Le Kremlin a estimé samedi qu’il n’y avait pas d’ »alternative » au régime syrien pour lutter contre l’organisation Etat islamique (EI), rejetant les critiques du président américain Barack Obama sur la stratégie russe en Syrie.
Le président Barack Obama a estimé vendredi que la stratégie de la Russie en Syrie consistant à soutenir le régime de Bachar al-Assad était « vouée à l’échec ».
Les critiques américaines « ne sont absolument pas nouvelles », lui a répondu samedi le porte-parole du Kremlin,
Dmitri Peskov, ajoutant que la Russie « les avait déjà entendues ».
« Malheureusement, jusqu’à présent personne ne peut de manière compréhensible expliquer quelle serait l’alternative au gouvernement syrien légitime pour assurer la sécurité dans le pays, lutter contre l’avancée de l’EI et assurer l’unité du pays« , a lancé M.Peskov, cité par les agences de presse russes.
Alliée indéfectible du président syrien Bachar al-Assad, la Russie s’est toujours opposé à son départ, appelant la coalition internationale menée par les Etats-Unis à coopérer avec l’armée syrienne régulière pour mieux coordonner ses frappes contre l’EI.
« C’est peut-être le plus important des postulats, le point de départ essentiel, celui dont découle la position de Moscou: nous considérons qu’imposer une quelconque décision au peuple syrien est inacceptable et dangereux », a déclaré M. Peskov.
Le président russe Vladimir Poutine a à de nombreuses reprises estimé qu’il fallait respecter la souveraineté du régime de Damas.
Depuis plusieurs jours, les tensions sont vives entre Moscou et les Etats-Unis sur le dossier syrien, Washington accusant Moscou de déployer du matériel et des soldats russes près de Lattaquié, fief alaouite du président Bachar al-Assad, tandis que Moscou a démenti toute renforcement de sa présence militaire en Syrie.
Le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a néanmoins admis pour la première fois que des avions russes à destination de Syrie transportaient non seulement de l’aide humanitaire, mais aussi « des équipements militaires conformément aux contrats existants » signés avec le pouvoir syrien.
Deux avions russes transportant une aide humanitaire ont atterri samedi en Syrie, selon l’agence officielle syrienne Sana.
De plus, deux navires de débarquement de chars russes sont arrivés au port méditerranéen de Tartous, où la Russie dispose d’une base permanente, selon des responsables américains.
Pour les réfugiés syriens arrivés en Europe, l’ennemi numéro un est Israel!
Si une grande partie des européens sont gênés par l’antisémitisme d’une certaine frange de la population musulmane, il semble que l’arrivée de réfugiés syriens notamment, n’améliore pas la situation.
MILAN – A un centre d’accueil de migrants près de la gare centrale de Milan, Mahmoud, deux ans, dort sur un oreiller dans un pyjama gris rafistolé, épuisé après avoir fui Damas il y a un mois avec ses parents.
Leur voyage dans la mer Méditerranée de la Libye a été marquée par la violence, la faim, la déshydratation et la peur de se noyer dans les eaux agitées.Pourtant, malgré la cruauté subie aux mains de passeurs libyens, malgré la souffrance qui a été infligée par leur propre gouvernement lequel les a forcés à fuir pour sauver leur vie, la famille de Mahmoud et d’autres réfugiés syriens n’ont en tête qu’Israël comme seul et véritable ennemi.
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« Tout d’abord je respecte toutes les religions, y compris le judaïsme … En Syrie, nous avons toutes les races et religions qui vivent ensemble, nous sommes tous frères … mais Israël, Israël est l’ennemi ultime, c’est ce que l’on nous a dit depuis que nous étions enfants, » dit le cousin Mahmmoud, Adman, 21 ans, étudiant syrien en tourisme. Adman, réalisant qu’il était en train d’être interviewé par un journaliste juif, de surcroit israélien, il a sursauté.
« Wow, je suis en train de trembler. Je ne l’ai jamais rencontré un Juif avant « , at-il dit après une courte pause. « Pourquoi un journal israélien s’intéressérait aux histoires des réfugiés syriens, » a t il demandé.
Il a été interloqué quand je lui ai parlé des débats actuels en Israël traitant de l’absorption des réfugiés en provenance de Syrie, et comment l’armée israélienne traitait les Syriens blessés dans les hôpitaux de fortune près de la frontière.
Malgré sa surprise et l’intérêt porté sur le moment, il m’a averti qu’il ne dirait pas aux autres réfugiés que je était juif. « Certains d’entre eux pourraient mal réagir », a-t-il dit.
Sous son foulard violet vif, Salima sourit l’air fatiguée et témoigne:
« Notre maison a été bombardée à trois reprises et la route que mon frère et moi avions utilisé pour aller à l’université n’existe plus » dit-elle. « Il n’y a plus d’avenir en Syrie. »
Toute la famille a essayé de fuir en Egypte il y a deux ans mais sans succès.
« Nous voulions vivre dans un pays arabe frère, nous estimions que c’était important. Mais ils nous ont traité très mal « ,ajoute son père Imad, qui a travaillé dans la production d’olives de retour à Idlib. « Nous ne pouvions pas travailler, nous ne pouvions rien faire. »
La Syrie a accueilli plusieurs centaines de dignitaires nazis après la défaite du régime hitlérien. Adolf Hitler a été présenté pendant plusieurs décennies comme une référence de courage et de bravoure. Les soldats syriens pratiquent encore le salut nazi comme symbole d’une idéologie ayant déjà fait ses preuves dans l’éradication des juifs.