Depuis le début de l’été 2015, l’Europe est en proie à des vagues de migrations clandestines sans précédent dans son histoire, de plus en plus fortes, qui s’ajoutent à celles encaissées depuis des décennies ; elles s’apparentent à des invasions et mettent tout simplement en péril notre civilisation, dans l’inconscience et la complicité des pseudo élites politiques et médiatiques, anti démocratiques et complètement coupées des intérêts et opinions des peuples européens.
Les causes de l’inondation
La déferlante des ”migrants” (euphémisme pour ne pas dire ”clandestins”) qui passe par les portes ouvertes d’une Europe aux dirigeants impuissants et incapables, provient essentiellement du Moyen-Orient (Irak et Syrie) par la voie de la Turquie (complice) ; elle pénètre par la Grèce et les Balkans. Seconde porte d’entrée : la Méditerranée, essentiellement au départ d’une Libye plongée dans le chaos. Une partie des flux invasifs est composée de réfugiés de Syrie et d’Irak qui fuient la barbarie de l’État islamique (Dae’ch), ou bien d’autres qui fuient les guerres tribales et religieuses de Somalie ou d’ailleurs ; mais, ce qu’on n’ose jamais dire, ils sont minoritaires. En effet, profitant de cette aubaine, s’engouffrent dans la brèche des légions de clandestins, souvent faux réfugiés demandeurs d’asile bidon, qui, pour des raisons économiques, veulent s’établir en Europe.
Ils proviennent d’Afrique noire, du Maghreb et du Moyen-Orient asiatique, attirés par trois éléments qui jouent comme des appels d’air :
1) La perméabilité de l’espace Schengen et l’absence de protection des ”frontières communes” ; l’UE est le seul espace politique au monde dépourvu de frontières protégées ; les marines européennes portent tous les jours assistance aux boat people au lieu de les refouler (idéologie humanitariste), ce qui agit comme une pompe aspirante. Elles sont une aide à l’invasion et non plus une protection. Du jamais vu dans l’Histoire : des forces armées qui assistent l’envahisseur. Dément…
2) Seconde pompe aspirante : les subventions, assistances, avantages et allocations multiples qu’obtiennent les clandestins dès leur arrivée dans plusieurs pays européens, dont la France. Aux frais des autochtones, dont les plus démunis n’obtiennent pas ces privilèges ! Préférence étrangère… C’est du parasitisme et du chantage à la charité de la part de populations incapables de se prendre en main dans leur propre pays.
3) Troisième pompe aspirante : les intrus savent parfaitement qu’ils sont pratiquement inexpulsables et que les autorités (plus une partie de l’opinion et des médias) sont rongées par la mauvaise conscience, la culpabilité, la paralysie compassionnelle. Ils calculent qu’on n’osera jamais les refouler par la force. D’où, comme on le voit à Calais et ailleurs, et récemment dans les émeutes des Balkans, une impudence et une audace incroyables jusque dans la violence. Les ”migrants”, animés par un sentiment d’impunité, s’arrogent tous les droits, y compris celui de nous envahir ”par le bas”.
La faiblesse larmoyante des dirigeants européens, leur ”droit-de-l’hommisme” délirant, leur ”antiracisme” dogmatique et xénophile, excitent l’agressivité des ”migrants” qui pénètrent de force. Ils se sont – et on les a –persuadés qu’ils ont un droit imprescriptible à se ”réfugier” chez nous, à s’y installer, à s’y faire entretenir.
Ils n’oseraient évidemment pas raisonner de même avec Israël, la Russie, l’Australie ni les États-Unis !
Mesurer l’ampleur de l’invasion
Les chiffres donnent le vertige. Déjà, la France accueille chaque année 200.000 immigrants légaux. Donc, cela fait deux millions depuis 2005, qui comptent bien rester et se reproduire. S’y ajoutent les clandestins inexpulsables et mal comptabilisés, et maintenant les vagues de nouveaux ”migrants”.
Rien qu’en Grèce, 230.000 clandestins sont entrés de force par la mer Égée de janvier à juillet, contre 17.500 pour la même période en 2014. Ils se répandent dans l’Europe du Nord et de l’Ouest. En Italie, depuis janvier 2015, 115.000 clandestins ont débarqué. En tout, plus de 300.000 boat people ont traversé la Méditerranée depuis cette date, et cela ne fait que s’emballer.
Explosion des demandes d’asile de janvier à juin 2015 dans l’Union européenne (sans compter les demandes antérieures non encore instruites) : 417.000 demandeurs, déjà entrés en force (par voie de terre ou maritime) dont 172.000 en Allemagne et plus de 32.000 en France. Ils s’ajoutent aux 65.000 demandeurs d’asile que la France enregistre chaque année. Proportionnellement à leur population, les pays les plus touchés, outre ces deux derniers, sont la Suède, l’Autriche, la Belgique, les Pays-Bas et la Hongrie. Même déboutés, une infime minorité sera expulsée. De plus, beaucoup ne prennent même pas la peine de demander l’asile ! Et ne sont pas comptabilisés. C’est dire l’ampleur et l’accélération de l’invasion.
Concernant simplement la Syrie, les demandes d’asile depuis avril 2011 se montent à 99.000 pour l’Allemagne et …65.000 pour la petite Suède ! En dépit des énormes problèmes (sécurité, délinquance, préservation du mode de vie, coûts d’assistanat etc.) que l’immigration arabo-afro-orientale pose à ce pays jadis tranquille, ses dirigeants préfèrent, par dogmatisme humanitariste, sacrifier l’identité à long terme de leur peuple.
