Vu l’expérience des démocraties avec leurs communautés musulmanes, l’arrivée de centaines de milliers de nouveaux venus suscite l’angoisse.
Pourquoi? Première réponse: la culture des pays d’émigration.
La culture musulmane s’éloigne de manière radicale de la nôtre. Un site, atheoryofus, a utilisé trois enquêtes de l’institut Pew qui le démontrent pour plus d’un milliard d’adeptes du prophète. Pour ma part, j’ai choisi dans l’une d’elles quelques pays dont les ressortissants arrivent nombreux en Europe (sans qu’on puisse avoir la moindre idée sur leurs nombres respectifs), dont le Pakistan, l’Irak et l’Afghanistan (100’000 Afhgans auraient déjà gagné d’Europe ou seraient sur le point de le faire).
Parmi les pays africains, une forte immigration est connue, celle des Nigérians. Le Nigéria, compte 177 millions d’habitants, musulmans (au nord) et chrétiens (au sud), à parts égales. J’en ai choisi quelques autres pour leurs caractéristiques variées: le Kenya, en butte aux attaques d’Al Qaïda et consorts, 45 millions d’habitants, 80% de chrétiens, 10% de musulmans. Le Niger, 18 millions, près de 100% de musulmans; le Sénégal, 14 millions, 94% de musulmans, «un pays, écrit Wikipédia, réputé pour sa tolérance religieuse». On verra qu’elle a là aussi des limites inquiétantes.
Parenthèse: la surprise de cette enquête est de trouver les Palestiniens dans le peloton de têtes des plus islamistes, avec les Pakistanais et les Afghans. Ils forment encore un petit contingent, mais ils émigrent de plus en plus. Vu leur faible nombre, je ne les ai pas inclus.
Les auteurs de la recherche ont utilisé des réponses de musulmans africains d’une précédente recherche. Elle ne couvrait pas toutes les questions et certaines, taboues, n’ont pu être posées dans certains pays.
La séparation de la religion et de l’Etat? Même pas en rêve!
Même si les injonctions des textes recouvrent l’entier des gestes de la vie quotidienne, l’emprise de l’islam reste pour moi mystérieuse. Dans son livre mémorable, Crépuscule sur l’islam (1981), V.S. Naipaul nous fait ressentir au fil de ses voyages (Iran, Pakistan, Malaisie, Indonésie) la ferveur, la fureur, la charge émotionnelle qui caractérisent cette religion où l’irrationnel et l’idée d’un passé mythique à recréer tiennent un rôle majeur. Dans ces pays, on est musulman comme on a les yeux bruns. C’est pour la vie. Et même chez les non-pratiquants, cette foi imprègne jusqu’au plus profond de l’être.
Impossible d’imaginer un système laïc. Tous les habitants des pays choisis sont en totalité ou en majorité favorables à ce que la charia, qui dévoile chaque jour son fanatisme, soit la loi officielle de leur pays. C’est le cas de 99% des Afghans et encore de 55% des Sénégalais. Le Coran insiste à d’innombrables reprises sur le fait que tous les non-musulmans sont promis à l’enfer. Pas étonnant donc que l’islam soit la seule foi qui conduit au paradis pour 92% des Pakistanais et, le plus faible score, 62% des Sénégalais. La suite est logique: une majorité parfois écrasante souhaite des leaders et des juges musulmans pour trancher les conflits familiaux et de patrimoine.
Des athées qui auraient de la morale et de bonnes valeurs? C’est une contradiction dans les termes! Même le tolérant Sénégal ne peut l’imaginer: presque les trois quarts des interviewés en sont convaincus (Pakistan 85%, Kenya 75%, Nigéria 68%). Conclusion: une écrasante majorité d’Occidentaux sont immoraux, tant dans leurs croyances que dans leurs pratiques.
Puisque qu’on ne peut vivre et mourir que dans l’islam, la peine de mort pour ceux qui en sortentest approuvée par près de 8 Afghans sur 10, et plus d’1 Sénégalais sur 3. Le Nigéria est le plus «tolérant», 29%. Difficile de ne pas frémir devant cette approbation d’un supplice mortel pour un simple changement de croyance.
Leur religion étant la seule acceptable, les interviewés considèrent le prosélytisme comme un devoir. Afghanistan près de 100% et, score le plus faible, les trois quarts des Sénégalais.
