Le candidat à la primaire républicaine aux Etats-Unis, Donald Trump, est un «homme brillant et plein de talent», le «favori incontesté de la course présidentielle», a déclaré aujourd’hui le président Vladimir Poutine cité par les agences russes.

Vladimir Poutine considère Donald Trump comme le «favori incontesté de la course présidentielle»

«Il dit qu’il souhaite un autre niveau de relations, des relations plus étroites, plus profondes, avec la Russie, comment pourrait-on ne pas saluer cela ? Evidemment que nous le saluons», a déclaré Vladimir Poutine cité par des agences russes après sa conférence de presse annuelle devant près de 1400 journalistes russes et étrangers.

Charmé par Poutine, Trump l’encense sur un plateau télé.

Séduit par ce qu’a dit de lui le président russe, le favori à la primaire républicaine aux États-Unis a déclaré sa flamme à ce « dirigeant puissant ».

En octobre, Donald Trump avait affirmé qu'il pourrait "probablement très bien (s)'entendre avec Vladimir Poutine".

Apparemment flatté et séduit par ce qu’a dit de lui Vladimir Poutine, le favori à la primaire républicaine aux États-Unis, Donald Trump, a déclaré sa flamme vendredi au président russe, un « dirigeant puissant ». « Il est un dirigeant fort, il est un dirigeant puissant. Il a représenté son pays », a lancé le milliardaire américain dans l’émission Morning Joe sur la chaîne MSNBC.

« Ces dernières années, ils (les Russes) l’ont respecté en tant que dirigeant. Je crois qu’il est dans les 80 % (de popularité) quand on voit que (le président Barack) Obama est dans les 30 %-40 % », a assuré le républicain qui ambitionne de succéder au président démocrate à la Maison-Blanche en janvier 2017.
Donald Trump répondait à l’admiration que lui avait exprimée jeudi le président Poutine.

Celui qui fait la course en tête en vue des primaires républicaines en 2016 est un « homme brillant et plein de talent », le « favori incontesté de la course présidentielle », selon le président russe cité par les agences de son pays, après sa conférence de presse annuelle à Moscou.

Mais alors que le présentateur de MSNBC faisait remarquer à Donald Trump que Vladimir Poutine est « une personne qui tue des journalistes, des opposants politiques et qui envahit des pays », l’Américain a rétorqué : « Il conduit son pays, au moins c’est un dirigeant, contrairement à ce que nous avons dans notre pays. » Et puis « je crois que notre pays commet aussi plein de tueries », s’est encore justifié Donald Trump.

Trump pourrait « probablement très bien s’entendre avec Poutine »

Toutefois, a insisté le présentateur Joe Scarborough, un ancien élu républicain de Floride, « vous condamnez évidemment Vladimir Poutine qui tue des journalistes et des opposants politiques ? » « Oh, bien sûr, absolument », s’est borné à répondre Donald Trump.

Âgé de 69 ans, il est en tête des sondages d’intentions de vote des électeurs républicains, crédité de 38 %, selon une étude du Washington Post/ABC parue mardi, grâce à un populisme assumé anti-immigrés et anti-musulmans et la multiplication de déclarations provocatrices.

En octobre, Donald Trump avait affirmé qu’il pourrait « probablement très bien (s)’entendre avec Vladimir Poutine ».

Jeudi, lors de sa conférence de presse, Vladimir Poutine a « salué » la volonté prêtée à Donald Trump de développer « des relations plus étroites, plus profondes avec la Russie ».

Les États-Unis et la Russie ont des relations tendues depuis au moins deux ans en raison de la crise ukrainienne, ce qui n’empêche pas les deux puissances de coopérer sur la Syrie.

les pires âneries du candidat républicain.

Chaque fois que Donald Trump fait une déclaration incendiaire, il grimpe dans les sondages. 

Cela fait des années que le candidat républicain à la Maison-Blanche sort des énormités et n’épargne personne. 
Petit florilège des trumpismes.

Cela devient une habitude. Chaque fois que Donald Trump fait une déclaration incendiaire, il grimpe dans les sondages.
Le magnat de l’immobilier continue à dominer la course à la primaire républicaine, malgré la quantité invraisemblable d’âneries et d’insultes qu’il débite quotidiennement.
Ce n’est pas nouveau. Cela fait des années qu’il sort des énormités. Il n’épargne personne :
ni les femmes, ni les Noirs, ni les musulmans, ni les Chinois…
Il n’y a que lui qui trouve grâce à ses yeux.
Il est parfait et ne se prive pas de le dire haut et fort.
Petit florilège des trumpismes.

1. « Donald Trump appelle à la fermeture totale et complète des États-Unis aux musulmans »

Cette déclaration, après l’attentat terroriste en Californie, a suscité un énorme tollé. À tel point que Trump a précisé qu’il n’entendait bloquer l’entrée des États-Unis qu’aux musulmans étrangers, pas aux citoyens américains. Non seulement il n’est pas sûr que ce soit légalement possible (cela s’apparente à de la discrimination religieuse), mais, surtout, ça semble difficilement faisable. Comment faire pour distinguer un musulman à l’immigration ? En lui donnant à manger un sandwich au bacon, se sont moqués certains. Dans la foulée, Donald Trump a annulé un déplacement en Israël après que Benjamin Netanyahu a critiqué son plan.
Trump a proposé aussi la mise en place d’une banque de données de tous les musulmans résidant aux États-Unis.