En tout, L’Allemagne a laissé tranquillement entrer 800.000 ”migrants réfugiés” en 2015, qui s’ajoutent aux flux existants de clandestins et d’immigrés légaux. On s’attend à une forte augmentation en 2016. La France, selon l’Association française des juges de l’asile, passera dès 2016 de 100.000 à 120.000 réfugiés demandeurs par an, qui s’ajouteront aux autres arrivées, légales ou illégales. En sachant que cela coûtera 500 à 600 millions de plus par an. Selon la Cour des comptes, l’asile coûte déjà 2 milliards d’euros par an à notre pays surendetté ; mais ces gens-là, vrais et faux réfugiés, sont prioritaires pour l’oligarchie et l’idéologie dominante par rapport à la ”France périphérique” déclassée et dans le besoin. Nos cousins belges sont dans la même situation, avec une oligarchie politico-médiatique exactement semblable.
La loi du nombre
Dans tous les cas, le désordre endémique du monde musulman, qu’ont accentué les stupides et catastrophiques interventions américaines et franco-britanniques (”pour établir la démocratie”) en Irak et en Libye, sont à l’origine des exodes. Mais ce mouvement sans précédent d’invasion migratoire de l’Europe, qui est à 80% musulman, fait aussi partie d’une stratégie (organisée par exemple par L’EI. Dae’ch et la Turquie d’Erdogan) de conquête de l’Europe par l’islam. La guerre invasive par le bas et par la ruse, par le désarmement moral.
64% des Français sont opposés à l’accueil de cette nouvelle déferlante migratoire, ce dont nos dirigeants se moquent cyniquement. L’argument humanitariste des noyades en mer des boat people, pour nous culpabiliser et nous forcer à les accueillir, apparaît à beaucoup comme une aberrante hypocrisie : car s’ils étaient dissuadés d’immigrer, de débarquer et si les passeurs étaient frappés, il n’y aurait ni noyades ni morts dans les camions frigorifiques ou ailleurs. Ils resteraient chez eux.
Cet « électrochoc de l’invasion migratoire », selon la formule politiquement incorrecte d’Ivan Rioufol (Le Figaro, 04/09/2015) qu’il aurait été impossible d’employer il y a peu temps dans un grand quotidien, aboutira peut-être à une révolte des peuples européens, ou peut-être pas ; et cela pourrait conduire à remettre fondamentalement en cause l’architecture et le fonctionnement de l’Union européenne, idée dévoyée, idéal solaire devenu utopie lunaire. En tout cas, si cette invasion migratoire, doucement commencée dès les années 70 et en accélération vertigineuse (progression géométrique) depuis dix ans continue, les nations européennes de l’Ouest et du Nord du Continent (dont la France et l’Allemagne), à la natalité déclinante, auront tout simplement disparu dans deux ou trois générations, à la fin de ce siècle. Lessivées par l’implacable loi démographique, submergées par le nombre des allogènes, évacuées de l’Histoire.
Actuellement, depuis 2011, c’est entre un et deux millions de ”migrants” qui pénètrent en Europe de l’Ouest et du Nord chaque année, sous les statuts les plus divers, réfugiés, illégaux clandestins ou légaux.
Musulmans en majorité. Ils s’ajoutent à ceux qui sont déjà présents et leur taux de reproduction est plus du double de celui des Européens. Un simple calcul mathématique permet de prévoir l’avenir, si un renversement urgent n’est pas opéré.
Nous verrons, dans le prochain article, comment le gouvernement allemand de Mme Merkel mène un jeu très trouble mais stupide et à courte vue, servilement suivi par M. Hollande, et comment l’oligarchie européenne, politique et médiatique, dominante mais minoritaire, se fait complice de l’invasion en nous culpabilisant.
Capitulation suicidaire de l’Europe.
Déferlante migratoire : la vague des ”réfugiés” s’ajoute, comme un raz-de-marée, à l’inondation en cours depuis plusieurs décennies. Alors que la majorité des peuples européens autochtones la refuse, la gauche et la droite, en France et ailleurs en Europe, comme la plupart des institutions médiatiques ou religieuses, comme aussi la Commission européenne non élue et coutumière de l’excès de pouvoir permanent, imposent aux populations, de manière dictatoriale, l’ ”accueil” de centaines de milliers de nouveaux immigrés. Sans aucun référendum. Au non d’un devoir moral qui est à la fois une perversion de la morale et un suicide. Mais aussi un exemple de mépris de la démocratie et de divorce irrémédiable entre les peuples et de pseudo élites. Prélude à une explosion.
Le jeu trouble de la pauvre Allemagne
C’est un jeu stupide et nuisible, irréfléchi. Les premiers ”réfugiés” de la nouvelle vague invasive (13.000) sont arrivés en Allemagne le 6 septembre, accueillis par des banderoles ”welcome in Germany” et des milliers de citoyens qui applaudissaient, hilares.
Des milliers d’autres sont attendus en septembre. 150.000 places d’hébergement d’urgence sont ouvertes.
Scènes pitoyables d’humanitarisme naïf où une partie d’un peuple se réjouit de sa propre invasion et de sa propre disparition, détruit à terme par cette migration de masse.
Ce genre d’image, très médiatisée, est un encouragement fort à de nouveaux flux d’entrées de ”réfugiés”. L’Allemagne, avec une natalité ultra-basse et des flux migratoires considérables, peut vivre un changement de population, peuplée à la fin du siècle par une majorité de musulmans qui ne parleront même plus allemand. Ce ”nouveau pays”, devenu moyen-oriental et non plus germanique, à l’image de ses voisins béatement envahis, ne connaîtra pas la prospérité ni la paix mais, à terme, le désordre et le déclin. Il y a une bêtise politique allemande, insondable. Un oubli de soi.