Et pourtant, les musulmans ne manifestent pas une particulière hostilité envers les chrétiens, ils estiment même que les minorités religieuses sont libres de pratiquer chez eux et s’en félicitent. Mais vu les réponses qui précèdent, nul ne sera étonné que pas un seul pays islamique ne respecte la liberté religieuse, et qu’aucun ne permet de quitter sans grands risques l’islam. Jean-Pierre Péroncel Hugoz observe que la critique de ces discriminations suscite «le mécontentement d’une communauté dérangée dans sa confortable conviction qu’elle détient le monopole universel de la tolérance religieuse.» (Le Radeau de Mahomet)
Une morale fossilisée, des châtiments barbares.
Ce que nous pratiquons en toute liberté chez nous est largement condamné chez eux.
Pour la quasi-totalité des interviewés, la prostitution n’est pas moralement acceptable, de même que boire de l’alcool, pratiquer l’homosexualité et faire l’amour sans être marié. L’avortement est davantage accepté.
Les Asiatiques s’affirment en général moins réceptifs que les Africains à la polygamie, les scores d’acceptation varient de 9 sur 10 au Niger et au Sénégal à 27% en Afghanistan. Le divorce compte encore une large majorité d’opposants.
Fouet ou amputation pour les voleurs? Nos musulmans approuvent à une écrasante majorité, sauf au Sénégal (60%) et au Kenya (un sur trois).
La lapidation pour les adultères enthousiasme les Pakistanais (86%), les Afghans et les Nigériens. Les Sénégalais sont séduits à 58%, les Nigérians à plus d’un tiers. Que ces pratiques prescrites par la loi divine soient acceptées aujourd’hui encore est effarant.
Favoriser les fils dans l’héritage? Oui pour les trois quarts des Irakiens, les deux tiers des Afghans, 38% des Pakistanais (pas de chiffres pour l’Afrique).
Ils acceptent les crimes d’honneur (« souvent, parfois ou rarement justifié »): trois quarts des Afghans, presque autant d’Irakiens. Absence d’info sur les Africains.
Encore une rafraichissante bouffée de misogynie: les femmes doivent toujours obéir au mari (d’accord ou plutôt d’accord): Afghanistan 94%, Irak 92%, Pakistan 88%.
Étonnement: pour une très grande majorité, le port du voile doit être volontaire.
Les tabous sexuels créent évidemment des frustrations. Elles se manifestent, en particulier dans les pays arabes, par un harcèlent obsessionnel des femmes et une consommation effrénée de pornographie.
Est-il imaginable que ces musulmans attachés à des idées barbares se fondent comme par magie dans les principes des démocraties, les valeurs d’égalité et des mœurs religieusement civilisées?
De plus, ces sentiments peuvent-ils être contenus dans des sociétés qui promettent aux nouveaux venus nombre de frustrations: pas de femmes, pas ou peu de logements, d’emplois, une aide sociale réduite?
L’historienne Bat Ye’or résume : «Ces personnes sont conditionnées par leurs cultures, leurs préjugés religieux, les mœurs de sociétés guerrières violentes, même si elles en sont aujourd’hui les victimes. Elles apportent avec eux leurs conflits ethniques et tribaux qui ont ravagé les pays conquis par l’islam depuis plus d’un millénaire.»
En avril 2015, dans le détroit de Sicile, quinze musulmans ivoiriens, maliens et sénégalais ont jeté par-dessus bord douze chrétiens nigérians et ghanéens.
L’islam dans la Syrie d’avant-guerre.
Aucune enquête n’inclut la Syrie -en guerre- alors que c’est le plus grand pays d’immigration aujourd’hui. J’ai donc cherché des informations sur le paysage d’avant, toujours pour tenter d’appréhender l’empreinte de l’islam.
Dictateur et néanmoins laïque, Hafez Al-Assad membre du parti Baas a garanti les mêmes droits aux minorités religieuses. Elles ont profité d’une ascension sociale, notamment les chrétiens et une importante bourgeoisie sunnite. Sans parler des alalouites sur lesquels le régime s’appuie.
Selon la constitution, le président doit être musulman. Frédéric Pichon nous apprend qu’Assad père ne l’avait pas mentionné, mais que la population musulmane l’a exigé. Le rapport sur la situation religieuse 2007 de l’« International Religious Freedom », précise que la jurisprudence islamique est la principale source de la législation et que les questions de code personnel sont du ressort des religions respectives, donc inspirées aussi de la charia pour les musulmans.
