Le mouvement terroriste islamique Hamas a refusé l’initiative française de conférence pour la paix.
Le Hamas a déclaré, lors d’un point de presse ce mercredi à l’agence Palinfo, que cette initiative nuit au peuple palestinien et à ses intérêts et qu’elle est vouée à l’échec.
Le mouvement terroriste estime que l’initiative française cherche à contourner le soulèvement « d’al-Quds » et à avorter le droit des réfugiés à retourner en « Palestine » avec « al-Quds » comme capitale.
L’initiative française comporte cinq articles qui constituent des principes pour résoudre le conflit, y compris la fixation aux frontières de 1967, reconnaitre la ville de Jérusalem comme capitale des deux états, la fixation d’une date pour la fin de la présence israélienne en Judée Samarie et le maintien d’une conférence internationale pour la paix.
Le président « à vie » de l’AP, Mahmoud Abbas, a déclaré que les responsables palestiniens étaient en contact avec les dirigeants arabes pour assurer le maintien d’une conférence internationale entre l’AP et « Tel-Aviv ».
Les lois internationales confirment : la Palestine est israélienne.
A l’heure où tant ‘’d’amis’’ de l’Etat d’Israël poussent à la Paix, peu ou prou, autour des paramètres Clinton, il est temps d’examiner quels sont les droits de ce pays selon les lois internationales. Non pas pour se positionner en contre à un futur accord entre les deux belligérants, mais plutôt pour jauger les solutions proposées et faire la part de choses entre la propagande et la réalité.
Après deux mille années de présence minoritaire et ininterrompue, de prières tournées vers Jérusalem, le gouvernement britannique, puissance mondiale du début du XXème siècle, a le 2 novembre 1917, par la lettre Balfour, accédé à la demande du peuple juif.
« Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civiques et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les Juifs jouissent dans tout autre pays »
Reste à connaître les frontières de cette Palestine. C’est chose faite suite aux accords Sykes-Picot.
La Palestine du mandat britannique s’étendra de la méditerranée jusqu’à la frontière avec l’Irak et servira de pays pour y instituer un foyer national pour le peuple juif.
Sauf que ce territoire commença aussitôt à servir de monnaie d’échange pour la Grande Bretagne. Malgré la Conférence de San-Remo du 25 avril 1920 accordant un mandat pour organiser la renaissance de l’état juif, celle-ci décide rapidement de n’appliquer la déclaration Balfour qu’à l’ouest du Jourdain, la partie orientale étant confiée à Abdallah, l’un des fils du Chérif Hussein. Le 2 mars 1921 celui-ci parvient à Amman avec ces troupes et le 1 avril suivant il est reconnu émir de Transjordanie par les Britanniques.
Totalement en contradiction avec l’objectif du mandat qui fut confié.
Ce n’est que le 16 septembre 1922 que les textes de lois sont mis en conformité avec la réalité du terrain. Régularisation qui légalise de fait un foyer national pour les arabes de cette région à l’est du Jourdain qui se dénommera Transjordanie, mais aussi un foyer national juif sur la totalité de territoires situés à l’ouest de la rivière.
Foyer national contesté depuis très violemment par le monde arabo-musulman !
Violences en 1929 qui impressionnent le mandataire jusqu’à réduire les certificats d’immigrations accordés jusqu’alors, ou encore la révolte arabe de 1936 à 1939 qui oblige la Grande Bretagne à limiter la vente de terres aux Juifs, à contingenter l’immigration de cette population à soixante-quinze mille sur cinq années, et, finalement, à déclarer que « Le gouvernement de Sa Majesté déclare aujourd’hui sans équivoque qu’il n’est nullement dans ses intentions de transformer la Palestine en un État juif ». « Le gouvernement de Sa Majesté [a le] désir […] de voir s’établir finalement un État de Palestine indépendant ».
Un état palestinien unitaire à majorité arabe, cela va de soi ! La violence a payé !
