
L’inébranlable Charles Martel, qui avait ardemment affronté en Europe les hommes du califat musulman de la dynastie des Omeyyades doit se retourner dans sa tombe.
L’ambassadeur de la République française en Tunisie, Olivier Poivre d’Arvor, a fait savoir qu’il prendra part à la fête islamique de la naissance de Mahomet.
La fête dite d’Al Mawlid est une fête largement répandue dans les pays musulmans et fait l’objet d’un jour férié en Tunisie. Elle sera célébrée samedi 9 novembre, dans la ville de Kairouan, en présence de l’ambassadeur de France.
«Je suis fasciné par cet événement religieux et je suivrai les célébrations dans cette ville», assure-t-il dans une interview accordée au journal tunisien arabophone Assabah dans son édition du 5 novembre 2019.
Le diplomate a rappelé que l’Islam est la deuxième religion en France et qu’il y a environ 500.000 Tunisiens résidant dans l’hexagone.
«Ma fille est musulmane et je connais bien la religion musulmane, la culture islamique et le bases de l’Islam, et nous apprenons encore plus, chaque jour de la Tunisie.», a-t-il fièrement ajouté.
Radicalisation religieuse
Ce que l’ambassadeur n’a pas osé dire est que la Tunisie connaît, en ce moment, une vague de radicalisation religieuse, notamment auprès des jeunes qui ont voté massivement pour un candidat conservateur aux élections présidentielles, et cette radicalisation est évidemment accompagnée par les attentats qui vont avec.
Un touriste français a été tué, le 14 octobre dernier, lors d’une attaque au couteau à 60 km au nord de la capitale Tunis.
Cet attentat (qui rappelle les attaques palestiniennes quotidiennes contre des juifs israéliens) s’est produit au lendemain du second tour de la présidentielle Tunisienne, à l’issue duquel Kaïs Saied, un candidat pro-islamiste, a été crédité d’une large avance sur son adversaire progressiste et laïque Nabil Karoui.
Des célébrations nocturnes ont eu lieu dans plusieurs villes du pays par les sympathisants des forces islamiques.
L’ambassadeur de France dans une mosquée symbole de la conquête arabo-islamique
La mosquée de Kairouan, qui va accueillir les célébrations islamiques en présence de l’ambassadeur de France, symbolise à elle seule la conquête sanguinaire arabo-islamique qui balaya la région en moins de 20 ans entre 632 et 652 apr. J.-C..
Cette ville fut le principale tête de pont de l’empire islamique dans la région. C’est depuis elle que le chef de guerre arabe Okba a fait la traversée victorieuse du Maghreb, et aurait atteint la côte atlantique en renversant Byzantins et Berbères coalisés.
Au nom du djihad, des populations chrétiennes entières vivant au Proche-Orient et en Afrique du Nord passèrent subitement sous domination arabe en tant que harbiyûn, ou habitants du dar al-harb.
Ces chrétientés issues des empires non-musulmans vaincus et bientôt passés sous contrôle arabo-islamique, furent par conséquent soumises au nouveau pouvoir islamique qui leur accorda un statut spécial dit de protégés (ahl al-dhimma), qui les oblige à se soumettre aux lois des musulmans et d’accepter un statut d’infériorité inhérent à la condition de peuple vaincu.
Persécution des chrétiens en Tunisie
Aujourd’hui, les minorités chrétiennes des pays arabes et musulmans subissent encore les effets de la dhimmitude. Malgré la fin du dernier califat islamique ottoman en 1924, la dhimmitude demeure présente dans les pays islamiques où les minorités en général, et chrétiennes en particulier, sont les plus menacées et persécutées au monde (1).
L’ONG protestante «Portes ouvertes» place la Tunisie à la 30e place de son indice mondial de la persécution des chrétiens.
A l’occasion des grandes célébrations de la naissance du Mahomet, et particulièrement en présence de l’ambassadeur de France, il est important de rappeler que les chrétiens du Maghreb, et en particulier ceux de Tunisie, vivent leur foi en cachette des autorités.