Le gouvernement a lutté depuis des décennies contre l’extrémisme religieux qui se développait. Le massacre de Hama en 1982 était déjà une réaction aux manœuvres et aux assassinats des Frères musulmans (sunnites, comme les deux tiers des Syriens). Assad a interdit cette organisation -ce que nos démocraties auraient dû faire depuis longtemps.
Assad Fils a laissé le champ libre au Qatar et à l’Arabie saoudite qui ont pu mener leurs opérations financières et construire de nombreuses mosquée et écoles coraniques, souvent des nids de salafistes et de Frères musulmans.
Les islamistes organisaient leur travail de sape de la paix confessionnelle. Plusieurs années avant la guerre, les minorités s’inquiétaient des signes de radicalisation sunnite: multiplication des mosquées, prières publiques, voiles et vêtements sombres.
L’égalité des sexes et l’inégalité du code.
La constitution syrienne garantit l’égalité des sexes, mais selon le code pénal, un juge peut suspendre toute poursuite judiciaire contre un violeur s’il épouse sa victime. Les crimes d’honneur -agressions ou meurtres- bénéficient de peines réduites. Un homme qui affirme avoir assisté à l’adultère de la proche parente qu’il a assassinée peut être innocenté. Et sa peine peut être grandement réduite s’il affirme l’avoir vue dans une « situation suspecte » avec un homme.
Le statut personnel des musulmans est aussi basé sur la charia, ce qui induit les discriminations habituelles. Les procédures de divorce défavorisent les femmes, et une femme ne peut voyager, sans l’accord de son mari. L’héritage favorise les hommes. La polygamie est autorisée, mais pratiquée par une minorité.
Wafa Sultan, réfugiée syrienne aux Etats-Unis, qui se bat avec une énergie admirable contre l’islam et ses fossiles, exprime le simple plaisir de pouvoir «sans foulard ni tuteur» aller boire un café au bistrot du coin.
«Se promener seule dans la rue, sans se faire traiter de putain est un don du ciel pour moi. Rien que pouvoir discuter avec un voisin sans se voir accusée d’adultère, c’est un don du ciel pour moi.»
Elle ne peut oublier sa nièce, mariée de force à un cousin à l’âge de 10 ans et qui adulte s’est suicidée en s’immolant par le feu.
L’antisémitisme du gouvernement est très virulent. Wafa Sultan en était tout imprégnée. Elle raconte comment, fraichement arrivée aux USA, elle essaie des chaussures dans un magasin. Apprenant que le vendeur est juif, elle s’enfuit en courant!
L’apostasie est punie, et lorsqu’un musulman devient tout de même chrétien, la pression sociale le pousse souvent à quitter son lieu d’habitat, voire carrément le pays.
Ainsi vivaient les musulmans syriens avant la guerre. On imagine que les réfugiés sont nombreux à être englués dans cet islam misogyne et discriminatoire.
Craindre que des centaines de milliers de musulmans imprégnés de ces préceptes ne créent de graves problèmes dans nos sociétés est du simple bon sens.
Fermer les yeux au contraire est irresponsable.
Et imaginer que les musulmans d’Europe, dont une frange croissante retourne aux fondamentaux de l’islam, aidera à leur intégration est un mirage.
Par quel miracle les mœurs des réfugiés musulmans disparaitraient-ils à leur arrivée en Europe? Il y aura d’autant moins de miracle que les communautés islamiques déjà présentes les rejoignent dans leur approche fondamentaliste.
En Allemagne, le Conseil central des musulmans (ZMD) estime que 80% des nouveaux réfugiés appartiennent à leur religion. Les agressions contre les chrétiens dans les centres, révélées entre autres par Die Welt, inquiètent au point que des personnalités tel Hans-Peter Friedrich (CSU), réclament des centres distincts selon la religion.
Le chef de file des Verts, Cem Özdemir, demande une meilleure protection des chrétiens, des Yézidis et des autres minorités religieuses. Des femmes subissent la loi de l’islam.
L’accueil des fondamentalistes, notamment les Frères musulmans, sera chaleureux. Ils sèment le désordre, la haine et la mort dans tout le monde musulman, et en Europe, on leur laisse le contrôle de centaines de mosquées, sinon de milliers. S’y ajoutent les lieux de cultes gérés par d’autres groupes, islamistes et salafistes.
Ce blog s’est souvent fait l’écho de leur influence dans les associations et mosquées suisses.
