Les drones iraniens, l’indignation de l’Union européenne et la réaction des médias

La guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine perdure et le Kremlin poursuit son œuvre de destruction grâce au redoutables drones que lui fournit l’Iran.

Malgré les démentis de l’Iran « L’Union européenne a rassemblé des ‘preuves’ démontrant que les drones utilisés par la Russie contre l’Ukraine ont été fournis par Téhéran », a annoncé mercredi Nabila Massrali, porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Des sanctions seraient désormais à l’étude. « Maintenant que nous avons réuni suffisamment de preuves, nous travaillons sur une réponse européenne claire, rapide et ferme« , a-t-elle ajouté.

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Les sanctions qui n’ont pas réussi à faire reculer Poutine seront-elles plus efficaces auprès des Ayatollahs ? Et qu’en est-il des réactions de l’opinion publique ? A la lumière de l’émission diffusée le vendredi 21 octobre au soir par la Deuxième chaine française et qui est toujours en ligne on peut se poser la question.

Depuis le lundi 17 octobre, la Russie a attaqué des lieux stratégiques en Ukraine avec des drones. Elle riposte face à l’armée ukrainienne, qui utilise ces mêmes appareils depuis des mois.

Le ministère russe de la Défense a publié une vidéo d’un char ukrainien dans le viseur d’un drone. Sont également visés par ces drones chargés d’explosifs un système de radar et un véhicule de transport. Drones kamikazes, drones de combat ou drones d’observation, ces appareils jouent un rôle stratégique dans la guerre qui oppose la Russie à l’Ukraine. Les deux camps recourent à ces drones, qui ne nécessitent pas d’envoyer des hommes en repérage et qui sont moins chers que des missiles ou des avions de chasse.  

La Russie ne possédait pas de drones  

« On est sur des systèmes qui vont coûter jusqu’à dix fois moins cher, qui sont relativement discrets », explique Xavier Tytelman, consultant en défense. Dans la semaine, l’armée russe a frappé plusieurs villes avec des drones achetés à l’Iran. La Russie, deuxième puissance militaire mondiale, ne possédait pas de drones longue portée et refuse d’admettre l’origine iranienne des drones. Depuis le début du conflit, l’Ukraine a pris l’avantage grâce à des drones de combat turcs. Elle reçoit aussi des drones suicides des États-Unis et l’US Air force développerait des drones adaptés aux besoins de l’Ukraine

Ecoutons :

Drones kamikazes, drones de combat ou drones d’observation, ces appareils jouent un rôle stratégique dans la guerre qui oppose la Russie à l’Ukraine. Les deux camps recourent à ces drones, qui ne nécessitent pas d’envoyer des hommes en repérage et qui sont moins chers que des missiles ou des avions de chasse.

La guerre qui oppose la Russie à l’Ukraine ? Ne s’agit-il pas plutôt de l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes ? Pourquoi attaquants et attaqués sont-ils mis sur le même plan ? La suite n’est pas plus claire :

Depuis le lundi 17 octobre, la Russie a attaqué des lieux stratégiques en Ukraine avec des drones. Elle riposte face à l’armée ukrainienne, qui utilise ces mêmes appareils depuis des mois.

Bref, ce serait de la légitime défense ! Pourtant à la différence des frappes russes on n’a pas relevé des frappes ukrainiennes sur des immeubles et des cibles civiles à l’intérieur de la Russie. Autre point intéressant. Les Russes, on l’a vu, utilisent des drones iraniens dans leur guerre d’agression contre l’Ukraine. Officiellement, les porte-parole du Kremlin le démentent mais le peu de doute que l’on aurait pu avoir a été dissipé par une admirable séquence de l’émission, où l’on peut entendre un officier russe se croyant hors caméra déclarer en toute simplicité que son pays achetait ces drones en Iran « mais qu’il ne fallait pas le dire ».

Pourquoi ne pas le dire ? On ne trouvera pas de réponse sauf à sous-entendre que les pauvres russes n’en ayant pas, eux de drones, ils sont bien forcés de se fournir où ils peuvent. Les Iraniens, empêtrés dans un mouvement de protestation qui n’en finit pas et qui leur vaut déjà les foudres de l’occident, auraient préféré un peu plus de discrétion de la part de leur nouvel grand allié russe. Ils continuent à jurer la main sur le cœur qu’ils ne lui fournissent pas de drones.

Bon comme un citron bien rond !

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