La faction palestinienne du Fatah dirigée par le Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, a tweeté une image menaçante montrant un homme masqué jouant comme sur un violon en forme de couteau avec un archet en forme de clef et en arrière-plan la mosquée Al-Aqsa et le Dôme du Rocher avec un texte faisant allusion aux attaques terroristes contre les israéliens en guise de “symphonie d’amour pour Jérusalem.”

Le Fatah et le Hamas glorifient les actes terroristes contre les israéliens

“Une symphonie d’amour pour Jérusalem. Si l’occupation veut l’entendre encore et encore, qu’elle continue à envahir Jérusalem, à attaquer nos respectables femmes et désacraliser notre Noble Sanctuaire (i.e., l’esplanade des mosquées) et notre Jérusalem,” dit le texte, impliquant que les attaques terroristes sont susceptibles de continuer rapporte Palestinian Media Watch.

Un autre tweet récent du Fatah montrait l’image d’un palestinien masqué tenant une pierre dans une main et les mots “rock, rock, rock dans ma main et mon sang sur l’autre. Avec elles j’ai vaincu la mort et le mauvais sort #la_rage_de_Jérusalem.”

Dans le même temps, la branche occidentale du Bloc islamique de Gaza, un mouvement estudiantin appartenant au groupe terroriste du Hamas, a publié une vidéo sur Facebook mettant en scène une attaque au poignard à Jérusalem et une attaque par armes à feu ayant eu lieu mardi dans lesquelles deux israéliens ont été tués.

Pour en sortir, seulement la vérité …

Une bouffée de violence raciste entamée en septembre vient de frapper cruellement un certain nombre de familles juives israéliennes. Un père de famille Alexander Levlovitz meurt, sa voiture lapidée. Un couple trentenaires, Naama et Eitam Henkin, assassinés devant leur 4 enfants (2 à 9ans), un rabbin percuté par une voiture et poignardé.
Un père de famille lardé de coup de couteaux qui expire, deux enfants dont un en sang, la mère blessée, Adèle Benet, qui crie « aidez-moi ! », sur qui on crache, à qui on ricane. Un homme de 74 ans tué par balles. Un femme de 70 ans poignardée,…

Ce qui frappe, c’est le jaillissement du racisme à l’état pur, furie bouchère et calcul politique mêlés . Il y a la transe macabre des assassins. Dans un festival orgiaque de haine ethnique, ils portent leurs coups à des êtres humains désarmés et terrorisés, de tous âges et de tous sexes, uniquement parce qu’ils appartiennent à la race haïe.
Et la curée coïncide avec les cérémonies de pardon et de joie qui scandent la vie religieuse de la cible raciale. Il faut noyer dans le sang la victime et le soubassement le plus intime de son identité de peuple. Le moment a été choisi, le lieu, l’emplacement sacré du Temple antique, le mode opératoire, le couteau et la voiture bélier.

La référence ne trompe pas: c’est la prescription morale et opératoire de DAESH. Détenteurs du pouvoir, ils décapitent et crucifient des enfants chrétiens, ou ils tuent, violent, et vendent des jeunes Yésidies. A leurs compagnons des Terres Infidèles, ils conseillent: « si tu as une arme, tue avec le maximum de Juifs et de Chrétiens. Si tu as une voiture roule leur dessus. Si tu n’en n’a pas, prends un couteau ou un tournevis. Si tu n’en as pas, prends un bâton. »
La France a subi l’épreuve d’Israël, mais à une échelle bien moindre. il y a moins d’un an. A l’annonce des fêtes chrétiennes de fin d’année, des énergumènes musulmans subitement saisis d’une ivresse de sang, frappaient au hasard avec des armes à feu, des couteaux, et des voitures, sur les marchés illuminées pour Noël, dans les rues, n’importe où. On craignait tant de voir en eux des soldats de la barbarie contemporaine, qu’on leur inventait des profils de déséquilibrés ou d’évadés des services psychiatriques.

Mais pour les Juifs en terre des Grandes Traditions, c’est une vieille histoire. Celle des émeutes de Nabi Moussa de 1920 à Jérusalem. Celle des pogromes de Hébron et Jérusalem en 1929 où le futur mufti nazi Amin el Husseini orchestrait les meurtres et les mutilations.
Jusqu’à la campagne d’attentats-suicides qui accompagna les premiers balbutiements du 21ème siècle. Ce qui a changé pour le camp du racisme palestinien, les tueurs, les incitateurs et leurs chefs, les Ismaël Haniyeh, les Mahmoud Abbas, esq., c’est qu’ils n’ont plus affaire à des créatures désarmées mais à un État qui a appris à se défendre.

Hélas, les médias occidentaux ont globalement pris le parti de grimer les victimes en coupables et les as du couteau et de la voiture bélier en jeunes désespérés et excédés par les humiliations de l’occupation.
Cette transmutation de la réalité en fiction n’est pas simple à réaliser. Mais dans les cercles qui pilotent de près ou de loin les rédactions, des professionnels ont prouvé encore leur art de formater l’opinion.

On a ciselé de Mahmoud Abbas un portait de dernière carte occidentale pour éviter le chaos en « Palestine ». En célébrant en lui un « homme de paix » commode, du pape François à Anne Hidalgo, de Clinton à Obama, de Chirac à Hollande, on fait fausse route. Abbas a conduit la cause qu’il est censé représenter dans un marécage moral et une fosse politique malodorante dont elle ne se remettra pas.