Les mosquées sont le creuset d’un littéralisme grandissant. Leurs représentants se refusent à admettre la violence de leurs textes et favorisent ainsi l’extrémisme religieux. Pour obtenir le droit de vivre entre soi, les appels au vivre ensemble n’ont pas cessé. Le corollaire: séparation et ségrégation.
La liste des maux apportés par cette immigration en Occident est sans fin: quartiers contrôlés par les adeptes du prophète, émeutes, manifestations de haine, explosion des mariages forcés, antisémitisme, discriminations et auto-discriminations des femmes, offensives contre la mixité, bigoterie croissante imposée dans l’espace et les institutions publics. Quelle autre immigration a causé tant de problèmes? Vietnamienne, sri Lankaise, chinoise, indienne?
En Europe, des musulmans menacent et certains tuent pour des dessins, des paroles ou des écrits, commettent des attentats et en fomentent bien davantage. De nombreux Européens ont perdu la vie.
La liberté d’expression s’est dramatiquement affaiblie. Et c’est la première fois que des réfugiés accueillis, et si souvent entretenus par l’État, pourvus de droits impensables dans leurs pays, se retournent contre leurs sociétés d’accueil.
Pire encore: depuis les attentats de Londres en 2005 jusqu’aux assassinats de Charlie Hebdo et aux atrocités de l’État islamiques en passant par ceux de Merah, le constat est implacable: les tueries dopent le radicalisme!
Ces plaies sont connues, mais quand il s’agit d’accueillir quelques centaines de milliers de musulmans supplémentaires, elles semblent comme par magie cicatrisées.
La grande majorité des musulmans intégrée?
Les radicaux sont-ils une minorité? Un mantra affirme que «l’immense majorité des musulmans sont intégrés». Mais qu’a fait cette soi-disant majorité pour contrer les offensives régressives et meurtrières de la «petite minorité»?
Nous sommes dans l’ère du retour aux sources. Le Coran et les Hadiths sont des références immuables. Dans les mosquées, pas question de revoir les textes à la lumière de l’humanisme.
La jonction de l’islam de là-bas avec celui d’ici est évidente, de très nombreuses enquêtes en attestent. La pratique est en forte augmentation et plus les croyants pratiquent, plus ils sont dogmatiques. Le degré d’éducation joue un faible rôle.
Une enquête britannique révélée par WikiLeaks nous apprend que parmi 600 universitaires musulmans de 30 universités, 40% souhaitent l’instauration de la charia, et un sur trois sont favorables à l’assassinat des apostats.
En Autriche, une autre étude auprès des enseignants de l’islam payés par l’État dévoilait en 2010 que plus d’un cinquième n’adhéraient pas à la démocratie et que 18% approuvaient la mise à mort d’un apostat.
Certains se souviennent des résultats effarants de cet institut allemand qui en 2012 a interrogé les musulmans d’origine turque ou marocaine de six pays d’Europe.
Les enquêteurs ont procédé par affirmations. Réponses possibles: d’accord, pas d’accord, ni l’un ni l’autre.
«Il n’y a qu’une interprétation possible du Coran (réd : donc aucune) et tout musulman doit s’y tenir.»
Quatre sur cinq musulmans belges, français et autrichiens, deux tiers des Suédois et encore 57% d’Allemands approuvent.
«Les règles du Coran sont plus importantes pour moi que les lois de mon pays.»
Près des trois quarts des Français et Autrichiens, 70% des Néerlandais sont d’accord. Seule l’Allemagne n’atteint pas la majorité (45%).
Le plus stupéfiant est le nombre d’adhésions à cette affirmation: «Les pays occidentaux veulent détruire l’islam».
Les deux tiers des musulmans autrichiens et belges et plus de la moitié des mahométans des autres pays en sont convaincus.
Le plus faible score, les Turcs allemands, atteint néanmoins 33%.
Cette paranoïa a pour corollaire la détestation de l’Occident.
Une pratique en plein essor.
Une étude danoise est au diapason: les trois quarts des musulmans sont pour une lecture littéraliste de leurs textes. Plus de la moitié d’entre eux font leurs cinq prières quotidiennes, et une proportion similaire rejette l’idée de toute modernisation ou réforme de l’islam. Ils sont de plus en plus pratiquants.
En 2006, peu après les attentats de Londres, 40% des musulmans britanniques souhaitaient que la charia soit instaurée dans les régions où ils sont majoritaires.
Plus inquiétant encore, et plusieurs des enquêtes citées en témoignent, toute l’Europe est en bute au durcissement identitaire de la jeunesse musulmane. Or, selon une étude officielle, allemande elle aussi, plus la foi musulmane est forte, plus le jeune est violent. C’est le contraire chez les jeunes chrétiens.