Pour se faire pardonner et faire oublier le nazisme (qui continue d’obséder et de culpabiliser le psychisme collectif allemand) et pour donner au monde l’image d’une Allemagne exemplaire, le cœur sur la main, le gouvernement allemand se veut ouvert à toutes les immigrations. Thilo Sarrazin a fait scandale en écrivant L’Allemagne disparaît, best-seller paru en 2010, contre l’immigration et l’islamisation. 40 % des Allemands sont opposés à l’accueil de nouveaux immigrés, mais ils sont une minorité….
On a l’impression que l’âme allemande profonde, incapable d’équilibre, passe d’un excès à l’autre, sans souci du juste milieu (mésotès aristotélicien), par romantisme dépourvu de raison : de la brutalité raciste impitoyable à l’antiracisme le plus délirant. Deux stupidités parallèles : c’est l’extrémisme allemand. Ce romantisme, intéressant en art (jadis, plus aujourd’hui…) est débile en politique. L’Allemagne et la politique : incompatibilité absolue, ainsi que Nietzsche l’avait vu.
Comme une catharsis (”purification”), pour se faire pardonner les catastrophiques excès passés (de 1870 à 1945), les dirigeants allemands et une partie de leur peuple militent maintenant pour imposer à l’Europe une ouverture totale des frontières à l’inondation migratoire, sous prétexte de ”morale”.
Pascal Bruckner relève cette hypocrisie : « nous retrouvons chez les Allemands les arguments habituels des défenseurs de l’immigration : un ton humanitaire un peu bêlant doublé d’un calcul économique qui l’est moins. Les patrons allemands le disent explicitement : nous avons besoin de main d’œuvre. Pour eux, un tel afflux est une aubaine. Collusion entre l’ultra-gauche sans-frontiériste et le grand patronat » (Le Figaro, 04/09/2015). Les élites allemandes sont égoïstes à court terme mais suicidaires à long terme.
Questions sur la politique allemande
L’Allemagne et la Commission de Bruxelles – par l’intermédiaire de Jean-Claude Junker, une créature de Mme Merkel– fixent autoritairement des quotas d’accueil de ”réfugiés” aux pays européens, ce qui constitue un viol de souveraineté, un de plus, non prévu par les traités : la Hongrie, la Pologne, l’Espagne, la Grande Bretagne, la République tchèque tentent de résister – jusqu’à quand ? La France de Hollande, elle, a cédé.
Sigmar Gabriel, vice – chancelier et ministre de l’Économie, n’a pas hésité à sortir cette énormité, parlant des ”réfugiés”, le 8 septembre : « nous pouvons certainement gérer un chiffre de l’ordre du demi-million chaque année » : calcul purement économique dans un pays à faible taux de chômage, en déclin démographique et donc en déficit croissant de population active.
L’économie allemande a donc besoin d’une main d’œuvre importée à bon marché. Cette alliance de bons sentiments chrétiens et de calcul financier, assortie d’une politique volontariste d’assimilation à la culture allemande, relève d’une démarche stupide, profitable à très court terme mais suicidaire et impraticable à moyen terme.
Pour trois raisons :
1) avec l’interminable chaos guerrier du Moyen-Orient et de l’Afrique (tous liés à l’islam), les masses de ”réfugiés” ne vont cesser de croître, faisant exploser tous les ”quotas”.
2) La politique allemande d’assimilation de populations allogènes croissantes, musulmanes à 80% et prolifiques, va inévitablement échouer et déboucher sur l’importation du chaos ; et sur la dégermanisation du pays.
3) Plutôt que de relancer sa natalité (comme essaie d’y parvenir la Russie de Poutine) ou de refuser toute immigration et de miser sur la robotisation (comme le tente le Japon qui est, lui, pourvu d’une conscience ethnique et nationale), l’Allemagne, hallucinée, choisit la pire des solutions ; qui, paradoxalement, va ruiner à terme sa prospérité économique en créant le chaos ethnique. Une fois de plus, et pour des raisons différentes, depuis la fin du XIXe siècle, la politique allemande est nuisible pour l’Europe. Tout autant, sinon plus, que la politique américaine. Et la France ?
Naïvetés et démissions françaises
Et la France, qui renonce à sa souveraineté, oubliant tous les principes ”gaullistes” dont on se réclame avec une hypocrisie ridicule, s’aligne, surtout avec le gouvernement socialiste, sur les ordres de Bruxelles, de Berlin et de Washington.
François Hollande, la girouette, qui prônait en mai 2015 un accueil des seuls vrais réfugiés, en refusant les quotas obligatoires pour chaque pays européen, vient de céder aux injonctions de la chancelière Merkel et d’accepter ces quotas. De ce fait, 24.000 ”réfugiés” attribués à la France (sur les 160.000 à répartir) vont entrer en septembre, en plus des 6.800 autorisés à venir en juillet, dans un pays qui compte 5 millions de chômeurs en chiffres réel et qui est endetté à 100% du PIB.. Selon Yves Thréard (Le Figaro, 08/09/2015), il s’agit d’un « engrenage » : « les réfugiés, combien seront-ils demain ? Sans doute des millions, fuyant la terreur islamiste. L’avenir le montrera, ce témoignage de générosité se révèlera une erreur irréversible. Combien de migrants dits économique vont continuer à s’engouffrer dans la brèche ? Comment raccompagner chez eux ceux qui ne sont pas éligibles au droit d’asile ? »
En effet, 350.000 ”réfugiés” ont déjà pénétré en Europe depuis janvier, chiffre qu’il faudra tripler en décembre ! Et 4 millions sont en attente dans les camps de déplacés du Moyen–Orient.