- La nouvelle Constitution tunisienne ne reconnaît aucune religion à part l’islam.
- Changer de religion est un tabou dans ce pays soi-disant démocratique.
- Les Tunisiens convertis peuvent être arrêtés par la police à tout moment.
On ignore les chiffres officiels des chrétiens convertis en Tunisie, mais d’après les hommes d’église comme le Père Marc Léon, plusieurs dizaines de Tunisiens épousent chaque année la foi chrétienne en secret.
Ces nouveaux convertis vivent le christianisme comme une illumination. Ils rejettent l’islam, qu’ils assimilent à la violence et la peur.
Des églises clandestines en Tunisie voient le jour dans les maisons de particuliers et accueillent dans la discrétion des chrétiens plus nombreux à la recherche d’une nouvelle spiritualité.
Esprit de conquête de l’islam
Alors que le nombre des mosquées en France explose, le prêche chrétien est interdit en public en Tunisie. C’est ici un exemple de l’absence totale de réciprocité dans les relations islamo-chrétiennes.
Il est toujours intéressant de se pencher sur l’attitude des Etats membres de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI), dont fait partie la Tunisie qui depuis 1999, ont présenté différentes résolutions sur la «diffamation des religions» au Conseil des droits de l’homme et ont exigé du Conseil des droits de l’homme de l’ONU une action énergique contre «l’islamophobie» qui puisse avoir un effet contraignant sur les démocraties occidentales supposées «hostiles à l’islam», notamment envers les populations musulmanes issues de l’immigration extra-européenne.
Et nous constatons que la Tunisie, qui se présente comme la seule démocratie musulmane, fait partie des pays où les minorités n’ont pas de statut légal dans la Constitution, où le chef de l’État doit être musulman, et où l’islam est proclamé comme religion d’État.
Un autre exemple de cette incroyable non-réciprocité et d’absence d’égalité en matière religieuse réside dans le fait que les lois en Tunisie (comme dans le reste du monde islamique christianophobe et judéophobe) punit légalement tout prosélytisme des autres religions sur son sol alors qu’il accuse «d’islamophobie» et de «racisme religieux» ceux qui s’opposeraient au prosélytisme islamique en terre «infidèle».
Ce paradoxe ou «double standard» est en fait très cohérent avec l’esprit conquérant islamique.
De ce fait, les vrais responsables de la situation d’absence de réciprocité sont en réalité les nouveaux dhimmis européens, à l’image de cet ambassadeur de France.
Ce genre d’échantillons de responsables occidentaux, qui font des courbettes devant les chefs musulmans, ont favorisé la progression des pôles de l’islamisme conquérant sur le sol européen (au nom d’une tolérance à sens unique) sans jamais rien exiger en échange, dont la liberté religieuse en terre musulmane. Ils ont abandonné à leur triste sort les chrétiens d’Orient et les libres penseurs non «islamiquement corrects» persécutés en terre islamique au nom de la laïcité de la France, et ils célèbrent la naissance de Mahomet au nom de la tolérance religieuse.
Alors que les islamistes ont la prétention de croire qu’ils sont inatteignables, les opposants laïcs sont fragilisés, épuisés et menacés, même en Europe, à l’instar de Salem Ben Ammar, auteur à Dreuz.info.
L’envahisseur islamique avance sournoisement en Europe, et gravite tranquillement à travers la sphère politique. Et ceux qui tentent de ralentir l’offensive d’islamisation sont accusés de racisme.
En Europe, les églises, les basiliques et les cathédrales sont saccagées, profanées, incendiées par centaines chaque année. Tous les pays d’Europe où des communautés musulmanes nombreuses se sont implantées ont vu émerger des zones de non-droit – qui sont en réalité des zones musulmanes autonomes.
Les Tunisiens exonérés des frais d’inscription dans les universités publiques françaises
Edouard Philippe a annoncé le 6 novembre un ensemble de mesures pour le « contrôle » de l’immigration.
