium) restent radioactives de façon durable, avec des périodes physiques de plus de 24 000 ans. Des reacteurs vieillissants, construits sur une faille active et des sols alluviaux amplifiant tout séisme, avec des cuves devenues fragiles, augmentent le risque d’accident grave.

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Ce type de réacteurs
n’est techniquement pas sûr, comme l’a montré entre autre, en 1979, la fusion d’une partie du combustible d’un réacteur de Harrisburg (USA). En situation difficile, si les circonstances le permettent, le réacteur est certes mis hors circuit à l’aide des barres de contrôle; cependant la chaleur produite par la fission des matériaux combustibles perdure pendant plusieurs jours encore.

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Pour pouvoir évacuer la chaleur résiduelle,
toutes les centrales nucléaires possèdent des systèmes de refroidissement de secours. Si ces systèmes redondants ne fonctionnent plus, l’augmentation de la température peut entraîner la fusion du coeur.

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Si plusieurs gaines de combustibles
( « crayons » ) entrent en fusion, la réaction en chaîne se renforce et on en vient à un réchauffement incontrôlé gigantesque. Si le bâtiment du réacteur (« containment ») ne résiste pas, ou bien encore si une grande quantité de substances radioactives s’échappe, on parle alors de super catastrophe.

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L’Ökoinstitut (Institut écologique) de Darmstadt a calculé les conséquences
et l’étendue géographique d’une telle catastrophe, prenant comme base de réflexion un accident nucléaire survenant au CNPE EDF/EnBW de Fessenheim (Alsace). La simulation a été réalisée pour la centrale de Fessenheim, mais est plus ou moins applicuable à toutes les centrales nucléaires de France.

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Impact d’une catastrophe nucléaire


« Avec un vent de sud-ouest animé et de la pluie, on serait en présence d’une bande sinistrée longue de 370 km, s’étendant de Fessenheim (Alsace) jusqu’à la région de Würzburg/Nürnberg Si les directives de Tchernobyl devaient être appliquées, il faudrait alors évacuer la totalité de la population vivant dans cet espace, et ce durant une période de 50 ans ».

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Par ailleurs, Klaus Traube, expert nucléaire
et ancien directeur du service des réacteurs nucléaires de l’IACE chez General Dynamics à San Diego et, en dernier, Directeur gérant d’Interatome, filiale de Kraftwerk-Union, constate:

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« L’analyse de nombreux évènements nucléaires graves montre que ceux-ci comme à Harrisburg, comme d’ailleurs aussi à Tchernobyl, sont provoqués par une accumulation inattendue d’incidents techniques et d’erreurs d’exploitation qui, considérés séparément, apparaissent comme ordinaires. C’est aussi ce qui ressort des coûteuses études de risque analysant les possibilités et les probabilités de défaillance des réacteurs nucléaires. Ces études confirment que chaque réacteur peut être le siège d’accidents conduisant à la fusion du coeur et à des rejets catastrophiques de radioactivité. Ce n’est pas ce point qui est contesté par les spécialistes. Il y a seulement discussion sur le taux de probabilité de ces accidents. Il n’est pas non plus contesté qu’un acte terroriste, tel que celui, par exemple et parmi bien d’autres, de la chute dirigée d’un gros avion de ligne puisse déclencher une catastrophe dans un réacteur. Ici encore, on ne peut que polémiquer sur le taux de probabilité. »

 

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Mona Lisa – Nucleaire? Non merci!
Énergie nucléaire = potentielles armes nucléaires

Le plus grand problème de l’énergie nucléaire c’est la menace envers toute forme de vie du à la propagation mondiales de centrales nucléaires, de mines d’uranium et au marché noir de plutonium. Pourquoi des pays comme le Pakistan et l’Israël ont-ils des armes nucléaires ? Parce qu’ils ont trouvé un moyen d’utiliser « l’énergie nucléaire pacifique » pour construire des armes nucléaires. Chaque anciennes et chaque nouvelles centrales nucléaires représente un danger pour la paix mondiale. On voit cela clairement dans le conflit avec l’Iran ou la Corée du Nord. Mais on ne peut pas montrer du doigt sur ces pays et en même temps utiliser l’énergie nucléaire à tout va.
De quel droit les « pays nucléarisés » se permettent de vouloir interdire l’utilisation de choses qu’ils ont eux-mêmes ? Tout comme le colonialisme, la division du monde en deux classes nucléaires ne peut durer. Les pays qui exploitent l’énergie nucléaires, qui prolongent les durées des centrales, qui spéculent sur la construction du nouveau EPR de Siemens, donnent au reste du monde de bonnes raisons de construire des centrales nucléaires et aussi des armes de destructions massives et encouragent la prolifération de cette technologie et menace ainsi toute vie sur terre.

