Californie : Daech s’attribue la tuerie de San Bernardino.
Le groupe de l’Etat islamique salue ses «partisans», morts en «martyrs», lors de la tuerie qui a fait 14 morts à San Bernardino.
Revendication fondée ou effet d’aubaine ?
Le groupe de l’Etat islamique (EI), salue en tout cas ce samedi la tuerie commise mercredi à San Bernardino (Californie, Etats-Unis),
qui a fait 14 morts et 21 blessés.
«Deux partisans de l’Etat islamique ont attaqué il y a plusieurs jours un centre à San Bernardino, en Californie»,
assure l’EI dans son bulletin radiophonique quotidien Al Bayan, selon l’agence Reuters.
L’organisme SITE de surveillance des réseaux jihadistes précise que les assaillants sont qualifiés de «martyrs».
Comme le souligne le journaliste Wassim Nasr, spécialiste des questions terroristes, qualifier les auteurs de la tuerie de «partisans» et non de «soldats», permettraient d’établir une distinction avec une opération commanditée directement par l’EI.
«A ce stade, nous pensons qu’ils sont plus autoradicalisés et inspirés par le groupe que vraiment commandés pour commettre la fusillade»,
a d’ailleurs expliqué une source fédérale américaine au quotidien américain «New York Times».
La revendication de l’EI intervient également après que l’allégeance de Tashfeen Malik à l’EI, auteur de la fusillade avec son mari Syed Farook, a été rendue publique.
Cette déclaration a permis de requalifier l’enquête en «acte terroriste».
Ce samedi, le président des Etats-Unis a assuré que son pays ne se laisserait pas «terroriser» après la fusillade meurtrière.
«Nous sommes Américains. Nous défendrons nos valeurs, celles d’un société ouverte et libre. Nous sommes forts. Nous sommes résistants. Et nous ne nous laisserons pas terroriser», déclare Barack Obama, dans son allocution hebdomadaire.
Fayed Farook était en contact avec Al-Qaïda.
L’enquête sur la fusillade de San Bernardino en Californie progresse.
Syed Farook, l’un des deux tireurs, était en contact avec plusieurs organisations terroristes dont Al-Qaïda en Syrie.
Alors que l’enquête progresse, on en apprend plus sur les motivations des deux personnes qui ont ouvert le feu dans un centre de santé à San Bernardino en Californie faisant 14 morts.
Selon le Los Angeles Times, Syed Farook aurait été en contact avec « au moins deux organisations terroristes dont le Front al-Nosra » une émanation d’Al-Qaïda en Syrie.
Par ailleurs, Tashfeen Malik, la femme du premier tireur aurait prêté allégeance à l’organisation Etat islamique dans un message Facebook publié au moment de la fusillade.
Les premiers éléments de l’enquête ont révélé que cette attaque avait nécessité une « minutieuse préparation ».
Ces bombes n’ont finalement pas explosé.
De plus, près de 6 500 cartouches ont été retrouvées dans la maison, la voiture et sur le couple.

Tashfeen Malik, la femme terroriste, publiée par ABC News qui, mercredi 2 décembre, a laissé son bébé de 6 mois à sa belle-mère pour « aller chez le médecin ». Au lieu de cela, elle est allée faire le djihad.
Elle a mis un masque, des vêtements para-militaires, un gilet pare-balles, pris un fusil semi automatique, des bombes à main, un pistolet, des cartouches, et s’est rendue avec son mari à la réception de Noël organisée pour les employés du Comté de San Bernardino.
Là, selon les mots du premier policier qui est arrivé sur place, elle et son mari ont tiré des centaines de cartouches sur les 80 personnes présentes, et ont fait « un carnage difficile à décrire de chairs déchiquetées, de corps gisants et de blessés en sang hurlant de douleur » ; en tout 14 morts et 17 blessés, l’attentat le plus tragique commis sur le sol américain depuis ceux du 11 septembre, en obéissant aux ordres du coran que respectent les bons musulmans.
Peu avant, elle avait prêté allégeance à Abu Bakr al-Baghdadi, un universitaire érudit, diplômé en études islamiques, et calife de l’Etat islamique, cette organisation terroriste née sous la présidence du président qui reçut un prix Nobel de la paix le jour de son entrée au pouvoir, et s’est développé sous son gouvernement passif, pour devenir un semi-état trois fois grand comme la France, riche de puits de pétroles, de banques, de villes, qui fait commerce avec la Turquie, la Syrie et d’autres pays arabes, et que Barack Obama s’obstine à décrire comme « contenu », à réduire à « joueurs débutants », qui « ne représentent aucun risque pour la sécurité des Etats Unis ».