- Les étudiants tunisiens désireux de s’inscrire dans une université en France, seront désormais exonérés des frais d’inscription. Ca, c’est du contrôle !
- Un programme d’appui aux études en France a été, à cet effet en février 2019 pour encourager les Tunisiens à s’installer en France.
- Les études sont le deuxième motif d’attribution d’un titre de séjour après le regroupement familial. Notons-le, le Maroc est le premier pays d’origine des étudiants étrangers en France suivi par la Chine, l’Algérie, et la Tunisie.
- Dès leur arrivée dans l’Hexagone, les migrants peuvent prétendre à certains droits liés à la santé, au logement, aux minima sociaux, et aux transports…
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Ftouh Souhail pour Dreuz.info.
(1) L’ONG Portes Ouvertes estime que plus de 245 millions de chrétiens (1 chrétien sur 9) sont fortement persécutés dans le monde. Parmi eux, ce sont ceux qui ont quitté leur ancienne religion pour embrasser le christianisme qui sont le plus persécutés.
Derrière le voile islamique, l’ombre du djihad.

Peut-on le dire encore ? Oui. Et ce doit être dit en ces temps d’intoxication mentale omniprésente ou presque. L’islam est bien davantage qu’une religion. C’est un dogme total dont les finalités sont très explicites et énoncées dans le Coran : conquérir la terre entière et soumettre tous les êtres humains.
Le Coran énonce deux moyens pour avancer vers ces finalités : la guerre au nom d’Allah (djihad) et «l’invitation» (da’wa).
C’est par la guerre au nom d’Allah que l’islam s’est constitué un immense empire, qui est allé de l’Inde jusqu’aux rives de l’océan atlantique, et les morts qu’il a laissés sur son passage se chiffrent par dizaines de millions.

Son empire s’est peu à peu défait parce que l’islam est fondamentalement stérile, et ne permet de produire ni connaissance ni création, ni science ni innovation technologique (toutes les inventions attribuées à des musulmans sont dues à des dissidents de l’islam persécutés en terres islamiques ou à des dhimmis).
L’effondrement de l’Empire ottoman et la fin du califat après la Première Guerre mondiale auraient pu sembler être le crépuscule de l’islam, mais le crépuscule n’est pas venu, et les vecteurs de l’islam sont repartis au combat.
Ils ont bénéficié un temps du soutien des nationaux-socialistes, car Adolf Hitler appréciait la cruauté opiniâtre des guerriers musulmans.
C’est d’ailleurs à Berlin, sous le Troisième Reich, qu’a été créé le premier institut européen d’études islamiques.
Les vecteurs de l’islam ont bénéficié également du soutien des léninistes dès la fondation de l’Union soviétique (un Congrès des peuples d’Orient s’est tenu à Bakou en 1920), et ce jusqu’à l’invasion de l’Afghanistan par l’Armée rouge en 1979.
Ils avaient, à ce moment, déjà commencé à rançonner le monde occidental en faisant exploser le prix du pétrole, ce qui a permis le financement de groupes terroristes djihadistes : al Qaïda, puis l’État islamique, qui s’est doté pendant quelques années d’un vaste territoire en Irak et en Syrie et a servi de base d’entraînement et d’inspiration à des assassins tels que ceux qui ont tué au Bataclan à l’automne 2015.
Le financement de groupes terroristes est allé de pair avec celui de gens pratiquant le deuxième moyen qu’utilise l’islam pour avancer, «l’invitation».
Des musulmans étaient disséminés dans le monde occidental, tout particulièrement en Europe. Des mosquées et des centres d’études islamiques ont été construits. Des associations ont été créées. Des stations de radio se sont ouvertes, et même des chaînes de télévision par satellite.

Le but était de rappeler aux musulmans vivant en Occident qu’un bon musulman ne doit pas s’éloigner de l’islam d’un millimètre, et doit propager la parole d’Allah autour de lui. Nombre de mauvais musulmans (ceux qui ne respectent pas tous les préceptes de l’islam) sont redevenus de bons musulmans.