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Liste des réacteurs nucléaires en France:
Belleville, Blayais, Bugey, Cattenom, Chinon, Chooz, Civaux, Cruas, Dampierre, Fessenheim, Flamanville, Golfech, Gravelines, Nogent, Paluel, Penly, St. Alban, St. Laurent, Tricastin…

Incidents

En 2002 et 2003, EDF a déclaré deux incidents génériques de niveau 1 sur l’échelle INES relatifs à la tenue au séisme de composants de certainsREP 900 MWe français, dont la centrale du Blayais. L’incident déclaré le 14 octobre 2002 concerne la tenue au séisme de réservoirs d’eau permettant d’assurer le refroidissement ducœur en cas d’accident. Les travaux nécessaires à la remise en conformité de la centrale se sont terminés en décembre 2005.L’incident déclaré le 28 octobre 2003 concerne la tenue au séisme de tuyauteries connectées à l’un des réservoirs d’eau concerné par l’incident du 14 octobre 2002.
Dès 1998, le bilan annuel de la sureté de la centrale du Blayais notifia une surélévation de 50 cm des digues, mais EDF différa le rehaussement de sa digue de protection. Le 19 novembre 1999, EDF est sommée de produire un planning des travaux de sécurité par une lettre la rappelant à l’ordre.
Un mois plus tard, le 27 décembre 1999, lors des tempêtes qui frappèrent alors l’Europe, la centrale a été gravement inondée, mettant hors service trois de ses quatre réacteurs. L’incident a été classé au niveau 2 (« incident ») sur l’échelle INES. Les opposants au nucléaire pensent que ce classement ne rend pas compte de la gravité de la situation et estiment que la centrale du Blayais a frôlé la catastrophe à cette occasion.
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Les alternatives:

Le développement des énergies alternatives fait partie des rares signes positifs de notre époque. Entre 1995 et 2005 le prix des énergies fossiles et nucléaire a plus que doublé, alors qu’il a baissé de moitié pour les énergies renouvelables.

Alternative au nucléraire

L’énergie éolienne connaît la plus grande expansion.
Dans l’Union Européenne, en l’année 2005, 1000 nouveaux Mégawatts éoliens étaient raccordés au réseau tous les deux mois. En Kilowatts (puissance), cela correspond à un nouveau réacteur de la taille de Beznau en Suisse (365 MWe) –
Et ceci tous les 60 jours. Et c’est justement cette croissance positive des énergies durables que les adeptes des énergies fossiles et nucléaire combattent massivement. Car chaque installation photovoltaïque et chaque nouvelle éolienne, financées avec des fonds privés, enlèvent des parts de marché aux exploitants et grandes entreprises du nucléaire dans le domaine de la production électrique. Que penser de l’opposition à l’implantation d’éoliennes à cause des oiseaux, chauves-souris et de la protection du paysage ? En réalité c’est une affaire d’argent et de pouvoir.
Mais le plus grand gisement d’énergie, ce sont les économies d’énergie, pouvant être mises en oeuvre immédiatement. De même les technologies pour augmenter l’efficacité énergétique, à la production comme à la consommation, sont là; elles ne demandent qu’à être appliquées. C’est une question de volonté politique, individuelle et d’orientation de l’économie.

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Le Plutonium d’AREVA tue à Fukushima

Le plutonium d’AREVA tue à Fukushima et les armes nucléaires, dans le prolongement d’AREVA, mettent en danger la paix dans le monde. Une partie des radiations qui tuent des humains au Japon, vient de l‘entreprise française AREVA .

Le réacteur détruit n° 3 de Fukushima fonctionne avec un combustible au Plutonium (MOX) extrêmement dangereux . La radioactivité s’échappant du réacteur n° 3 chasse les humains de leurs terres et lieux d’habitation et met en danger l’homme, la nature et l’environnement .L’ entreprise nucléaire française AREVA livrait du combustible MOX à Fukushima .

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AREVA: En exportant le nouveau réacteur EPR
dans des zones sensibles, nous apportons la lumière au monde

Que faire ?

Si vous regardez cette exposition, si vous vous mettez sérieusement en colère contre EDF, contre les partis politiques pro nucléaires, si vous serrez les poings au fond de votre poche, si vous grincez des dents la nuit………, mais si par ailleurs vous restez inactif, cela ne changera strictement rien.

Engagez-vous dans la lutte pour l’arrêt des centrales nucléaires et contre le programme Euroréacteur !
Informez-vous. Devenez plus énergique. Participez aux travaux et actions du CSFR et d’Alsace Nature.
N’acceptez pas que votre fournisseur de courant électrique vous expose aux dangers de ses centrales nucléaires. Changez de fournisseur et choisissez en un qui vend du vrai courant d’origine renouvelable, comme par exemple l’EWS Schönau ou ENERCOOP.
• Ne vous gênez pas d’aborder le sujet du nucléaire sur votre lieu de travail, dans votre association, chez vous à la maison.
• Ne vous laissez pas manipuler et dresser contre vos voisins européens. Car le lobby nucléaire mène son jeu par-delà les frontières. Nous aussi, les protecteurs de l’environnement, avons intérêt à travailler de façon transfrontalière.
Engagez-vous pour la protection de l’humain, de la nature, de l’environnement ainsi que pour un développement durable et compatible avec les lois de notre planète.
• N’ayez pas peur d’afficher votre engagement à travers une lettre de lecteur, un autocollant appliqué sur une fenêtre, sur la bicyclette, sur la poubelle, sur la voiture ou une inscription sur votre portail.
Auprès du CSFR, d’Alsace Nature et du BUND vous pouvez obtenir tout ce matériel.
Nous vous invitons à prendre un nouvel élan : soutenez notre travail par un don ou bien devenez membre (déduction des impôts possible). Tracts et expositions nous coûtent de l’argent.
Pensez à faire des économies d’énergie et entrez avec nous dans l’âge solaire.

 


Tchernobyl: 25 ans

Carte des centrales nucléaires en France:

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Centrales nucléaires en France:
Belleville Blayais Bugey Cattenom Chinon Chooz Civaux Cruas Dampierre Fessenheim Flamanville Golfech Gravelines Nogent Paluel Penly St. Alban St. Laurent Tricastin

Bon comme un citron bien rond !

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