Et ces nouveaux migrants sont tous musulmans, alors que 62% des Français estiment qu’il y a beaucoup trop de musulmans en France et que l’islam représente un danger.
Selon la Cour des comptes, seuls 1% des déboutés du droit d’asile quittent le territoire. Réussir à entrer, c’est rester.
Le PS, dont l’idéologie fabrique à la fois le chômage de masse et l’immigration de masse, propose par le ”Réseau de villes solidaires”, que chaque commune accueille un quota de ”migrants réfugiés” (donc de clandestins), aux frais du contribuable. La droite LR (ex-UMP) est exactement sur la même position idéologique : l’initiative « J’accueille »lancée par le maire LR de Saint-Étienne vise à obliger, même les petites communes, à recevoir son quota de migrants illégaux ”réfugiés”. Le ministre de l’Intérieur, M. Cazeneuve, est d’accord et va coordonner cette initiative immigrationniste droite–gauche. Accepter et organiser l’invasion au nom de la charité.
Les propos d’Alain Denis, président des maires ruraux du Maine–et–Loire, empreints de bon sens populaire, ont horrifié l’oligarchie politico-médiatique parisienne : « il faut être cohérent : si aujourd’hui 10.000 réfugiés sont accueillis, demain il en arrivera 100.000 et après-demain un million ! La mesure d’urgence, c’est de lutter contre les fous, les guerres et le réchauffement climatique, pour que les gens puissent rester chez eux ! Nos politiques ne font que déplacer les problèmes. Alors on va bétonner la France pour faire des lotissements, et quand il n’y aura plus de terres agricoles, comment est-ce qu’on se nourrira ? Et le jour où le chaos s’installera dans notre pays, qui accueillera les Français ? »
Seul le FN reprend l’opinion de la majorité des Français. À l’Université d’été du FN, à Marseille, le 6 septembre, Marine Le Pen a osé énoncer l’évidence : « l’immigration, n’est pas une chance, c’est un fardeau », sans aller jusqu’à avouer que c’était une catastrophe. « Notre pays n’a ni les moyens, ni l’envie ni l’énergie d’être plus généreux avec la misère du monde ». Elle a justement dénoncé la « lourde responsabilité de l’Allemagne », qui s’engage à accueillir 800.000 migrants, ce qui va constituer un énorme appel d’air pour de futures vagues invasives. (Il semblerait d’ailleurs que Marine Le Pen, sous la pression de l’urgence de la crise migratoire et pour apaiser son grave conflit avec son père, revienne aux fondamentaux du FN.)
Nicolas Sarkozy, le faux dur, politicien calculateur, a commenté en ces termes démagogiques et superficiels les propos de MLP, leur « inhumanité », leur « absence de compassion » : « j’ai eu honte pour Mme Le Pen, de cette brutalité ! Quelle absence du moindre sentiment ! On n’a vraiment pas envie de faire partie de la famille Le Pen ! Nous sommes des êtres humains, nous avons des racines chrétiennes. Qui n’a pas été bouleversé par ces images ? »
En finir avec l’humanitarisme et le chantage émotionnel
Quelles images ? On ne raisonne, plus, on ne fait plus de politique, on fait de l’iconophilie ou culte des images médiatiques émotionnelles.
Ces images racoleuses sont celles d’une manipulation médiatique mondiale, de nature marketing et commerciale, montrant un enfant syrien kurde noyé sur une plage de Turquie.
Message subliminal pervers : c’est nous les coupables !
Une répugnante manœuvre de culpabilisation émotionnelle des opinions européennes a été entreprise depuis deux ans, à grande échelle à la suite de photos, de reportages – ad nauseam – de noyés en Méditerranée ou de ”réfugiés” retrouvés morts dans des camions ou ailleurs. Tout cela a été démultiplié par les réseaux sociaux Internet. Ce chantage moral a pour effet de dissuader les Européens de se défendre de l’invasion ; c’est une véritable manipulation mentale, un lavage de cerveau soft.
Au nom d’une charité chrétienne mal comprise, l’Église catholique sermonne et demande d’accueillir tous les migrants, exactement comme le parti pseudo écologiste mais vraiment trotskiste EELV.
Le Pape François, dans la lignée de son discours culpabilisant de Lampedusa, exige d’ouvrir toutes les frontières. Et il demande à chaque paroisse d’Europe d’accueillir des ”réfugiés” (pas des chrétiens d’Orient en priorité) mais tout le monde, sans distinction. Folie pure, dans la lignée d’une ”charité chrétienne” franciscaine et jésuitique qui perd laraison et oublie les fondements thomistes et aristotéliciens du bon sens. Tous, inconscients, oublient les avertissement solennels aux Européens des évêques de Syrie et d’Irak dont les fidèles sont persécutés : ce qui nous arrive, disent-ils, va vous arriver si vous continuez, par une charité dévoyée, à laisser s’installer chez vous des centaines de milliers d’immigrés, en majorité musulmans. Ce bon sens n’est pas entendu par les fous.
Bien entendu, les ”élites” immigrationnistes refusent de recevoir les ”réfugiés” chez eux : c’est au ”peuple” d’accomplir ce devoir d’accueil, dans les villages et les petites villes. La droite LR (ex-UMP) essaie de conjuguer l’accueil des ”vrais réfugiés” et le rejet des clandestins économiques. Pas crédible : quand elle était au pouvoir, elle a laissé filer, tout comme la gauche, les flux migratoires. Paroles, paroles…
M. Victor Orban, le Premier ministre de Hongrie, a choqué l’oligarchie politico-médiatique européenne en érigeant un mur de barbelés entre son pays et la Serbie et en déclarant : « aujourd’hui, nous parlons de centaines de milliers, l’an prochain nous discuterons de millions et, d’un seul coup, nous nous retrouverons en minorité sur notre propre continent ».