Le but était aussi d’obtenir des conversions, et il y en eut. Il y en a encore.
Le but était surtout de faire avancer la soumission, et la soumission a avancé.
Des quartiers entiers ont été pris et sont devenus ce qu’on appelle les zones de non-droit (zones sensibles en dialecte «politiquement correct»). Des actions de razzias ont pris la forme des émeutes qui éclatent ici ou là en Europe. Des actes d’intimidation ont émergé. Des compagnons de route ont été trouvés dans divers mouvements de gauche et d’extrême gauche.
Critiquer l’islam est devenu peu à peu un «crime raciste» et le «racisme islamophobe» a été condamné par des lois que des juges ont servilement appliquées, en France ou au Royaume-Uni.
Des dirigeants politiques ont commencé à se comporter en dhimmis, et à accepter de courber la tête docilement en signe de soumission.
Des tentatives d’imposer l’islam dans la vie quotidienne se sont ajoutées. Des offensives en ce sens ont été menées et continuent à se mener.
En France, ces derniers temps, une offensive visant à imposer le port du voile partout où c’est possible s’est enclenchée.

Elle fait suite à d’autres offensives du même type.
- Une loi imprégnée d’intimidation face aux risques d’accusation d’ « islamophobie » a été votée en 2004 interdisant tout signe religieux à l’école et plaçant le voile sur le même plan que la croix chrétienne et la kippa juive.
- Une autre loi interdisant de «dissimuler son visage dans l’espace public» et plaçant la burqa sur un pied d’égalité avec les masques de carnaval a été votée six ans plus tard en 2010.
Les voiles, depuis 2004, se sont multipliés un peu partout, sauf à l’école. Les burqas n’ont pas disparu. Se sont ajoutées des actions en faveur du burkini dans les piscines.
Le voile fait son retour dans les écoles par les mères accompagnant des enfants lors de sorties scolaires. On l’a vu avec le récent «scandale» survenu à Dijon.
Des débats qui font penser à ceux menés il y a des siècles dans l’Europe médiévale sur le sexe des anges se déroulent, et on semble perdre de vue ce qui est en jeu : une tentative de prise du pouvoir déjà très avancée, et qui ne s’arrêtera pas si nul ne l’arrête. Clairement. Nettement. Fermement.
On semble perdre de vue que ce n’est pas le voile qui est en question, mais la soumission de la société française à l’islam. Aucun reportage n’est fait sur l’obligation de porter le voile pour les femmes et les jeunes filles vivant dans les zones de non-droit, sous peine de risques d’agressions, et, parfois, de viols. Mais tant de reportages devraient être faits sur l’islamisation de la France et sur l’islamisation du monde et sur les conséquences qui découlent…
Comme je l’écrivais il y a quelques mois, nous vivons tous à l’ombre du djihad, et l’ombre se fait chaque jour plus lourde en France et dans bien trop de pays du monde.
J’ai voulu placer en illustration la photo d’une femme lapidée dans un pays arabe. Pour l’heure une seule femme a été lapidée en France. Elle s’appelait Ghofrane Haddaou. Elle ne portait pas le voile. Qui se souvient d’elle ? La France est à ma connaissance le seul pays d’Europe occidentale où une femme musulmane qui ne portait pas le voile a été lapidée. La France est aussi à ma connaissance le seul pays d’Europe occidentale où une jeune femme musulmane qui ne portait pas le voile a été brûlée vive : Sohane Benziane. Qui s’en souvient ?
Quand je vois les mots «voile» et «liberté» associés sur une banderole de SOS Racisme, le moins que je puisse dire est que je suis très en colère.
Dans le monde musulman, chaque année des femmes sont lapidées ou brûlées vives, et des femmes sont emprisonnées, condamnées à être fouettées, torturées, parfois tuées pour avoir refusé de porter le voile.
© Guy Millière pour Dreuz.info.