Originaire de Drancy, Samy Amimour, 28 ans, était parti il y a deux ans s’installer en Syrie d’où son père avait vainement tenté de le ramener:
il est finalement rentré en France pour commettre l’attentat meurtrier du Bataclan.

Employé à la RATP, Samy Amimour, musulman « modéré » était l’un des tueurs du Bataclan

La vie de Samy Amimour, dont l’AFP avait rencontré mi-octobre les parents pour recueillir les témoignages de proches partis en Syrie, a basculé le 15 octobre 2012. A 7 heures du matin, des agents des services de renseignement cagoulés et armés «défoncent la porte» du modeste appartement de cette famille de Drancy (Seine-Saint-Denis).

Soupçonné de nourrir un «projet de départ avorté vers le Yémen», il est mis en examen à l’issue de quatre jours de garde à vue pour «association de malfaiteurs terroriste» et placé sous contrôle judiciaire, selon le procureur de Paris François Molins, qui a révélé lundi l’identité du kamikaze.

Sa mère et son père, Mounia et Azzédine, en sont persuadés: c’est cette interpellation «traumatisante», sous les yeux de ses parents «menottés dos à dos» et de sa jeune sœur, qui a «motivé son départ».

«Quand ils l’ont ramené à la maison, il m’a dit « Papa, j’ai rien fait ».
Il n’avait fait que regarder des sites islamistes.

C’est pas interdit», affirme son père.

Deuxième d’une fratrie de trois, Samy a toujours vécu chez ses parents et a travaillé 15 mois comme chauffeur de bus à la RATP avant de démissionner en 2012.

Ses parents, des Français d’origine algérienne qui «fêtent Noël autant que l’Aïd», ont du mal à croire à sa radicalisation.
D’autres témoignages laissent penser l’inverse.

Il fréquentait la mosquée du Blanc-Mesnil, «il avait demandé à sa mère de se voiler. Son père, qui parle très bien l’arabe, l’accompagnait à la mosquée, lui traduisait des textes, pour partager quelque chose avec lui», raconte sous couvert d’anonymat une amie de la famille.

‘Proie parfaite’ 

Mais elle garde le souvenir d’un jeune «très gentil». «Tout le monde l’aimait. Un mec en or, la proie parfaite» pour les recruteurs au jihad.

«C’était quelqu’un de bien, bon élève. Quelqu’un comme nous, très naturel», témoigne un jeune voisin, qui était avec Samy au collège Paul-Bert. «On ne savait pas où il était parti, je ne l’avais pas vu depuis des années.»

«Samy était bien éduqué, il avait du vocabulaire, c’était pas un de ceux qui font les cons dans le quartier», renchérit une voisine qui se demande «ce qui s’est passé là-bas, comment on lui a lavé le cerveau».

Le 11 septembre 2013, Samy Amimour part définitivement en Syrie.
Ses parents l’ignorent, mais un mandat d’arrêt international est aussitôt délivré contre lui.

« La veille, alors que je m’apprêtais à partir, il m’a fait la bise.
D’habitude, c’était salut, bonne route »
, raconte son père, Azzédine, qui avait une affaire en Belgique et ne revenait que le week-end.

Quelques jours plus tard, il téléphone à ses parents pour leur dire:
«Ne me cherchez pas, je suis en Syrie.»

Fin juin 2014, Azzédine entreprend de s’y rendre via la Turquie.
Un périple qui l’amène à changer 7 fois de voiture.
Il débarque «dans la région d’Alep» le jour de la proclamation du califat de l’organisation État islamique le 29 juin.

A force de ruse, il parvient à voir son fils en tête-à-tête pour le convaincre de rentrer.
Mais Samy ne voit pas pourquoi il rentrerait si c’est pour «être jeté en prison dès qu’il aura mis un pied en France», selon son père.

Les parents persévèrent. A Drancy, Mounia, qui travaille dans une école maternelle auprès d’enfants handicapés, frappe à toutes les portes, du maire et de l’imam Chalghoumi notamment, sans résultat.
Le père se rend en Jordanie pour voir un «émir haut placé de Daech»:

«Ton fils, je te le fais sortir à la minute. A une seule condition: qu’il m’en fasse la demande», lui promet-il.

