Le chef-adjoint des Gardiens de la révolution le commandent Hossein Salami affirme que les roquettes libanaises “frapperont au cœur du régime sioniste”
Le commandant adjoint des puissants Gardes révolutionnaires iraniens a déclaré que le pays avait plus de 100 000 missiles au Liban prêts à « annihiler » Israël.
Pendant un discours diffusé le 1er juillet sur la chaîne de télévision de l’Etat iranien IRIB TV, le général de brigade Hossein Salami a également déclaré que l’Iran avait des « dizaines de milliers » de missiles supplémentaires qui étaient prêts à effacer le « maudit point noir » d’Israël de la carte.
« Aujourd’hui, plus que jamais, il y a un terrain fertile, par la grâce de Dieu, à l’annihilation, à l’éradication et à l’effondrement du régime sioniste », a déclaré Salami.
« Au Liban uniquement, plus de 100 000 missiles sont prêts à être tirés. S’il y a la volonté, si cela sert [nos] intérêts, et si le régime sioniste répète ses erreurs passées en raison de ses mauvais calculs, ces missiles perceront l’espace, et frapperont au cœur du régime sioniste. Ils prépareront le terrain pour son grand effondrement dans la nouvelle ère », a déclaré Salami.
Le Liban est la base du Hezbollah, groupe terroriste qui agit par procuration pour le régime iranien et a mené une guerre contre Israël en 2006, pendant laquelle il a tiré des centaines de roquettes sur l’Etat juif. Le Hezbollah aurait aujourd’hui plus de 100 000 missiles dans son arsenal.
Salami a également vanté les « dizaines de milliers d’autres missiles à longue portée et de haute précision, avec les capacités destructives nécessaires, ont été placés en différents endroits de tout le monde islamique. »
« Ils n’attendent que l’ordre, pour que quand le bouton soit poussé, le maudit point noir soit effacé de la carte géopolitique du monde, une fois pour toute », a-t-il déclaré en parlant d’Israël.
Les remarques de Salami ont eu lieu quelques jours avant que le ministère allemand des Affaires étrangères n’annonce qu’il surveillait étroitement les tentatives de l’Iran de se procurer des technologies nucléaires et balistiques.
Les agences de renseignement allemandes ont annoncé qu’une douzaine de tentatives de ce type avaient eu lieu l’année dernière. Un autre rapport d’une agence de renseignement intérieure allemande annonçait que les responsables du contre-espionnage avaient ciblé 141 tentatives de procurations dans un état allemand l’année dernière.
Martin Schaefer, porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, a déclaré que l’Allemagne et ses partenaires travailleraient pour faire appliquer l’accord signé à Vienne en juillet dernier pour freiner le programme nucléaire iranien.
« Nous parlons déjà avec nos partenaires à New York et ailleurs, et nous n’hésiterons pas à en discuter avec Téhéran », a-t-il déclaré.
Commandant iranien : nous pouvons détruire Israël “en moins de 8 min”
Si le Guide suprême en donne l’ordre, les Gardiens de la Révolution “raseront le régime sioniste” rapidement, selon le conseiller de l’unité d’élite al-Quds
Le commandant militaire iranien haut gradé s’est vanté que la République islamique puisse « raser le régime sioniste en moins de huit minutes ».
Ahmad Karimpour, conseiller senior de l’unité d’élite des Gardiens de la révolution al-Quds a déclaré que si le Guide suprême Ali Khamenei donnait l’ordre de détruire Israël, l’armée iranienne a la capacité d’agir rapidement.
« Si les ordres du Guide suprême sont exécutés, avec les capacités et l’équipement dont nous disposons, nous raserons le régime sioniste en moins de huit minutes », a déclaré Karimpour jeudi, selon l’agence de presse semi-officielle Fars News.
Un haut général iranien avait annoncé le 9 mai que les forces armées avait testé avec succès un missile balistique à haute précision de moyenne portée deux semaines auparavant, qui pouvait atteindre Israël, avait annoncé l’agence de presse publique Tasnim.