L’antidémocrate Fabius a dénoncé l’attitude « scandaleuse » de la Hongrie, qui tente de se défendre. L’Australie et Israël font de même, en beaucoup plus fort, mais le grand donneur de morale Fabius ne les condamne pas. Diplomatie ? La république tchèque, la Slovaquie et la Pologne semblent s’aligner sur la Hongrie pour s’opposer à l’invasion migratoire. Le premier ministre slovaque (de gauche), Robert Fico, a scandalisé les vierges effarouchées de l’Union européenne en déclarant, en accord total avec son opinion publique : « Je ne veux pas voir mon pays se réveiller un beau matin avec 100.000 personnes venues du monde arabe ».
Imposteurs et menteurs
Dans l’immédiat, c’est plus de 30.000 ”réfugiés” que la France devrait immédiatement accueillir (nourrir, entretenir, payer, loger) d’ici octobre si les quotas imposés par Bruxelles et l’Allemagne sont entérinés. En plus de tous les autres… La France ? Et pourquoi pas les richissimes pays du Golfe, qui accueilleraient ainsi leurs coreligionnaires – sauf les chrétiens, évidemment.
Les intellectuels et les inévitables ”artistes” ou pseudo artistes, population bien protégée, ne sont pas en reste de fausse générosité. Comme toujours, que ce soit en France ou aux USA, le milieu du show business, immigrationniste et bourgeois gauchisant, joue, pour des raisons médiatiques et commerciales, la carte de l’humanitarisme larmoyant.
Une cinquantaine d’ ”artistes” de cour, dont Line Renaud, Daft Punk, Dany Boon, Nicolas Canteloup, etc. ont signé un appel bidon intitulé « Une main tendue » pour exiger de l’Europe d’« assumer aujourd’hui le devoir d’asile ».
Ils obéissent à l’idéologie dominante qui les entretient. Aucun de ces saltimbanques hypocrites et surpayés n’accepterait d‘héberger chez lui le moindre ”réfugié”. Leur générosité est un simulacre qui a ses limites.
M. Raffarin, le représentant de ”l’aile humaniste” des Républicains est favorable à une politique des quotas pour les réfugiés et estime que « la peur » du peuple (propos méprisants d’un grand bourgeois protégé et engraissé) face à l’afflux massif d’immigrés « vient de ce que la politique d’immigration n’est pas maîtrisée ».
De qui se moque-t-il ?
Il a été Premier ministre, aux manettes de l’État Que ne l’a-t-il maîtrisée ? Même remarque pour les donneurs de leçons, les politiciens Sarkozy et Juppé. Sarkozy, d’ailleurs, a lancé une proposition délirante et totalement inapplicable : il propose de créer des « centres de rétention au Maghreb » pour les migrants clandestins en provenance d’Afrique. On est sidéré par un tel niveau d’idiotie et d’irréalisme. Ce Sarkozy, qui est en partie à l’origine du chaos avec son intervention en Libye…
Pour l’instant, ils sont tranquilles dans leurs beaux quartiers, les politiciens, les journalistes, les ”artistes”, favorables à l’immigration massive, supportée par le peuple. Tant que l’inondation n’est pas arrivée chez eux. Patience, ça va venir. Et là, avec leur lâcheté habituelle, ils retourneront leur veste. Mais il sera trop tard.
Évacuer la mauvaise conscience
Ni la France ni l’Europe n’ont aucun ”devoir d’asile”, n’en déplaise à l’oligarchie politique et médiatique ni aux sermons froids des prélats catholiques. Assez de larmes et de faux gémissements. Pourquoi les millions de vrais ou faux réfugiés du monde entier se déverseraient-ils en Europe ? Ce devoir d’accueil universel, quel droit le fonde ? Parce que nous devons payer pour les ”crimes” de la colonisation ? On a l’impression que l’Europe est sommée de devenir le déversoir du monde. L’oligarchie culpabilise le peuple, le fait pleurer par une propagande médiatique et lui enjoint de s’ouvrir à une hospitalité illimitée qui signifie en réalité : invasion et colonisation forcée.
Nous n’avons pas à nous sentir coupables des noyés de Méditerranée auxquels nous portons assistance alors que nous devrions les refouler. Non, nous n’avons pas à nous laisser impressionner par les larmes de crocodiles des présentateurs télé et des politiciens. Et les autres pays du monde, que font-ils ?
Nous ne devons pas être paralysés par la pitié pour les autres, mais, comme n’importe quel autre peuple dans le monde, préoccupés par notre survie. Chacun chez soi, chacun responsable. Nous ne devons pas nous soumettre aux injonctions d’une Allemagne inconséquente qui manipule les institutions européennes en oubliant d’être véritablement ” européenne” dans l’âme et qui se livre à un égoïsme suicidaire pour se racheter une bonne conscience et une virginité morale.
Est-ce que les Indiens, les Chinois, les Japonais, les monarchies arabes accueillent les ”réfugiés” ? Les Etats-Unis, en quatre ans, n’ont accueilli que 1.500 réfugiés syriens ! Et pourtant, c’est en grande partie à cause de leurs interventions militaires déstabilisatrices au Moyen–Orient, avec leurs supplétifs britanniques, que nous en sommes là. C’est aux Européens de payer leurs pots cassés.