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2. « Regardez cette gueule ! Y’a quelqu’un qui voterait pour ça ? Vous imaginez cette tête comme prochain président ? »

Donald parlant de sa rivale à la primaire, Carly Fiorina, l’ex-patronne de Hewlett-Packard. Il ne s’est pas excusé, mais a déclaré ensuite qu’elle avait « un beau visage ».

3. « Je ne pense pas qu’Ivanka le ferait, quoiqu’elle ait une très jolie silhouette. J’ai dit que, si Ivanka n’était pas ma fille, peut-être que je la draguerais. »

Quand on lui demande comment il réagirait si sa fille, qui a 35 ans de moins que lui, posait pour Playboy.

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4. « Je vais construire un grand mur – et personne ne sait construire des murs mieux que moi, croyez-moi , et je vais le faire de manière très économique. Je vais construire un grand, grand mur à la frontière et je vais faire payer sa construction au Mexique. »

Trump a fait de la lutte contre l’immigration la base de sa campagne. Ce qu’il oublie de dire, c’est que l’immigration avec le Mexique a beaucoup diminué depuis la crise économique et qu’il existe déjà un mur à la frontière. Quant à faire payer le Mexique, il ne dit pas comment il entend s’y prendre…

 

5. « Quand le Mexique envoie ses ressortissants, il n’envoie pas le fleuron. Il envoie des gens qui ont plein de problèmes et qui les amènent avec eux. Ils amènent de la drogue, de la délinquance. Ce sont des violeurs… Certains, j’imagine, sont des types bien. »

Là encore, cette déclaration a fait scandale. D’autant qu’une fois de plus, il tord le cou à la vérité. Selon les chiffres, les hispaniques, qui représentaient 17 % de la population en 2013, étaient responsables de 9 % des crimes sexuels. 71 % des attaques sexuelles sont commises par des Blancs, qui représentent 63 % de la population. Plusieurs entreprises ainsi que la chaîne NBC ont coupé leurs liens avec Trump après cette tirade.

6. « Une source extrêmement crédible » m’a appelé au bureau et m’a dit que le certificat de naissance de Barack Obama était un faux. »

Lors de la précédente campagne présidentielle, Trump s’est mis en tête de prouver que le président Obama avait menti et qu’il n’était pas né aux États-Unis, ce qui le disqualifiait pour occuper le Bureau ovale. Trump a même clamé qu’il avait envoyé des détectives à Hawaï, le lieu de naissance d’Obama. Ce dernier a plaisanté lors d’un talk-show en disant que Trump lui en voulait… depuis leur enfance commune au Kenya !

 

7. « Ce n’est pas un héros de guerre. C’est un héros de guerre, car il a été fait prisonnier.
J’aime les gens qui n’ont pas été capturés, d’accord ? »

Il s’en est pris ainsi à l’ex-candidat à la présidentielle, le sénateur John McCain, en estimant que ce n’était pas un vrai héros puisqu’il a passé plus de cinq ans dans les geôles vietnamiennes et a été torturé. Trump, lui, a échappé au Vietnam prétendument pour une excroissance au pied, mais il ne se rappelle plus lequel.

8. « Mes doigts sont beaux et longs, comme le sont, il est bien connu, différentes autres parties de mon corps. »

Trump a une très haute opinion de sa personne. Il a dit aussi :
« Mon QI est un des plus hauts, et vous le savez tous ! » et
« Toutes les femmes [lors de l’émission] The Apprentice flirtaient avec moi – consciemment ou pas.
Ce à quoi on pouvait s’attendre. »

9. En revanche, il est moins charitable avec les autres. Il s’est moqué ouvertement dans un meeting d’un journaliste du New York Times qui souffre d’une maladie qui affecte le mouvement de ses bras. « Le pauvre type, faut que vous le voyiez », a-t-il dit, avant de bouger ses bras comme s’il était handicapé.

10. « Robert Pattinson ne devrait pas se remettre avec Kristen Stewart. Elle l’a fait cocu comme un chien et va recommencer, vous allez voir. Il peut trouver bien mieux ! »

Ce qui est bien, c’est que les cibles de ses injures sont éclectiques. Même les stars de Hollywood en prennent pour leur grade.

11. « Cette connerie sur le réchauffement climatique qui nous coûte une fortune doit s’arrêter. Notre planète est en train de se geler, record à la baisse des températures et nos experts sur le réchauffement sont coincés dans la glace. »

Comme presque tous les candidats républicains, Trump ne croit pas que l’homme soit responsable de la hausse des températures.

12. « Vous savez, peu importe ce que les médias écrivent, tant qu’on a avec soi un jeune et beau cul. »

Conclusion : pas la peine de se fatiguer à l’attaquer, Donald Trump est invulnérable.

Bon comme un citron bien rond !

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