La coalition contre le groupe Etat islamique a dû « re-router » au moins un de ses avions au-dessus de la Syrie pour éviter qu’il ne s’approche trop près d’un avion russe.

La coalition contre le groupe Etat islamique a dû « re-router » au moins un de ses avions au-dessus de la Syrie pour éviter qu'il ne s'approche trop près d'un avion russe.

C’est ce qu’a déclaré ce mercredi soir un porte-parole du Pentagone.

« Il y a eu au moins une fois » une circonstance ou la coalition menée par les États-Unis « a dû agir pour modifier la route » de l’un de ses avions, a indiqué le capitaine de vaisseau Jeff Davis, un porte-parole du Pentagone.

Les avions russes bombardent la Syrie depuis une semaine. Le ministre de la Défense russe Sergueï Choïgou a affirmé que 112 cibles avaient été touchées depuis le début des frappes.

Des missiles de croisière.

Les Russes ont par ailleurs utilisé mercredi pour la première fois des missiles tirés depuis des navires en mer Caspienne pour toucher la Syrie.

Depuis le 30 septembre, début des bombardements russes, la coalition a de son côté mené 43 frappes dans le pays, selon un décompte sur la base des communiqués quotidiens de la coalition.

Le porte-parole n’a pas voulu répondre.

Pressé de questions pour savoir combien de fois exactement la coalition avait dû re-router des avions, le porte-parole n’a pas voulu répondre.

« Nous avons fait du re-routage d’avion », mais « cela se produit des milliers de fois par jour dans le ciel américain  pour des avions civils », a relativisé le porte-parole.

Revigorée par l’appui des bombardements russes, l’armée syrienne a lancé mercredi une vaste offensive terrestre dans le nord de la province de Hama, dans le centre du pays.

Le point sur les combats.

Syrie : plus de 90 % des frappes russes ne visent pas l’EI ou Al-Qaida.

 

Les États-Unis ont affirmé mercredi que la quasi-totalité des frappes de la Russie en Syrie ne visaient pas les groupes État islamique ou ceux proches d’Al-Qaida, mais des organisations armées syriennes modérées qui combattent le régime de Damas.

« Plus de 90 % de leurs frappes auxquelles nous avons assisté n’ont pas été contre l’EI ou des terroristes affiliés à Al-Qaida. Elles ont été en grande partie contre des groupes d’opposition », a déclaré le porte-parole du département d’Etat John Kirby.

La Russie multiplie les accrochages aériens avec la Turquie.

De nouveaux incidents aériens, ce mardi, entre F-16 turcs et MiG-29 russes (photo) accentuent les crispations entre la Turquie et la Russie.

De nouveaux incidents aériens, ce mardi, entre F-16 turcs et MiG-29 russes accentuent les crispations entre la Turquie et la Russie.

 Dans le dernier incident en date depuis l’intervention militaire russe dans le conflit en Syrie le 30 septembre, l’armée turque a affirmé que ses F-16 avaient été victimes lundi d’un nouveau « harcèlement » de la part d’un MIG-29 non-identifié à la frontière turco-syrienne, après un incident similaire dimanche.

Elle a fait aussi état d’un autre « harcèlement » visant ses mêmes avions, cette fois par une batterie de missiles sol-air SA déployée en Syrie.

Samedi, des avions turcs ont intercepté un chasseur de l’armée de l’air russe et l’ont forcé à faire demi-tour. Mais selon Moscou, cette incursion a été causée par les « mauvaises conditions météo ».

« Il s’agit d’une sérieuse violation »

« Ce n’est pas un accident. Il s’agit d’une sérieuse violation », a déclaré le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg en référence aux incidents du week-end dernier. Il a demandé à Moscou que « cela ne se reproduise pas ».

La Turquie a convoqué à deux reprises l’ambassadeur de Russie pour l’avertir que Moscou« serait tenue responsable » si de tels incidents se reproduisaient.

Le président turc Recep Tayyip a été jusqu’à appeler la Russie à ne pas « perdre l’amitié de la Turquie ». « Nous ne pouvons nous asseoir et regarder, tolérer ça », a-t-il martelé.

En fait, l’aéroport où sont basés les appareils russes acheminés en renforts, est situé près de la cité de Lattaquié dans le nord-ouest syrien, elle-même à moins de 50 km de la Turquie.

Des frappes russes à Palmyre… ensuite démenties.

La Russie est intervenue pour venir en aide au régime de Bachar al-Assad et sa chasse frappe l’EI, qui contrôle la moitié du territoire syrien, ainsi que les groupes rebelles islamistes et ceux dits« modérés » qui se trouvent notamment à la lisière de la frontière turque.

L’armée de l’air russe a visé notamment l’EI dans son fief à Raqa (nord-est) et dans d’autres régions, ainsi que des groupes rebelles comme le Front al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, et ses alliés islamistes.

