Cette semaine, les libéraux démocrates anglais ont appelé le gouvernement à dépénaliser la possession de drogues pour usage personnel et légaliser le cannabis médical.
Serait-ce un pas vers une législation plus vaste, à l’échelle européenne?
C’est en tout cas le fer de lance d’une politique sociale commune à de nombreux états membres
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C’est en tout cas le fer de lance d’une politique sociale commune à de nombreux états membres
Brian Paddick, le porte-parole des affaires intérieures du parti à la Chambre des Lords et ancien candidat à la mairie de Londres, a notamment déposé une série d’amendements sur la décriminalisation de la possession de tous les médicaments pour usage personnel et la légalisation de l’usage médical du cannabis quand il est prescrit par un médecin.
Le groupe de pression des «Lib Dems» est actif malgré la perte de 48 de leurs 56 députés à la dernière élection, les laissant un peu à la dérive en quatrième parti dans les communes avec seulement huit députés, «les Lib Dems» ont cependant 101 membres à la Chambre des Lords, qui composent doncn93% de leur groupe parlementaire.
Paddick, qui fut commissaire adjoint de la police métropolitaine avant sa retraite, a également appelé le gouvernement à retarder les nouvelles lois jusqu’à ce qu’un examen complet et indépendant, des lois existantes soit réalisé en étnt fondé sur des preuves scientifiques réelles.
« Quand j’étais agent de police, je me rendais compte que l’interdiction des drogues n’était tout simplement pas la bonne réponse, » a-t-il dit. « Nous devons tirer les leçons de nos approches passées et ne pas réitérer les mêmes erreurs avec les nouvelles substances psychoactives comme nous l’avons fait avec d’autres drogues illicites. »
Plaidant pour la légalisation de l’usage du cannabis à des fins médicales, ce dernier rajoute: « Il peut y avoir absolument une justification pour les personnes gravement malades, grâce aux médicaments prescrits par un médecin,: celui-ci , du coup devient trafiquant de drogue contre son gré. Nous parlons de doses correctement prescrites de soulagement de la douleur pour les personnes ayant des maladies graves « .
Une telle loi, si elle est adoptée, pourrait avoir des conséquences à l’échelle de l’Europe tout entière. Dans le sillage de certains états américains, les pays d’Europe commencent progressivement à revoirleur politique en matière de dépénalisation. Aux Pays-Bas,la possession, l’achat et la culture ne sont pas légaux, mais tolérés et réglementés depuis 1976, déjà. La vente y est évidemment autorisée dans certains coffee-shops.
En 2001, les Portugais dépénalisaient la possession en petites quantités de drogues: la détention était donc tolérée dans un cadre de consommation personnelle et en faible quantité. Leur voisin espagnol ne reconnaissait pas comme un délit, la possession ou la consommation de cannabis, à l’exception des lieux publics.
En République tchèque, la détention de petites quantités de drogue a connu une dépénalisation en 2010.
L’utiilisation thérapeutique du cannabis n’est plus un tabou, de nombreux pays européens comme l’Allemagne, la Belgique ou la Suisse l’ont d’ores et déjà acceptés.
En France, un seul médicament dérivé du cannabis, le Sativex, est autorisé. Il est arrivé sur le marché en ce début d’année 2015 et est à destination en priorité des patients souffrant de sclérose en plaques.
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