Après la deuxième guerre mondiale, par la résolution 181 l’Assemblée générale de l’Onu vote un partage entre un état juif et un état arabe. Cette résolution non contraignante fut rejetée par le monde arabe le jour de la déclaration d’indépendance du tout jeune Etat d’Israël, faite le 15 mai 1948. Les frontières, alors tracées par l’Onu, en ont perdu toutes leurs valeurs.
Depuis cette date, il est coutumier d’entendre « frontières de 1967 », « peuple palestinien » dépossédé de son pays la « Palestine » et de son « troisième lieu saint de l’Islam », « colonisation », « expulsions des colons », « droit de retour des réfugiés » au sein de l’état du peuple juif.
S’il est incontestable que le ‘’peuple palestinien’’ est né du refus arabo-musulman de tout état juif, il n’existe aucun passé historique d’un pays indépendant dénommé « Palestine » ni de lois internationales actuellement en vigueur attribuant une quelconque terre à celui-ci.
La lecture des lois ci-dessus, ainsi que celles qui ont suivi, contraint tout quidam à reconnaître la pleine propriété israélienne de toutes les terres de la Palestine mandataire situées à l’ouest du Jourdain. Jérusalem comprise. Toute autre lecture est trompeuse et sert une propagande antisémite.
S’il est donc indispensable de trouver un compromis entre les Israéliens et les ‘’Palestiniens’’, il ne pourra se constituer autour d’une paix qui verra les Juifs bannis de Judée et de Samarie, des ‘’réfugiés’’ de père en fils débarquer en Israël et leur Capitale Jérusalem attribuée à d’autres.
Trois conditions de bases évidemment refusées, y compris par les pays dis ‘’amis’’ de l’Etat d’Israël.
Une délégation israélienne serait au Caire pour des pourparlers de paix.
Une délégation israélienne serait au Caire, a rapporté mardi l’agence de presse (…) palestinienne Maan, pour organiser une rencontre entre le premier ministre Benyamin Netanyahou et le dictateur de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
La délégation a quitté Tel Aviv ce matin, affirme le rapport, et comprend des représentants de la défense et des affaires étrangères. Ils rencontreront des responsables du ministère égyptien des affaires étrangères.
Sur place, la délégation devrait présenter des informations sécuritaires sur le désert du Sinaï, et coordonner les efforts en matière de sécurité avec le Caire.
Un responsable égyptien a souligné « qu’Israël ignore la pression française pour le processus de paix, » se référant à une conférence à venir à Paris pour pousser des pourparlers indirects, « et à la place a choisi des pourparlers sous médiation égyptienne. »
L’initiative française implique la tenue d’une réunion des ministres des affaires étrangères d’un certain nombre de pays, le 3 juin, mais sans les israéliens ou des représentants de l’autorité palestinienne.
Une conférence internationale serait alors tenue à l’automne, avec les équipes de négociation d’Israël et de l’autorité palestinienne. L’objectif est de relancer les négociations qui conduiraient à la création d’un état palestinien.
Mais il est difficile de savoir si même des négociations sous l’auspice de l’Egypte porteraient des fruits, alors que le premier ministre (…) de l’AP, Rami Hamdallah, a rejeté des pourparlers directs plus tôt mardi.
Les fondements juridiques de l’existence et de la légitimité d’Israël en droit international.
Le vote à l’UNESCO d’une résolution révisionniste tendant à réécrire l’histoire en déjudaïsant Jérusalem est le dernier acte d’un mouvement mondial initié par les pays musulmans de l’OCI à fin de délégitimer l’existence même de l’Etat Hébreu en plein centre de « l’Ouma » islamiste.
Pierre par pierre et avec la complicité active de la diplomatie française, l’Islam déconstruit l’histoire, la réécrit de façon à ce, qu’à terme, le monde entier finisse par penser que les Juifs et Israël n’ont aucune raison de vivre sur cette terre.
L’Islam politique et ses supplétifs gauchistes, humanistes, « droit de l’hommistes », ont fait de l’éradication de l’Etat Juif l’un de leur principal objectif. Que ce soit sur le plan historique ou religieux on assiste, en ce qui concerne Israël, à une réécriture des faits historiques.
