Aux Etats-Unis, les Angry White Men, ces « hommes blancs en colère », dénoncent la « tyrannie des minorités », le féminisme et se disent discriminés. Avec l’élection de Donald Trump, ils se sentent pousser des ailes.
« C’est la guerre des sexes ! » hurlent les Proud Boys (les « hommes fiers »), un groupe d’Américains qui se sentent opprimés par les femmes. Galvanisés par les déclarations phallocrates de Trump, ces Angry White Men ou « hommes blancs en colère » préparent la riposte.
« Pitié, ne votez pas ! Vous êtes nulles en vote »
Le premier va jusqu’à porter plainte pour discrimination contre les boîtes de nuit qui offrent la gratuité aux filles. Quelle injustice ! Et il se dit prêt à mettre toutes ses forces et tous ses dollars dans la lutte contre le féminisme. Le second crache sur les ondes son mépris des femmes, qu’il juge inaptes à voter, et de leur Marche du 21 janvier contre le nouveau président.
Misogynes, violents, ils veulent la fin du « politiquement correct » et de cette bien-pensance insupportable qu’incarnait à leurs yeux Obama.