Pour un remède de cheval.
Chez les Républicains, c’est la cacophonie ; personne n’est d’accord sur les solutions à apporter à cette brutale invasion migratoire.
Certains penchent pour des positions proches du FN, d’autres pour le laxisme ”généreux” du PS. M. Sarkozy, quant à lui, opère une synthèse rocambolesque dans un entretien au Figaro(10/09/2015), qui démontre qu’il n’est pas un homme d’État. Ses solutions sont les suivantes :
Les propositions infantiles de M. Sarkozy
1) Refuser les quotas de ”réfugiés” imposés par la chancelière Merkel et M. Junker au petit président Hollande, qui« constitueront un engrenage sans fin » (exact) et définir une « nouvelle politique migratoire européenne ». C’est impossible : les Européens ne s’entendront jamais, entre le gouvernement hongrois qui veut défendre son identité ethnique et les Allemands qui sont dans une posture suicidaire d’aspiration de main d’œuvre bon marché, aucune entente européenne n’est possible. C’est à la France –et aux Pays-Bas, à la Grande-Bretagne, au Danemark, à l’Italie, etc. – par volonté politique et souveraineté recouvrée, de redéfinir leur stratégie migratoire, quitte à créer une crise au sein de l’UE, ce qui ne pourra être que positif.
2) Ne pas modifier le régime d’accueil des réfugiés politiques « au nom de notre tradition humaniste ». Recueillir provisoirement les « réfugiés de guerre » avec « statut provisoire » et puis les renvoyer chez eux une fois le conflit terminé. Utopie complètement tordue : d’abord, il est impossible de distinguer les vrais réfugiés politiques des migrants économiques, et ces derniers des ”réfugiés de guerre”, la majorité des demandeurs d’asile étant des imposteurs ; ensuite, on ne voit pas comment forcer au retour chez eux lesdits vrais ”réfugiés de guerre” qu’on aura déjà du mal à repérer.
3) « Créer des centres de rétention dans les pays périphériques à Schengen afin d’instruire les demandes d’entrée en Europe au titre du statut de réfugié politique ou de réfugié de guerre », en refusant les migrants économiques. Complètement idiot : aucun pays (Maghreb, Turquie, etc.) n’acceptera de tels centres. De plus, quand il était président, pourquoi M. Sarkozy n’a-t-il jamais rien fait contre cette ”immigration économique” ?
4) « Que la France prenne l’initiative d’une conférence qui réunirait l’Union européenne et nos voisins de la Méditerranée pour préparer un accord multilatéral sur l’immigration ». Encore une ”conférence” ! Encore des palabres qui remplacent les actes ! On va donc associer des gouvernements européens en désaccord entre eux avec, par exemple, un gouvernement libyen ou syrien inexistants ? Pourquoi pas, pendant qu’on y est, convier Ibrahim Al-Bagdadi, le ”calife” assassin de Dae’ch ? M. Sarkozy, du temps de sa présidence, avait déjà essayé de constituer une espèce d’ ”Union méditerranéenne” qui avait complètement avorté. Ridicule.
5) Enfin, grande idée : renégocier l’espace Schengen de libre circulation « qui ne fonctionne plus ». Et rétablir les contrôles aux frontières en attendant une entente sur un « Schengen II », un peu plus restrictif. Outre l’impossibilité de parvenir à un tel accord, du fait notamment du dogmatisme du gouvernement Merkel, l’urgence de la situation exige tout simplement la dénonciation unilatérale de l’accord Schengen de libre circulation et le rétablissement des frontières nationales protégées. Et son enterrement définitif.
Aucune des mesures ridicules du chef des Républicains n’est applicable : des pansements sans sparadrap.
Et pourtant (par démagogie), il assène : « jamais, dans l’histoire de l’Europe, elle n’a eu à faire face à une telle pression migratoire ». Raison de plus, après ce diagnostic, pour proposer des remèdes sérieux, c’est-à-dire des remèdes de cheval. Et pas des annonces politiciennes uniquement destinées à manœuvrer au sein de cette pétaudière idéologique et d’ambitions rivales qu’est le parti LR, ex-UMP.
Les seules vraies mesures efficaces
Cette ”crise des migrants” ne fait que commencer. Quelles seraient les solutions d’urgence et à plus long terme ? Elles sont inapplicables à l’échelle d’une Union européenne où seuls les mauvais accords a minima sont possibles et où les frontières communes de l’espace Schengen, théoriquement défendues par la désopilante ”Agence Frontex”, sont des passoires. Examinons donc les solutions à l’échelle de la seule France. (1)
1. Suspension unilatérale des accords de Schengen, désobéissance et retour aux contrôles aux frontières, même pour les ressortissants de pays membres de l’UE. Ce qui suppose le refoulement effectif aux points de passage (routes, gares, etc.) de tout ”migrant” dépourvu de passeport et de visa. Ce qui exige aussi un peu de muscles dans un premier temps devant des foules invasives.
2. Destruction des bateaux des passeurs de clandestins sur les côtes d’Afrique du Nord, Libye surtout, par bombardements aériens ciblés – évidemment à vide. Privés d’embarcations, les passeurs (qui paient un impôt à Dae’ch) ne pourraient plus transporter leur bétail humain. On se passera d’une autorisation de l’ONU : agir d’abord, discuter ensuite.
3. Interception en mer des embarcations transportant des boat people par la Marine nationale. Elles seront remorquées ou reconduites de force à leur point de départ ; ou bien les passagers clandestins seront embarqués et ramenés sur les côtes africaines.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que ces trois premières mesures tariraient vite les flux, par effet d’exemplarité et de dissuasion. Et voici maintenant une batterie de mesures dissuasives qui tariraient encore plus efficacement les flux : plus un sou, plus une aide. Donc plus aucun intérêt à venir s’installer ici.
