Après la revendication ce matin par le groupe État islamique des attentats de Paris et Saint-Denis qui ont 127 morts et environ 200 blessés, la police judiciaire a trouvé sur l’un des trois terroristes qui s’est fait sauter près du Stade de France un passeport syrien. Le document est en cours d’exploitation. On apprend également qu’un autre terroriste a pu être identifié grâce à une empreinte.
Selon les derniers éléments de l’enquête judiciaire, il y a au moins sept terroristes kamikazes, peut-être huit qui ont frappé vendredi soir de manière simultanée et coordonnée près du Stade de France et dans les Xe et XIe arrondissements de Paris. « C’est une armée de terroristes », a dit François Hollande.
Le président a parlé d’un acte de guerre planifié de l’extérieur avec des complicités intérieurs. C’est ce que l’enquête devra établir.
Daech dit avoir « minutieusement » choisi ces cibles.
Dans un message audio et un communiqué officiel, le groupe terroriste parle d’ »attaque bénie » contre « la France croisée » au nom d’Allah.

L’un des assaillanta identifié.
Selon des informations que France Info a pu vérifier, l’un de ceux qui ont participé à l’attaque du Bataclan, à Paris, a été identifié par les services de police et de renseignement grâce à une empreinte digitale, relevée sur un doigt.
L’homme était fiché et connu pour des faits de radicalisation islamiste.

Un passeport syrien retrouvé à proximité d’un autre kamikaze.
Il n’y a pas de certitude encore que ce passeport syrien lui appartienne.
Mais il s’agit là quand même d’une indication précieuse.

La crainte de terroristes toujours en fuite.
La question la plus urgente pour les enquêteurs c’est de savoir si un ou des terroristes qui ont frappé vendredi soir courent toujours. A ce stade de l’enquête, rien ne permet d’affirmer qu’en plus des sept ou huit terroristes qui ont frappé hier, il y en ait d’autres qui aient réussi à fuir. Mais rien ne permet de l’exclure non plus.
Selon une source proche de l’enquête, 40 minutes se sont écoulées entre la première explosion au Stade de France, le premier tir simultané dans le Xe arrondissement de Paris et le début de la prise d’otages au Bataclan.
Cela veut dire qu’il y a eu, peut-être, une seule équipe dans Paris.
Mais rien ne permet encore de l’affirmer.
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