Cette religion fermée sur elle-même n’autorise pas le mariage entre chrétiens et musulmanes et fort peu l’inverse s’il n’y a pas conversion. Comme le montre Michèle Tribalat, l’endogamie musulmane se renforce en France. En fait, elle se renforce partout, y compris en Suisse.
«Désormais, ils se marient entre eux et une partie croissante garantit ainsi à ses enfants une transmission sans faille de la religion.»
Être musulman dans une démocratie, c’est aussi, de plus en plus, comme avoir les yeux bleus. Immuable.
Le rejet de l’Occident se conjugue avec le rêve fantasmé du pays d’origine. On se souvient des drapeaux algériens et marocains brandis lors de l’élection présidentielle française. Dans la farce surréaliste du meeting électoral d’Erdogan à Strasbourg, 15’000 musulmans et presque autant de drapeaux turcs témoignaient de la fidélité à l’islamisme et à un président qui n’est pas le leur.
Leur pays est la Turquie, leur pied de riz est la France.
A-t-on jamais entendu un représentant de ces communautés se dire ne serait-ce que légèrement gêné que l’islam nous ait apporté tous ces maux? Bien au contraire, ils ouvrent de grands yeux étonnés et font mine de ne pas comprendre pourquoi l’hostilité croit envers eux. Ils se prennent encore pour « la meilleure des communautés » (dixit Allah)
et militent pour bâillonner ceux qui dénoncent ces méfaits.
Avec un succès stupéfiant auprès des tenants du pouvoir.
La volonté des peuples piétinée.
Les dirigeants européens ne cessent de donner des cours de morale pour imposer cette immigration incontrôlée. Mais lorsque ces bonnes âme se rendent compte que ce n’est pas tenable, adieu la morale! Elles supplient le perfide Ergodan de garder ses réfugiés et Merkel, au nom de l’UE, entre en matière sur cette délirante condition: les 77 millions de Turcs doivent bénéficier de la libre circulation!
Et en prime, une relance des discussions sur l’acceptation de la Turquie dans l’Union européenne est en discussion.
Ces concessions sont faites à un chef d’État qui tient des discours le Coran à la main, qui accroit sa tyrannie et qui affirme que l’assimilation est un crime contre l’humanité.
Jeu de dupes, jeu de fripouilles. Ignorance délibérée de la volonté des peuples qui fait le lit de la xénophobie et d’un rejet de plus en plus marqué de cette religion et de ses adeptes.
Nous ne sommes plus au temps où les émigrés arrivaient dans des pays où ils devaient se débrouiller. Aujourd’hui, notre humanisme conduit à assurer le gite et le couvert, le médecin et le dentiste, l’appui de travailleurs sociaux, d’innombrables cours de langue et de formation, des programmes d’occupation et… le regroupement familial.
Tout cela représentera avec la nouvelle immigration un coût exorbitant. J’estime qu’à Genève, un requérant d’asile coûte en moyenne 40’000 francs par an.
Plusieurs pays songent à augmenter leurs impôts alors qu’ils ne l’ont jamais fait pour les personnes âgées, les handicapés ou les victimes de cette «précarité» dont on nous dit depuis des années qu’elle augmente dramatiquement. Ceux qui la vivent pourraient bien trouver amer d’être moins bien traités que les nouveaux arrivants.
Partout, les problèmes financiers s’accumulent, alors que le flux continue, alors que pas un pays n’est en mesure de l’absorber en respectant ses principes. Le rejet de la population résidente risque d’être majeur. Les actes violents contre des réfugiés ont déjà commencé.
Frustrations en série.
Ces immigrés croient avoir atteint des pays de cocagne, ils vivront une somme de frustrations inédite: logements collectifs, absence de femmes, d’emplois non-qualifiés, aide sociale réduite. Peut-être même verront-ils des immigrés déjà installés, si nombreux à être pris en charge par l’État, se retourner contre eux face à la dégradation de leurs propres conditions.
Ces frustrations promettent des réactions violentes de ceux qui les subissent et, pour les musulmans, l’attrait des préceptes les plus belliqueux de l’islam.
Cette toile de fond suscite les pires craintes des partisans de la démocratie et de ses valeurs. Quelle vaste stratégie du déni doivent mettre en œuvre les bien-pensants pour au contraire se réjouir de la multiculturalité radieuse qui s’annonce?
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