C’est une victoire symbolique qui illustre le recul du groupe État islamique.
Appuyée par les frappes de la coalition internationale, l’armée irakienne vient de reprendre la ville stratégique de Ramadi des mains du groupe État islamique. Les blindés des forces irakiennes ont paradé dans les rues de la ville pendant que les soldats exhibaient fièrement les quelques trésors glanés lors de la bataille, comme le drapeau noir, symbole de Daesh.
Les derniers combattants du groupe État islamique ont été délogés d’un site gouvernemental important dans la région.
Plus de 50 jihadistes auraient été tués ces dernières 48 heures.
Plus de 600 frappes.
Un an après l’offensive de l’État islamique, la reconquête de la ville de Ramadi est la victoire la plus retentissante de l’armée irakienne.
Située à 100 km à l’ouest de Bagdad, Ramadi est le chef-lieu de la plus grande province d’Irak, frontalière avec la Syrie et l’Arabie Saoudite.
Ce succès est aussi le fruit du travail de la coalition qui appuie les forces irakiennes par de nombreuses frappes aériennes : plus de 600 depuis le mois de juillet.
L’armée irakienne a chassé l’Etat islamique de Ramadi.
Ramadi est libérée. L’armée irakienne a annoncé, lundi 28 décembre, la« libération » totale de cette ville située à l’ouest de Bagdad (Irak) occupée par le groupe Etat islamique depuis mai.
Cette libération est la première victoire majeure remportée par les forces étatiques contre le groupe terroriste.
Aidées par les raids aériens de la coalition internationale menée par les Etats-Unis, les forces d’élite antiterroristes et l’armée irakiennes avaient pénétré mardi dans le centre de Ramadi.
Le siège gouvernemental de la province avait été libéré dimanche.
C’est à son sommet que les soldats ont hissé lundi le drapeau irakien.
Distante d’une centaine de kilomètres à l’ouest de la capitale, Ramadi est le chef-lieu de la province majoritairement sunnite d’Al-Anbar, la plus grande d’Irak. Elle est surtout une ville-clé sur la route de Mossoul, fief de l’Etat islamique en Irak, et prochain objectif de l’armée irakienne.
L’armée irakienne a repris le dernier bastion de l’Etat islamique à Ramadi.
Les jihadistes reculent. Tous les combattants du groupe Etat islamique (EI) ont quitté, dimanche 27 décembre, le siège gouvernemental de la province de Ramadi.Le contrôle de ce bâtiment est capital pour reprendre la ville, où seraient retranchés quelque 400 jihadistes.
« Tous les combattants de Daech sont partis. Il n’y a pas de résistance », a déclaré à l’AFP un porte-parole des forces d’élite antiterroristes, Sabah al-Numan. La zone doit toutefois être nettoyée des mines et pièges explosifs déposés par l’EI avant que les troupes irakiennes puissent y entrer. « Nos forces encerclent le complexe gouvernemental.
Elles contrôlent toutes les entrées et les bâtiments adjacents avant d’y pénétrer », précise le porte-parole.
« Ce ne sera pas un coup décisif » porté à l’EI.
Située à une centaine de kilomètres à l’ouest de Bagdad, Ramadi est le chef-lieu de la province majoritairement sunnite d’Al–Anbar, la plus grande d’Irak, frontalière de la Syrie, la Jordanie et l’Arabie saoudite. Aidées par les raids aériens de la coalition internationale menée par les Etats-Unis, les forces d’élite antiterroristes et l’armée irakiennes avaient pénétré mardi dans le centre de Ramadi en vue de reprendre cette ville tombée en mai aux mains de l’EI.
Mais la perte de Ramadi ne « sera pas un coup décisif pour l’Etat islamique », selon Patrick Martin, de l’Institute for the Study of War, interrogé par Le Monde.
« La ville lui servait surtout à maintenir les forces irakiennes occupées loin d’autres zones plus stratégiques, comme Mossoul et le nord de l’Irak », explique-t-il.