Mahmoud Abbas, c’est d’abord la corruption. Son prédécesseur et maître, Yasser Arafat, avait amassé une fortune qui concurrençait celle de la reine d’Angleterre. Les flots d’argent euro-américain se perdent dans des comptes que la famille Abbas a accumulés sous toutes les latitudes pour des montants qui se chiffrent non pas en millions, mais en milliards.
On ne bâtit pas l’avenir politique de son peuple sur le détournement des ressources publiques.

Mahmoud Abbas, c’est l’autocratie autoritaire. Il poursuit un mandat présidentiel expiré depuis six ans sans songer à des élections. Il a fait le vide autour de lui. Mohamed Dahlan est réfugié en Jordanie, Salam Fayyad a été renvoyé sans ménagement, de même qu’Abed Rabbo plus récemment.
Dans les prisons d’Abbas, on torture, on exécute, jusqu’à faire douter ses zélotes d’Europe du Nord. Souvent le petit peuple exècre le cacique amer et replet de Ramallah, et combien de fois la protection israélienne lui a sauvé la vie ?

Mahmoud Abbas, c’est l’incitation à la haine comme système. Il a organisé tout au long de sa carrière de président, un culte national des « martyrs », c’est-à-dire des symboles du refus sanglant de la coexistence et de la paix. Pour enclencher la bouffée de violences actuelle, il déclarait le 16 septembre dernier, à la TV palestinienne:

 » La mosquée al-Aqsa est à nous… et ils n’ont pas le droit de la souiller avec leurs pieds infects…Nous bénissons chaque goutte de sang qui est versée pour Jérusalem, un sang immaculé et pur, un sang versé pour Allah, selon la volonté d’Allah. Tous les martyrs iront au Paradis, et les blessés seront récompensés par Allah. » Parlant des accords d’Oslo le 30 septembre, à l’ONU, il disait « nous ne pouvons pas continuer d’être liés par ces accords. » Or la première prescription de ces « accords, » c’est l’engagement palestinien de renoncer à la violence et au terrorisme.

Mahmoud Abbas c’est le blocage de toute solution de compromis au Proche-Orient. Il a refusé l’accord général proposé par Olmert en 2008, et il a torpillé ensuite toutes les négociations, posant comme préalable la satisfaction de ses exigences. Ces dernières semaines, il a repoussé les demandes réitérées de Benjamin Netanyahou de relancer des discussions.

Voici le message que l’Israélien lui a envoyé de la tribune de l’ONU, le 1er octobre, juste avant l’explosion des boucheries:

 » Président Abbas, je sais que ce n’est pas facile. Je sais que c’est difficile. Mais nous devons à nos peuples, d’essayer, d’essayer encore. Ensemble, négocions réellement et cessons de négocier la négociation. Asseyons-nous réellement autour d’une table et tentons de résoudre les problèmes qui nous divisent. Reconnaissons-nous mutuellement. N’utilisons pas l’État palestinien comme un tremplin pour établir une nouvelle dictature islamique au Moyen-Orient. Faisons-en quelque chose qui vivra en paix aux côtés de l’État juif. Si nous réussissons à faire réellement tout cela, ce sera un acquis remarquable pour nos peuples. »

On connait désormais la réponse de Mahmoud Abbas.

Il avait désavoué en 2003 la stratégie d’attentats suicides d’Arafat, seulement après avoir constaté son échec. A la place, il poursuit un projet d’étranglement final d’Israël par des pressions internationales de plus en plus insupportables. Et pour nourrir le feu des pressions, il organise périodiquement des accès de violence.
Leur cruauté, il l’espère, fera perdre à Israël le contrôle de ses nerfs, et alarmera l’Occident.

Les États-Unis et l’Europe, la France en particulier, doivent changer de politique. Ils doivent faire la chose la plus difficile au monde, avoir confiance dans les effets salutaires de la vérité.

La vérité c’est que l’enjeu n’est pas « l’occupation. » Les organes du mouvement éradicateur palestinien se sont constitués avant 1967. Le Fatah a été créé en 1959 et l’OLP en 1964, alors que la guerre des six-jours n’avait pas encore projeté Israël au-delà des lignes de 1967.

La vérité, c’est qu’Israël veut la paix et qu’il est prêt depuis longtemps à poser la question des territoires disputés, mais qu’il ne renoncera jamais à sa sécurité, comme le prescrivent les résolutions 242 et 338.

La vérité, c’est bien identifier la vraie racine du conflit, et en tirer toutes les conséquences, qui est le refus palestinien de reconnaître les droits historiques et légaux d’un pouvoir juif quelconque dans l’ancienne Palestine.

La vérité, c’est ensuite de faire de cette question, le préalable et la condition permanente de tout soutien politique, de tout financement d’une force politique palestinienne.

On verrait sans doute naître alors parmi les Palestiniens un parti du compromis, du développement, et de l’intelligence, au lieu des essaims de petits bouchers indécents, de djihadistes féroces, et d’opportunistes recrus de dollars.

Ceux qui ne méprisent pas au plus profond d’eux-mêmes les populations palestiniennes et leur destin savent que c’est leur seule chance d’échapper au sort moral et matériel qui les accable sous le joug de caïds et de cheikhs d’un autre temps..

Bon comme un citron bien rond !