Crimes de guerre, migrants… Cinq déclarations à retenir de l’entretien de Bachar Al-Assad.

Le président syrien Bachar Al-Assad lors d'un entretien à l'AFP, jeudi 11 février 2016 à Damas (Syrie).

C’est le premier entretien accordé par Bachar Al-Assad à un média, depuis l’échec des pourparlers de Genève. « La reconquête de tout le territoire syrien, aujourd’hui divisé entre des portions contrôlées par le régime, des rebelles et des jihadistes, est un but que nous chercherons à atteindre sans hésitation », a réaffirmé le président syrien à l’AFP, vendredi 12 février.

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1 Pas de trêve dans les combats

Le dirigeant dit croire aux « négociations et à l’action politique » avec l’opposition non armée. Mais, selon lui, « négocier ne signifie pas qu’on arrête de combattre le terrorisme« , terme qui désigne chez lui tous les combattants rebelles, pas seulement les jihadistes. Les affrontements pourraient être »longs« , ajoute-t-il. Avec l’appui de l’aviation russe, Bachar Al-Assad mène d’ailleurs une offensive dans la région d’Alep, depuis le début du mois. L’objectif, selon lui, est de « couper la route » entre cette province et la Turquie, davantage que de reprendre la ville, divisée entre secteurs tenus par les rebelles et quartiers contrôlés par le régime.

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2 Des avertissements à la Turquie et à l’Arabie saoudite

Bachar Al-Assad a également évoqué l’hypothèse d’une intervention militaire turque et saoudienne en Syrie : « C’est une possibilité que je ne peux pas exclure pour la simple raison que [le président turc Recep Tayyip] Erdogan est quelqu’un d’intolérant, de radical, un pro-Frères musulmans et qui vit le rêve ottoman. Il en est de même pour l’Arabie saoudite. » Mais le président syrien est convaincu qu’une « telle action leur serait difficile pour eux ».

Une photographie obtenue auprès du service de presse syrien, lors de l'entretien de Bachar-Al-Assad avec l'AFP, jeudi 11 février 2016.

3 Un appel pour faire revenir les réfugiés en Syrie

En près de cinq ans, la guerre en Syrie a déjà fait plus de 260 000 morts et poussé des millions de personnes à l’exil. « Je vais appeler les gouvernements européens qui ont contribué directement à l’exode [des réfugiés syriens] – en fournissant une couverture aux terroristes et en imposant un embargo à la Syrie – à aider au retour des Syriens chez eux. »

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4 Les accusations de crime de guerre niées en bloc

Alors que les enquêteurs de l’ONU sur la Syrie ont accusé Damas « d’extermination » de détenus dans les prisons, Bachar Al-Assad nie en bloc ces exactions. « Les institutions onusiennes (…) sont essentiellement dominées par les puissances occidentales et la plupart de leurs rapports sont politisés« , juge-t-il, estimant qu’elles « n’avancent pas de preuves ». « Je ne crains ni ces menaces ni ces allégations », a-t-il répondu, quand l’AFP lui a demandé s’il craignait de devoir comparaître un jour devant un tribunal international.

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5 Un appel pour que la France « change de politique ».

Enfin, Bachar Al-Assad appelle la France à « changer de politique » en Syrie afin de « combattre le terrorisme« , dit-il. Au passage, le président syrien estime que ce n’est pas à son pays de faire « un geste envers » Paris pour améliorer les relations entre les deux pays. Le départ de Laurent Fabius – remplacé par Jean-Marc Ayrault au Quai d’Orsay – ne lui fait ni chaud ni froid : « Le changement de personnalités [n’est] pas vraiment d’une grande importance (…), [c’est] plutôt le changement de politique qui [compte] ».

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