« Nous avons testé un missile d’une portée de 2 000 kilomètres et avec une marge d’erreur de huit mètres », a déclaré le général Ali Abdollahi pendant une conférence scientifique à Téhéran. La marge d’erreur de huit mètres signifie que le « missile jouit d’une erreur nulle », a-t-il dit aux conférenciers.
En mars, l’Iran avait testé des missiles balistiques, dont deux qui portaient, selon les Etats-Unis et d’autres pays occidentaux, la phrase « Israël doit être effacé » en hébreu.
Dans le cadre de l’accord nucléaire signé l’année dernière entre les puissances mondiales et l’Iran, les tests de missiles balistiques ne sont pas strictement interdits, mais ne sont « pas cohérents » avec une résolution de juillet 2015 du Conseil de sécurité des Nations unies, selon des officiels américains.
Selon la décision de l’ONU, « l’Iran est appelé à n’entreprendre aucune activité reliée à des missiles balistiques conçus pour être capables de transporter des armes nucléaires, dont des lancements utilisant une telle technologie de missile balistique » jusqu’en octobre 2023.
Khamenei a menacé à plusieurs reprises d’annihiler l’Etat juif, et a suggéré en septembre 2015 qu’Israël n’existerait plus dans 25 ans. Dans une citation publiée sur le compte Twitter officiel de Khamenei le 9 septembre 2015, Khamenei s’était adressé à Israël, disant « tu ne verras pas les 25 prochaines années », et ajoutant que l’Etat juif serait harcelé jusqu’a sa destruction.
« Après les négociations, dans le régime sioniste ils disent qu’ils ne s’inquiètent plus de l’Iran pour les 25 prochaines années ; je réponds : ‘d’abord, vous ne verrez pas les 25 prochaines années ; avec la volonté de Dieu, il n’y aura rien d’un régime sioniste dans 25 ans. De plus, jusque là, la morale combattante, héroïque et jihadiste ne laissera aucune sérénité aux sionistes’ », avait écrit le dirigeant iranien.
En novembre 2014, Khamenei avait affirmé que l’Etat juif « barbare […] n’avait aucun remède pour ne pas être annihilé. »
Un plan intitulé « 9 questions clés sur l’élimination d’Israël » avait été publié sur son compte Twitter, avec le mot clé #handoffalaqsa, en référence aux tensions au mont du Temple. La liste à la grammaire imparfaite expliquait comment et pourquoi un État palestinien remplacerait Israël dans la vision de Khamenei.
Le premier point affirmait que « le faux régime sioniste a essayé de réaliser ses objectifs en utilisant l’infanticide, l’homicide, la violence et la poigne de fer, tout en s’en vantant ouvertement ». En raison de cela, affirmait Khamenei, « le seul moyen pour mettre fin aux crimes israéliens est l’élimination de ce régime. »
Iran Vows to Develop Missile Program, Despite UN Rebuke.
Iran continues to destabilize the Middle East and is constantly working to spread terror throughout the world.
Iran said Saturday it will continue to develop its ballistic missile program, after the United Nation’s (UN) Secretary-General Ban Ki-Moon called on Iran to cease, saying the missile tests aren’t in the spirit of the country’s controversial nuclear deal signed with world powers a year ago.
“Iran will strongly continue its missile program based on its own defense and national security calculations,” foreign ministry spokesman Bahram Ghasemi said in comments published on the ministry’s website.
Iran’s missile program is not linked to the nuclear deal and does not conflict with the UN Security Council resolution endorsing the agreement, he said. “Iran’s missile program has aimed at defense and it is not designed to carry a nuclear warhead,” he added.
However, it is in breach of other UN resolutions.
In the first six-month report to the UN Security Council (UNSC) on the implementation of the resolution on the nuclear deal, the UN chief called on Iran to stop the tests and said they increase tensions in the Mideast.