4. Arrêt immédiat de toutes les aides aux clandestins et demandeurs d’asile : allocations, hébergements, soins gratuits, scolarisation des enfants etc. offerts aux immigrés en situation irrégulière. Un irrégulier n’a pas droit non plus à un compte en banque. Suppression immédiate de l’aide à l’Accompagnement pour les demandeurs d’asile, de l’Aide juridictionnelle, de l’Aide temporaire d’attente (ATA), de l’aide à l’Hébergement, de la Couverture médicale universelle (CMU) et de l’Aide médicale d’État (AME) pour les demandeurs comme pour tout clandestin ou étranger sans permis de séjour. Il sera mis fin au scandale de ces clandestins qui touchent davantage et vivent mieux sans rien faire (sauf travail au noir et trafics) qu’un petit retraité ou un chômeur français. Ajoutons la suppression totale de toute subvention (encore une autre aberration) aux associations d’aides aux clandestins ou ”réfugiés”.
Le nerf de la guerre contre les flux migratoires, notamment clandestins, c’est l’arrêt des appels d’air et de la pompe aspirante des aides et allocations. Pour mettre fin au parasitisme. En effet, les expulsions physiques de clandestins et de déboutés du droit d’asile se heurtent à d’innombrables impossibilités pratiques. Il faut donc s’attaquer aux causes et non point aux conséquences. Cette suppression des aides stoppera immédiatement les demandes d’asile ; on n’a pas besoin d’expulser ou de refouler…ceux qui ne viennent plus. Quant à bon nombre de ceux qui restent, privés de toute ressource, de toute aide, ils préféreront partir. Double avantage : une économie directe de plus de 3 milliards par an au bas mot et une diminution de la masse d’immigrés.
Le coût des réfugiés et demandeurs d’asile atteint, selon la Cour des Comptes, en dépit des mensonges gouvernementaux, 13.724 € par personne et par an. La vague invasive actuelle de demandeurs, s’ajoutant aux 69.000 déjà recensés, aboutira à 100.000 par an ! Un gouffre financier. Seuls 1% des déboutés quitteront le territoire. 80% des demandeurs sont des fraudeurs. Les seules dépenses de santé de cette population (CMU, AME) représentent 600 millions d’euros par an. Intenable. Continuons la liste des mesures nécessaires.
5. Limitation drastique du droit d’asile. La situation actuelle est ubuesque et intenable. La meilleure façon de procéder est d’abord de décréter qu’un clandestin qui entre illégalement et ouvre un dossier de demande de droit d’asile (ce qui le rend juridiquement inexpulsable en attendant le jugement) n’a strictement droit à aucune allocation ni aide, comme vu précédemment (point N° 4) ; et que toute personne ou association qui l’aide ou l’héberge est sanctionnée. La seule annonce de cette mesure découragera 100% des faux demandeurs fraudeurs, c’est-à-dire l’immense majorité.
D’autre part, le droit d’asile ne serait applicable qu’aux persécutés prouvés comme tels (comme les chrétiens d’Orient) et non aux ”réfugiés” du monde entier. Leur dossier devra être instruit depuis leur pays de départ, avanttoute autorisation d’entrée en France et délivrance de visa. Les flux se tariraient immédiatement. Il n’y a pratiquement pas de demandeurs d’asile au Japon. S’est-on demandé pourquoi ?
6. Régime spécial social et économique pour les étrangers en situation régulière, c’est-à-dire :
Pas d’accès aux régimes sociaux français, sécurité sociale, allocations familiales, allocations chômage, école gratuite, assurance maladie, cotisations de retraite, etc. Les étrangers extra-communautaires financent leurs propres protections et assurances sociales, médicales, frais scolaires dans le privé et autres. Ils ne touchent que leurs salaires, selon le régime japonais.
7. Restriction des permis de séjour, de travail et des visas, c’est-à-dire :
A) Aucun permis de séjour à un immigré ne peut être délivré sans la preuve qu’il a un contrat de travail avantd’entrer en France. Un étudiant étranger ne peut demeurer sur le territoire sans contrat de travail à l’obtention de son diplôme, ni bénéficier d’aucune aide financière ou d’aucune sorte (système américain). L’immigration ne peut être que de travail et provisoire.
B) Les permis de séjour sont limités à un an, renouvelables. En cas de perte d’emploi, aucune aide ni allocation ne sont versées et la personne concernée est expulsée après trois mois sans nouvel emploi.
C) Abolition du statut de ”travailleurs détachés” venus d’autres pays de L’UE soumis aux charges et cotisations. de leur pays.
D) Toute entreprise qui emploie des clandestins est passible d’une amende immédiate par saisie sur compte égale à 10% de son chiffre d’affaires annuel.
E) Les visas touristiques – très souvent utilisés frauduleusement – ne sont accordés pour l’ensemble des pays extérieurs à l’UE qu’en échange de la preuve de ressources dans le pays d’origine.
8. Fin du regroupement familial. Cette mesure catastrophique, oeuvre de Giscard et de Chirac que De Gaulle et Pompidou refusaient absolument, est la porte ouverte à l’invasion et aux fraudes de toute nature. Aucun étranger admis, au titre de travailleur ou autre sur le sol français, ne peut faire venir ses proches. Cette mesure contreviendrait aux directives supranationales européennes, certes. Mais tant pis : il faut enfreindre les règles pour créer la crise et faire avancer les choses (voir plus bas).