Las, le couple apprend que Samy, avec lequel ils sont en contact par Skype, s’est marié avec une Française et qu’ils attendent un enfant. Une nouvelle qui ruine un peu plus leurs espoirs de le revoir parmi eux.

Mi-octobre, Azzédine se préparait à un nouveau voyage pour récupérer son fils.

Samy est finalement rentré sans les prévenir pour commettre, avec six autres kamikazes, les attentats les plus meurtriers de l’histoire de France.

Le véhicule retrouvé à Paris et portant des plaques belges.

Employé à la RATP, Samy Amimour, musulman « modéré » était l’un des tueurs du Bataclan.

Samy Amimour, l’un des assassins musulmans du Bataclan était chauffeur de bus à la RATP au centre bus de Pavillon-sous-Bois. Celui-ci était décrit par ses voisins, amis et collègues comme un musulman modéré, gentil, jovial et timide.

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par Maud Orcel

Je ne suis évidemment pas surprise par cette révélation,  je dénonce l’islamisation de la RATP avec force mais dans le vide depuis 3 ans.

Pour l’heure, la RATP ne communique pas beaucoup sur le sujet et pour cause…

Comment annoncer à ses clients que jusqu’en 2012 et pendant 15 mois, parmi leurs chauffeurs se trouvait un assassin qu’elle a embauché, rémunéré, lui permettant sans doute de se payer son voyage en Syrie et entretenu par le biais de tous les avantages sociaux qu’elle offre à tous ses agents et à leurs familles.

Comment annoncer à ses clients qu’ils l’ont échappé belle car ce chauffeur avait eu tout le temps pour fomenter un attentat d’envergure dans le métro, au volant de son bus ou dans le RER grâce à sa situation d’agent, pour apporter des informations sur les failles de sécurité de l’entreprise de transport ou pour fournir des costumes RATP à des complices, leur permettant de circuler librement dans tout le réseau  et commettre leurs assassinats de masse. (Rien  ne dit, même après sa mort, que des complicités ne se sont pas formées avant les assassinats du 13 novembre en vue d’un tel acte)

Comment annoncer à ses clients que d’autres de ses agents sont peut-être des assassins en puissance et qu’en attendant qu’ils passent à l’acte, on nous enjoint de surtout continuer à prendre les transports, ne pas paniquer, ne pas stigmatiser, ne pas faire d’amalgame, ne pas dénoncer l’islamisation de la RATP alors que beaucoup et de plus en plus d’entre eux ont des comportements inquiétants sur le lieu de travail, présentant des signes de radicalisation évidents : prosélytisme, sexisme, pratique de la prière, barbe, etc.

Des agents radicalisés que la RATP considère et veut à tout prix nous présenter comme des musulmans modérés pour maintenir la paix sociale,  s’empêchant ainsi de toute fermeté face aux promoteurs de la charia en son sein, devenus à ses yeux de simples pratiquants de la Religion d’Amour de Tolérance et de Paix.

Comment être sûr de la volonté de la direction RATP à prioriser la sécurité de ses usagers et des Français plutôt que la discrimination positive qui favorise des embauches dans des quartiers déjà radicalisés .


Elisabeth Borne, la nouvelle PDG de la RATP, vient de se féliciter de favoriser davantage de nouvelles embauches  en Seine st Denis, département d’où était originaire l’assassin Samy Amimour.

Le Bataclan c'est une salle de spectacle mythique qui a vu tous les grands ...

Au Bataclan, Emmanuel Bonnet se trouvait parmi les victimes.
Il était un agent de la RATP lui aussi.
Formateur au centre d’Aubervilliers, il était passionné de musique et s’était juste offert un concert de rock ce vendredi 13 novembre.

Les journalistes qui se trouvent aujourd'hui en difficulté partout dans le ...

Peut-être, avait-il lui-même accueilli et formé son assassin à l’apprentissage de la conduite lors de son embauche ou l’avait-il simplement croisé dans les couloirs de sa maison RATP.

emmanuel bonnetEmmanuel Bonnet

 

 

 

Bon comme un citron bien rond !

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