Tashfeen Malik, 27 ans, est née au Pakistan, puis est partie vivre en Arabie Saoudite à l’âge de 4 ans. Sa famille semble avoir fait des aller retour entre les deux pays, vivant tantôt au Pakistan tantôt en Arabie Saoudite, selon une source auprès du gouvernement saoudien.
En 2007, cette femme évoluée est retournée au Pakistan pour étudier à l’université Bahuddin Zakri de Multan jusqu’en 2012, indiquent les services de renseignements pakistanais, qui ont précisé qu’elle était une étudiante brillante, qui n’avait aucune affiliation politique ou religieuse apparente ou connue.
Malik a rencontré Syed Farook, un américain d’origine pakistanaise né à Chicago, sur un site de rencontre. Farook s’est rendu en Arabie Saoudite pour la rencontrer à l’automne 2013. Puis en juillet 2014, Farook est revenu aux Etats Unis avec Malik. Le mois suivant, ils étaient mariés.
Elle était tellement radicalisée que son beau frère a déclaré n’avoir jamais vu son visage, il était entièrement couvert.
Malik est arrivée aux Etats Unis avec un visa de « fiancé » qui l’autorise à entrer temporairement pour se marier à son fiancé américain. Sa demande de visa comporte une adresse au Pakistan qui n’existe pas, a découvert ABC News. Malik a reçu sa carte verte en été 2015, juste à temps pour l’attentat.
Au printemps 2015, la terroriste a donné naissance à une fille, qui a reçu un prénom arabe, et non pakistanais comme c’est la tradition de sa famille. La précision est importante.
Son parcours vers le respect strict de l’islam au point de vivre dans les pas du prophète Mohammed et tuer des infidèles comme il le faisait, est encore flou.
Elle n’était pas sur les listes des personnes surveillées de l’Arabie Saoudite et ne semblait avoir aucun lien avec les réseaux terroristes de la région. Pourtant elle et son mari ont reçu un entrainement militaire poussé, ont appris à confectionner des explosifs, et ont reçu de l’étranger l’argent pour acheter leur matériel de mort. Ni Malik ni Farook n’étaient non plus sur les listes du FBI.
David Bowdich, agent spécial du FBI, a déclaré qu’il n’est pas encore établi avec certitude qui a radicalisé l’autre dans le couple, bien que les soupçons se portent plutôt sur Malik.
“Je n’ai pas encore la réponse de savoir si elle l’a influencé ou pas. Etant moi-même marié, nous sommes tous influencés jusqu’à un certain point,” a déclaré Bowdich.

Dans une déclaration choquante, un des avocats de la famille, Muhammad Abuershaid – dont beaucoup aimeraient savoir qui payent leurs honoraires – a déclaré avoir des doutes sur les liens entre ses clients et l’Etat islamique, et est allé jusqu’à déclarer qu’il n’existe aucune preuve que le couple avait des « tendances extrémistes ».
Il est évident que la fabrique artisanale d’explosifs découverte dans le garage, les milliers de munitions, les 12 barres d’explosifs dans la voiture de location, les fusils mitrailleurs, la voiture radio-commandée chargée d’explosif, les pistolets semi-automatiques, les disques durs détruits avant l’attaque ainsi que les smartphones découverts écrasés dans la maison de Redlands, les vêtements de combat et les masques, l’allégeance faite sur Facebook à l’Etat islamique et à son leader sont les activités typiquement familiales d’une famille américaine moyenne…
Nada Bakos, ancien analyste pour le CIA, a déclaré à ABC News qu’elle n’était pas du tout surprise d’apprendre que Malik est inspirée par l’Etat islamique, “le terrorisme n’a pas de sexe, il n’est pas réservé aux hommes,” a-t-elle expliqué à la chaîne.
En confirmation, un rapport du Centre de sécurité nationale de l’université George Washington précise que sur les 71 personnes (sur un millier repérées) arrêtées aux Etats Unis depuis mars 2014 pour leurs liens avec l’Etat islamique, 10 sont des femmes.
Bakos conclut :
“Les hommes n’ont pas le monopole du terrorisme ni des attaques violentes. A ce point de l’évolution du terrorisme, il n’est pas surprenant de voir une femme tenir un rôle opérationnel.”
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