Mais lundi pour la première fois, elle aurait frappé l’EI dans la ville de Palmyre, mondialement connue pour sa cité antique classée au patrimoine de l’Humanité, et ses alentours, selon une source militaire syrienne.

« Aurait » au conditionnel, car L’armée russe a ensuite démenti avoir mené des bombardements sur les positions du groupe État islamique (EI) dans et autour de Palmyre en Syrie, comme l’avait auparavant annoncé la télévision d’Etat syrienne.

Polémique sur les cibles visées par les Russes.

« Toutes les informations des médias étrangers suggérant que les avions russes ont soit-disant lancé des raids aériens sur la ville de Palmyre sont totalement fausses », a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konachenkov, cité par les agences russes.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), 30 raids russes ont fait 15 morts jihadistes dans la ville située dans le désert du centre du pays.

Depuis qu’il en a pris le contrôle en mai, l’EI y a détruit progressivement les plus beaux monuments. Dimanche il a démoli l’arc de Triomphe, qui date de l’empereur Septime Sevère (193 à 211).

Depuis le début de l’intervention de Moscou, la polémique n’a cessé d’enfler sur les cibles de son aviation, les États-Unis et leurs alliés l’accusant de viser des groupes rebelles « modérés » qu’ils soutiennent et de chercher à voler au secours d’Assad dénoncé comme « un tyran » par Washington.

Une coalition d’une soixantaine de pays.

Les États-Unis sont eux à la tête d’une coalition d’une soixantaine de pays, qui poursuit depuis plus d’un an des frappes quotidiennes contre l’EI en Syrie et en Irak voisin, sans parvenir à venir à bout du groupe jihadiste.

Expliquant la stratégie russe, un haut responsable militaire syrien a affirmé que durant la première semaine de leur intervention à la demande de M. Assad, les appareils russes avaient surtout cherché à couper les liaisons entre rebelles dans les provinces du centre, du nord et de l’ouest syrien.

Il a indiqué au quotidien libanais al-Akhbar que « les frappes visent dans une première étape des points de concentration des groupes armés situés à l’intersection de différentes provinces ». Ces positions sont tenues par les islamistes et le Front Al-Nosra.

Plus de 240 000 morts.

Une source militaire syrienne a précisé que les opérations allaient « s’étendre et durer plusieurs mois. Elles ont visé pour le moment des secteurs stratégiques qui relient entre elles les capitales provinciales ».

Déclenché en mars 2011, le conflit très complexe en Syrie avec la multiplication des protagonistes a fait plus de 240 000 morts, poussé à la fuite plusieurs millions de Syriens et provoqué une grave crise migratoire qui a touché surtout l’Europe

Turquie. Violation de son espace aérien : le Premier ministre turc menace.

La Turquie activera ses règles d'engagement si son espace aérien est violé, a prévenu et menacé le Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu.

La Turquie activera ses règles d’engagement si son espace aérien est violé, a prévenu et menacé le Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu.

 

Cette menace intervient après deux incidents au-dessus du territoire turc et à la frontière syrienne, provoqués par un avion russe d’une part et un MiG-29 non identifié d’autre part…

« Nos règles d’engagement sont claires pour quiconque viole notre espace aérien », a déclaré M. Davutoglu lors d’un entretien à la chaîne privée Haber-Türk, indiquant que les forces armées turques avaient reçu pour ordre d’intercepter « même un oiseau ».

« Nos canaux du dialogue restent ouverts »

Le chef du gouvernement turc a cependant tenu à préciser que « le dossier syrien ne constitue pas une crise entre la Turquie et la Russie » qui ont d’importants intérêts commerciaux.

« Nos canaux du dialogue restent ouverts », a souligné M. Davutoglu, espérant que Moscou abandonnerait ses « positions erronées » sur la crise syrienne en général.

Plus tôt la Turquie a annoncé que des F-16 turcs avaient intercepté samedi un chasseur de l’armée de l’air russe et l’avaient forcé à faire demi-tour.

« Vive protestation » turque.

L’ambassadeur de Russie à Ankara a été convoqué samedi et les autorités turques lui ont fait part de leur « vive protestation » à la suite de cet incident, selon un communiqué du ministère turc des Affaires étrangères.

L’armée turque a, dans un document séparé, indiqué que deux chasseurs turcs avaient été« harcelés » dimanche lors d’une mission de patrouille par un MiG-29 non identifié à la hauteur de la frontière syrienne.

Le secrétaire général de l’Otan, dont la Turquie est membre, Jens Stoltenberg, devait recevoir lundi à Bruxelles le chef de la diplomatie turque Feridun Sinirlioglu afin de discuter de la situation en Syrie.

La Russie et la Turquie, membre de l’Otan et alliée de la coalition internationale qui mène des frappes contre l’EI, s’opposent profondément sur la Syrie depuis le début du conflit en 2011.

Ankara demande le départ de Bachar al-Assad qui bénéficie du soutien indéfectible de Moscou qui lui apporte une aide militaire massive

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Vaste offensive du régime près d’Alep

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