The resolution, which was adopted last July 20, authorized measures leading to the end of UN sanctions on Iran.
The resolution “calls upon” Iran not to launch any ballistic missiles capable of delivering a nuclear weapon. But when several Iranian test-firings were raised in the Security Council in March, Russia said the launches did not violate the resolution because “a call” is not a demand.
The US, France, Britain and Germany called for the Security Council to discuss “appropriate responses” to Iran’s ballistic missile activity, which they said was “destabilizing and provocative.”
But no action has been taken, and the divisions in the council on whether the ballistic missile launches violated the UN resolution make it unlikely that Iran will face new sanctions.
“While it is for the Security Council to interpret its own resolutions, I am concerned that those ballistic missile launches are not consistent with the constructive spirit demonstrated by the signing” of the Iran nuclear deal, Ban said. “I call upon Iran to refrain from conducting such ballistic missile launches since they have the potential to increase tensions in the region.”
Iran’s nuclear chief Ali Akbar Salehi described the international response as “strange,” adding that “I think a conspiracy is taking shape.”
After the UN nuclear agency certified in mid-January that Iran had met all of its commitments under the nuclear deal, many Western economic sanctions that had been in place for years were lifted, unlocking access to $100 billion in frozen assets and unleashing new opportunities for the country’s battered economy.
Iran is, however, still subject to a UN arms embargo and other restrictions, and the UN resolution includes a provision that would automatically reinstate sanctions if Tehran reneges on its promises.
Iran Again Named Leading State Sponsor of Terror.
The State Department’s annual report on global terrorist activity, which was released on Thursday, confirmed that Iran “remains the foremost state sponsor of terrorism in 2015.”
The Islamic Republic of Iran has again been listed as the main state sponsor of terror by the US State Department’s annual survey of world-wide terrorism for 2015.
Iran had provided “a range of support, including financial, training, and equipment, to groups around the world,” the report said. It went on to highlight the Iranian regime’s support for Hezbollah, Palestinian groups such as Hamas, and the government of Syrian President Bashar al-Assad.
Despite reaching an agreement on its nuclear program and the partial end of sanctions in 2015, the report says Iran continued to use the Al-Quds unit of its Revolutionary Guard (IRGC) to implement its foreign policy goals through the development of its terrorism network, which spans through the Middle East, Africa, and several other countries.
The terror report also included Syria and Sudan as state sponsors of terrorism. Cuba was removed from the list last year after diplomatic ties between the two countries were restored.
Justin Siberell, the State Department’s acting coordinator for counter-terrorism, said at a press briefing that the international community “made important progress in degrading terrorist safe havens – in particular, a sizeable reduction in the amount of territory held by the Islamic State (ISIS) in Iraq and Syria, as well as the finances and foreign terrorist fighters available to it. At the same time, however, instability in key regions of the world, along with weak or nonexistent governance, sectarian conflict, and porous borders continue to provide terrorist groups like ISIS the opportunity to extend their reach, terrorize civilians, and attract and mobilize new recruits.”
The report said the number of global terrorist attacks declined slightly by 13 percent between 2014 and 2015.
“The global terrorist threat continued to evolve rapidly in 2015, becoming increasingly decentralized and diffuse,” the report said. “Terrorist groups continued to exploit an absence of credible and effective state institutions, where avenues for free and peaceful expression of opinion were blocked, justice systems lacked credibility, and where security force abuses and government corruption went unchecked.”
Statistics compiled for the report by researchers from the National Consortium for the Study of Terrorism and Responses to Terrorism showed that there were 11,774 attacks that resulted in 28,328 deaths in 2015, compared with 13,463 attacks in 2014 that killed 32,727 people.
Along with Afghanistan, Pakistan, Iraq, the Sinai, Somalia and Syria, the report designated Libya, the southern Philippines, the Sahara, Yemen and portions of Colombia and Venezuela as “terrorist safe havens” where groups are able to operate with relative ease due to poor or inadequate governance.