Il y a quelques mois ce sont le Tombeau de Rachel et le Caveau des Patriarches, lieux parmi les plus saints du Judaïsme, qui furent donnés à l’Islam en en faisant de simples mosquées.
Aujourd’hui, c’est le Mont du Temple et le Kotel (Mur des Lamentations) qui deviennent des lieux exclusivement musulmans, effaçant ainsi toute trace du Judaïsme à Jérusalem.
Seuls les Juifs, et quelques amis éclairés, se sentent pour le moment concernés par cette falsification historique et religieuse qui remet en cause les fondements mêmes de la civilisation judéo-chrétienne. Mais ce n’est qu’une étape dans le plan de conquête de l’Islam politique. Après la déjudaïsation de Jérusalem, ce sera le tour du Christianisme.
Déjà l’Autorité palestinienne affirme que Jésus était un « palestinien » et non un Juif. L’Islam l’a déjà désacralisé en en faisant qu’un simple prophète, remettant ainsi en cause toute la chrétienté.
En niant l’existence même du Temple Juif à Jérusalem, l’Islam politique vide également toute l’histoire chrétienne basée sur la vie de Jésus à Jérusalem et au Temple.
Sur un plan historique et politique, la légende qu’Israël aurait volé la « terre des palestiniens » lors de sa création fait son chemin, relayée par toute l’extrême gauche européenne.
Tout le monde semble avoir oublié les fondements juridiques qui donna lieu à la création de l’Etat Hébreu.
Même la diplomatie française participe chaque jour à cette délégitimation en martelant qu’Israël doit cesser « la colonisation et « l’occupation », sans qu’aucun texte en droit international ne vienne étayer cette affirmation.
Bien au contraire, selon le droit international Israël est légitime à construire en Judée Samarie.
L’utilisation fausse et stigmatisante par la diplomatie française des termes « occupation » et « colonisation » est une falsification du droit international. Le Quai d’Orsay et les gouvernements français successifs en sont les principaux artisans, jouant ainsi le rôle de « supplétif » de l’Islam politique, qui depuis plus d’un siècle refuse la présence d’un Etat Juif sur une terre considérée comme Dar Al-Islam, appartenant à l’Islam.
En niant le lien religieux entre le Judaïsme et Jérusalem et la terre sainte, ce sont les fondements religieux qui sont attaqués et remis en cause avec la complicité de la diplomatie française quoi qu’on ait pu lire sur les pseudos justifications du vote français à l’UNESCO. François Hollande n’a d’ailleurs jamais déclarer explicitement qu’il regrettait ce vote français.
De la même façon, quand la diplomatie française utilise en permanence et abusivement les termes de « colonisation » et « d’occupation » se sont les fondements juridiques du droit international qui sont remis en cause.
L’objectif de ces divers attaques n’ont qu’un seul but la disparition pure et simple de l’Etat d’Israël.
La France joue un rôle actif dans cette volonté de détruire Israël car elle n’a cessé de relayer les thèses musulmanes et arabes, de les appuyer voire de les encourager depuis 40 ans.
Les gouvernements de droite comme de gauche y ont participé de la même façon, et ont entrainé avec eux une partie de l’Europe.
C’est ce que décrit très justement Bat Yé’or dans ses livres « Eurabia » et « L’Europe et le spectre du califat« .
C’est pourquoi, il est important de rediffuser ce documentaire et ce dossier complet sur les fondements juridiques de l’existence et de la légitimité d’Israël en droit international.
Selon le Premier Ministre Benjamin Netanyahu, le conflit entre Israël et les Palestiniens trouve sa vraie origine dans le refus persistant des Palestiniens et des Arabes de reconnaître « le droit du peuple Juif à son propre état dans sa patrie historique ».
Il a posé le règlement de cette question comme condition « préalable à tout accord mettant fin au conflit ». Ce faisant, Netanyahu a remis le droit fondamental national juif à l’ordre du jour, droit autrefois évident, mais rarement mentionné de nos jours.