9. Abolition du droit du sol. Ce droit, qui implique que tout enfant né en France est Français de plein droit est non seulement une absurdité juridique mais un encouragement à l’immigration de peuplement puisqu’une famille qui fait des enfants en France devient juridiquement inexpulsable, ses rejetons étant Français. C’est un vrai piège. Le droit du sol, ou droit de nationalité automatique par le lieu de naissance, est une absurdité qui a été combattue par Périclès, père de la démocratie athénienne, qui a institué que n’était Athénien que celle ou celui nés de père et de mère (deux parents) athéniens. M. Sarkozy a déclaré (art. cit.), dans un de ces sophismes dont il a le secret, que le droit du sol faisait partie de l’ « identité française » ! Notre identité est donc de nous défranciser…D’où ces deux mesures :
D’une part, la nationalité française n’est accordée de plein droit et immédiatement qu’à un enfant né de deux parents de nationalité française ; d’autre part, le mariage avec une personne de nationalité française n’ouvre plus aucun droit automatique à l’obtention de cette dernière. Cette disposition est indispensable pour contrer la vague des ”mariages blancs” ou ”gris”.
10. Limitation considérable des naturalisations. Actuellement, depuis des décennies, droite ou gauche au pouvoir naturalisent de manière massive plus de 200.000 personnes par an ce qui enlève au fait d’être ” français” toute signification. N’importe qui peut devenir Français, ce qui vide de tout sens et contenu cette qualification. Être français (ou ”européen” d’une autre nationalité) ne relève plus d’une appartenance ou d’un choix motivé mais d’un simple calcul matériel ou autre. D’ailleurs, la majorité des naturalisés ou des innombrables ” Français de papier” ne se sent pas français au sens ethno-culturel.
A) Ne pourraient donc être naturalisé français que celles et ceux qui maîtrisent parfaitement le français, n’ont jamais eu affaire à la justice et possèdent un emploi stable depuis au moins 10 ans.
B) Il faut y ajouter une modification du régime pénal des étrangers et naturalisés : rétablissement et durcissement de la ”double peine” par expulsion définitive de tout étranger condamné au terme de sa peine ; déchéance immédiate de la nationalité pour tout naturalisé convaincu de crime ou tentative.
Ces dispositions sont-elles immorales et illégitimes ?
Oui, elles le sont par rapport à la –déjà– vieille vulgate soixante-huitarde (marxisante) qui ne s’applique plus à la situation actuelle. Elles le sont aussi au regard d’un humanitarisme chrétien absolutiste défendu par la doctrine actuelle du Vatican, qui est loin d’être partagée par l’ensemble des chrétiens. Néanmoins, le problème posé est important. Il ne faut pas balayer les questions morales, il faut les adapter. Car ces dispositions ne sont nullement ”immorales” d’un point de vue philosophique. Au contraire, elles relèvent du bon sens, de la morale pratique, qui vaut bien plus que l’hypocrite morale abstraite.
Comme l’explique Carl Schmitt, dans les « cas d’urgence » (et là seulement) l’acte politique par excellence d’un État est de recouvrer sa souveraineté et d’enfreindre les traités voire les lois qui empêchent de prendre des décisions vitales. Le premier des soucis moraux est la protection de son propre peuple et non pas le respect protocolaire et rigide de ”principes”. Il rejoint par là Aristote, qui séparait la morale privée de la morale publique et politique, qui ont des normes différentes. De même, dans sa Politeïa, Aristote, égalitaire mais non pas égalitariste, distinguait bien la condition des étrangers et celle des citoyens au sein de la Cité ; les premiers ne bénéficiant pas des mêmes droits mais devant retourner chez eux s’il n’étaient pas satisfaits.
L’hospitalité ne peut concerner que d’infimes minorités, au cas par cas et souvent provisoirement.
L’accueil de populations entières, allochtones, ne débouche que sur des conflits ingérables. L’égoïsme ethnique et national est moral parce que facteur d’ordre et de tranquillité. Pour cette raison, il est légitime.
Ces dispositions seraient-elles au moins efficaces ?
En réalité, si ces mesures étaient décrétées, elles n’auraient même pas besoin d’être appliquées à 100%, jusqu’au bout. On assisterait à un ralentissement brutal de l’invasion migratoire, par arrêt de l’appel d’air. Un bon nombre d’immigrés installés partiraient (”démigration”). La France deviendrait une ”forteresse ”, bunkerisée ? Oui, et alors ? Un pays protégé fonctionne bien mieux qu’un moulin ouvert à tout vent. Contrairement à la vulgate simpliste des économistes ”humanistes” et libéraux (même de droite comme Nicolas Baverez ou Alain Madelin), un pays qui se protège des invasions migratoires est beaucoup mieux armé, à terme, dans l’économie mondialisée. L’homogénéité construite est davantage une force que l’hétérogénéité sauvage et subie. L’ordre de la porte verrouillée et de la frontière protégée vaut toujours mieux que le chaos de la porte ouverte et de la frontière absente. De plus, à l’heure d’Internet, les échanges humains peuvent se faire sans présence physique.
De cette ”crise des migrants” peut découler un effondrement partiel de l’Union européenne, avec la fin de l’espace Schengen de libre circulation des personnes. Cela, ajouté à la fragilité d’un Euro sous perfusion artificielle, contribuera à la redéfinition de fond en comble d’une Union européenne complètement dévoyée et impuissante. Enfreindre les règles de l’Union européenne, sans complexe, sera le meilleur moyen pour provoquer unclash, un conflit salvateur et construire une nouvelle forme d’Europe. La vraie.
Guillaume Faye.